Jusqu’au revoir
Nul d’entre nous ne peut concevoir toute la portée de ce que le Christ a fait pour nous à Gethsémané, mais, chaque jour de ma vie, je suis reconnaissant de son sacrifice expiatoire pour nous.
Mes frères et sœurs, mon cœur déborde à la fin de cette conférence. Nous avons ressenti l’Esprit du Seigneur en grande abondance. J’exprime mes remerciements et ceux des membres de l’Église de partout à toutes les personnes qui y ont participé, y compris à celles qui ont fait des prières. Puissions-nous nous rappeler longtemps les messages que nous avons entendus. Quand nous recevrons les numéros de l’Ensign et du Liahona qui contiendront ces messages par écrit, puissions-nous les lire et les étudier.
Une fois encore, la musique de toutes les sessions a été magnifique. J’exprime ma reconnaissance personnelle envers les personnes disposées à nous faire profiter de leurs talents ; elles nous ont touchés et inspirés.
Nous avons soutenu, en levant la main, des Frères qui ont été appelés à des nouveaux postes pendant cette conférence. Nous tenons à ce qu’ils sachent que nous sommes impatients d’œuvrer avec eux dans la cause du Maître.
J’exprime mon amour et mon estime à mes conseillers dévoués, les présidents Eyring et Uchtdorf. Ce sont des hommes d’une grande sagesse et d’une grande compréhension. Leur service est inestimable. J’aime et soutiens mes Frères du Collège des douze apôtres. Ils servent avec une très grande efficacité, et ils sont entièrement dévoués à l’œuvre. J’exprime aussi mon amour aux membres des soixante-dix et de l’Épiscopat président.
Nous rencontrons de nombreuses difficultés dans le monde aujourd’hui, mais je vous assure que notre Père céleste se soucie de nous. Il aime chacun de nous et il nous bénira si nous faisons appel à lui par la prière et nous efforçons de respecter ses commandements.
Nous sommes une Église mondiale. Les membres de notre Église se trouvent partout dans le monde. Puissions-nous être de bons citoyens des pays dans lesquels nous vivons et de bons voisins dans nos collectivités, en nous tournant vers les personnes d’autres confessions comme vers celles de la nôtre. Puissions-nous être des exemples d’honnêteté et d’intégrité partout où nous allons et dans tout ce que nous faisons.
Mes frères et sœurs, merci de vos prières en ma faveur et en faveur de toutes les Autorités générales de l’Église. Nous sommes profondément reconnaissants de vous avoir et de tout ce que vous faites pour promouvoir l’œuvre du Seigneur.
Soyez prudents en rentrant chez vous. Que les bénédictions du ciel vous accompagnent.
À présent, avant de partir, ce soir, je tiens à exprimer mon amour du Sauveur et ma reconnaissance pour son grand sacrifice expiatoire pour nous. Dans trois semaines, toute la chrétienté célèbrera Pâques. Je crois que nul d’entre nous ne peut concevoir toute la portée de ce que le Christ a fait pour nous à Gethsémané, mais, chaque jour de ma vie, je suis reconnaissant de son sacrifice expiatoire pour nous.
Au dernier moment, il aurait pu faire demi-tour. Mais il ne l’a pas fait. Il est passé en-dessous de tout afin de pouvoir tout sauver. Ce faisant, il nous a donné la vie au-delà de cette existence mortelle. Il nous a rachetés de la chute d’Adam.
De toute mon âme, je lui suis reconnaissant. Il nous a appris à vivre. Il nous a appris à mourir. Il a assuré notre salut.
Pour conclure, je vais vous dire les paroles touchantes écrites par Emily Harris qui décrivent si bien ce que je ressens à l’approche de Pâques :
Le suaire qui l’enveloppait est vide.
Il est déposé là,
Blanc et propre.
La porte est ouverte.
La pierre est roulée.
Il me semble entendre les anges chanter ses louanges.
Le suaire n’a pu le retenir.
La pierre n’a pu le retenir.
Les mots résonnent dans le sépulcre vide :
« Il n’est point ici. »
Le suaire qui l’enveloppait est vide.
Il est déposé là,
Blanc et propre.
Alléluia, il est vide !1
Que Dieu vous bénisse, mes frères et sœurs. Au nom de Jésus-Christ. Amen.