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Apprendre l’art du Guérisseur
Six principes nous aideront à mieux soutenir les personnes dans le besoin.
Est-ce qu’un ami vous a déjà parlé d’une situation difficile pour laquelle vous n’avez pas su comment l’aider ou, en y repensant, vous auriez aimé réagir différemment ? Avez-vous déjà accepté un appel en vous demandant si vous étiez la personne adéquate pour aider les personnes que vous étiez appelées à servir ?
Le troisième couplet du cantique « Seigneur, je te suivrai » (Cantiques n° 141) nous dit : « J’apprendrai l’art du guérisseur » (dans la version anglaise). Quelle strophe puissante ! Chacun de nous, quelle que soit son origine ou sa situation, peut devenir davantage semblable à notre Sauveur en apprenant à édifier et à fortifier les autres.
Voici six principes qui vous aideront à apprendre l’art du Guérisseur 1 .
1. Tout d’abord, faites preuve d’amour.
Tous les enfants de Dieu méritent d’être aimés et traités avec gentillesse. Il se peut que nous ne comprenions pas les expériences personnelles de chacun, mais c’est toujours possible de faire preuve d’amour à leur égard. Lorsque nous nous soucions vraiment de quelqu’un, cela transparaît dans nos relations. Cela crée un fondement de confiance qui peut être incroyablement utile lorsque nous avons des conversations difficiles, surtout lorsque nous ne disons pas la chose idéale au bon moment.
2. Écoutez pour comprendre.
Abstenez-vous de faire des suppositions sur ce que les autres ressentent ou sur les raisons pour lesquelles ils les font. Posez plutôt des questions et écoutez dans le but de comprendre ce que la personne traverse. N’oubliez pas, vous n’êtes pas tenu de régler la situation. Si nous nous concentrons uniquement sur la résolution du problème, nous pouvons involontairement envoyer un message indiquant que ce que dit la personne n’est pas important.
Au lieu de cela, exerçons-nous à écouter patiemment, à essayer de comprendre sans planifier ce que nous allons dire par la suite. En apprenant simplement à écouter une personne qui souffre et à s’asseoir avec elle, nous créons un lien qui, en soi, peut être véritablement guérisseur.
3. Enseignez la vérité.
Lorsque nous avons compris la situation, nous pouvons nous sentir inspirés de parler de principes réconfortants de l’Évangile. Dans un esprit de prière, demandez l’aide de l’Esprit pour savoir quoi dire. Concentrez-vous sur les vérités qui aideront la personne à avancer sur le chemin de la joie éternelle.
Michelle D. Craig, première conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, a enseigné : « Le plus important, c’est de voir clairement qui est Dieu et qui nous sommes réellement : des fils et filles de parents célestes ayant une ‘nature divine et une destinée éternelle’ 2 . »
4. Nourrissez la foi.
Incitons autrui à avoir foi en notre Père céleste, qui les connaît et qui les aime, en leur Sauveur, qui les comprend parfaitement, et au Saint-Esprit, qui est désireux de les guider. Quelque chose d’aussi simple que de prier ou de lire les Écritures avec eux peut contribuer à nourrir leur foi.
Le président Nelson a promis :
« Le Seigneur n’exige pas une foi parfaite pour que nous ayons accès à son pouvoir parfait. Mais il nous demande de croire. […]
« Commencez aujourd’hui à faire grandir votre foi. Grâce à votre foi, Jésus-Christ accroîtra votre capacité de déplacer les montagnes de votre vie, même si vos difficultés personnelles vous semblent aussi grandes que le mont Everest 3 . »
Cela s’applique à nous autant qu’à ceux que nous essayons d’aider.
5. Continuez de servir.
Si nous tissons des liens et sommes à l’écoute des besoins des autres, ayons confiance que l’Esprit nous aidera à savoir comment agir, immédiatement et de manière continue. Certaines épreuves et difficultés durent longtemps. Les personnes que nous servons auront peut-être besoin d’une aide continue une fois la crise initiale passée. Si nous recherchons l’inspiration à l’aide de la prière, puis ouvrons nos yeux et notre cœur, nous recevrons l’aide des cieux pour savoir comment nous rendre mutuellement service avec sagesse.
6. Partager notre propre fardeau.
Beaucoup d’entre nous sont disposés à aider quelqu’un d’autre. Mais combien d’entre nous sont disposés à donner une réponse sincère à un : « Comment allez-vous ? » Faisons-nous suffisamment confiance aux autres pour nous exposer et dire ce qui se passe réellement dans notre vie ?
Les Écritures décrivent plusieurs moments où le Sauveur a accepté et même demandé de l’aide. Voici quelques exemples :
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Il a pris des repas chez des gens (voir Marc 2).
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Il a laissé quelqu’un lui laver les pieds avec un parfum coûteux (voir Luc 7).
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À un puits, il a demandé de l’eau à une femme (voir Jean 4).
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Il a montré aux autres qu’il était ému (voir Jean 11)..
Ces récits de la vie du Sauveur nous apprennent notamment que lorsque nous faisons honnêtement part de notre vie aux autres, nous avons l’occasion d’être une bénédiction pour eux et eux d’être en même temps une bénédiction pour nous. Nous pouvons dire quelque chose qui aidera quelqu’un à se rendre compte qu’il n’est pas seul dans la difficulté, et ce quelqu’un pourra être la réponse à nos prières.
Nous n’avons pas à avoir peur quand des gens viennent nous voir avec leurs problèmes. Si nous commençons par aimer et écouter, l’Esprit nous aidera à savoir comment rendre service et nourrir la foi. Nous pouvons, et nous devons, aussi demander de l’aide. C’est de toutes ces manières que nous suivons l’exemple de Jésus-Christ, qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Il est la véritable source de réconfort et d’espérance. Il est le Maître-guérisseur.