2013
L’Église recommande aux membres du monde entier de servir localement
Février 2013


L’Église recommande aux membres du monde entier de servir localement

Depuis l’année dernière, le département d’Entraide de l’Église recommande avec plus de force aux membres d’aider leur collectivité locale.

La rubrique Service humanitaire de LDS.org suggère : « Quels besoins ou difficultés voyez-vous dans votre collectivité ?… Si vous relevez un besoin de votre collectivité mais ne trouvez pas de programme qui y répond, prenez l’initiative de trouver une solution » (sur LDS.org, cliquez sur documentation, entraide, service humanitaire).

Lynn Samsel, directeur des secours d’urgence de l’Église, a rappelé les nombreux avantages de l’aide humanitaire locale : « C’est plus rapide, nous avons moins de problèmes avec la douane, cela permet à l’Église d’acheter des produits sur place que les membres locaux connaissent bien, on soutient l’économie locale, et cela permet d’édifier des relations. »

En 2011, des troubles politiques dans plusieurs pays arabes ont fait des dizaines de milliers de réfugiés. Au lieu de confectionner des trousses d’hygiène à Salt Lake City puis de les livrer au Moyen-Orient, l’Église a fourni des fonds à la présidence de l’interrégion. Les cinquante membres vivant en Jordanie en partenariat avec d’autres organisations locales ont constitué et distribué 40 000 trousses d’hygiène et des colis de nourriture en seulement cinq jours.

Partout dans le monde, les membres peuvent lancer leurs propres projets de service. Dans d’autres cas, la branche, la paroisse ou le pieu peut créer des occasions de servir pour les membres et d’autres personnes.

Les solutions locales, a expliqué Gustavo Estrada, du département de l’Entraide, répondent souvent mieux aux besoins que les solutions pensées à des milliers de kilomètres de là.

Après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, qui ont dévasté le Japon, l’Église a agi rapidement. L’argent a été envoyé aux dirigeants locaux, qui ont ensuite acheté de la nourriture et d’autres fournitures dans le pays. Les membres du Japon qui n’étaient pas directement affectés par le tremblement de terre ont constitué des trousses, à l’aide des fournitures, qui répondaient aux besoins particuliers des victimes de la catastrophe mieux que des trousses génériques n’auraient pu le faire.

Sharon Eubank, directrice des services humanitaires de l’Église a dit : « Quand les membres se mettent au service de leur collectivité, ils peuvent édifier des relations avec leurs voisins et bénéficier de la confiance qui s’instaure quand on travaille ensemble à résoudre un problème commun. »

En 2012, dans un effort pour diminuer le taux de mortalité infantile dans les pays en voie de développement, des bénévoles SDJ au Ghana ont envoyé 1,5 millions de SMS à d’autres Ghanéens, pour les informer d’une campagne de vaccination parrainée par un partenaire de l’Église.

Sœur Eubank explique : « [Maintenant] si un autre problème survient, il existe une base qui permet de collaborer à nouveau. Servir ensemble engendre la compréhension et instaure la véritable fraternité chrétienne plus que quoi que ce soit d’autre. »

Au Chili, des membres ont conditionné des milliers de trousses d’hygiène après un tremblement de terre qui a ravagé leur pays en 2010.

© IRI