Directives pour la communication en situation d’urgence

Lors d’une catastrophe, les moyens de communication normaux peuvent devenir inopérants ; pourtant, le besoin de communiquer avec les dirigeants de l’Église, les missionnaires, les membres, les employés, les autorités civiles et d’autres personnes est considérablement accru.

En établissant des canaux de communication d’urgence, l’objectif de l’Église est de veiller à ce que l’on puisse recevoir les informations essentielles et les transmettre. Les dirigeants de l’Église, les membres et les autorités civiles ont besoin de ces messages et de ces canaux de communication cruciaux avant, pendant et après une catastrophe.

La communication d’urgence comprend :

1. Le transfert d’informations et d’instructions des dirigeants d’interrégion, de mission et de pieu aux dirigeants de paroisse, aux missionnaires et aux membres.

2. La transmission de rapports sur la situation de ses missionnaires, des membres de l’Église et de ses propriétés.

3. L’élaboration de plans pour répondre aux besoins des membres de l’Église et de la collectivité.

4. La coordination des interventions de secours avec les autorités civiles et les organismes de secours de la collectivité.

Spécialistes des communications d’urgence

• Les présidents de pieu peuvent appeler un spécialiste des communications d’urgence de pieu. Les spécialistes ne doivent ni remplacer les dirigeants ecclésiastiques ni agir sans leur direction. Sous la direction de la présidence d’interrégion, un soixante-dix d’interrégion peut nommer un spécialiste pour aider au sein d’un conseil de coordination.

• Le rôle d’un spécialiste des communications d’urgence est d’améliorer les moyens de communication des dirigeants avant une catastrophe et pendant la mise en œuvre de l’intervention humanitaire. Le spécialiste doit bien connaître les différentes options de communication (voir la section « Méthodes de communication »).

Équipement de communication

• Certains équipements de communication ont été installés à des endroits stratégiques, notamment le siège de l’Église, des bâtiments de l’entraide et les bureaux interrégionaux. Ces outils favorisent l’intervention de l’Église en cas de catastrophe. Le personnel affecté à ces lieux est responsable de la maintenance, des tests et du fonctionnement de ces équipements. Les équipements de communication appartenant aux membres locaux peuvent également être une ressource utile pour les unités locales.

• Les équipements radio portables et les téléphones satellites peuvent être déployés pour le personnel de l’entraide et de l’autonomie de l’interrégion, si nécessaire.

• Les spécialistes locaux des communications d’urgence sont encouragés à identifier les personnes possédant des équipements de communication et les compétences techniques pour aider les dirigeants locaux à communiquer lors d’une catastrophe.

Réseaux de radioamateurs (« Nets »)

• Le siège de l’Église dirige des réseaux centralisés de radioamateurs, connus sous le nom de « Nets », pour vérifier que l’équipement fonctionne et pour former le personnel. Des réseaux peuvent également être organisés au niveau des unités locales sous la direction des dirigeants de la prêtrise.

• La radiocommunication amateur devrait être l’une des options à connaître pour les spécialistes locaux des communications d’urgence (voir la section « Méthodes de communication »).

Documentation complémentaire

• Manuel général d’instructions : Servir dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, 2020, sections 22.2.2, 22.2.5, 22.3.2, 22.3.3, 22.6.11

Méthodes de communication

Après une catastrophe majeure ou régionale, les services téléphoniques et Internet sont souvent interrompus. Les dirigeants et les membres doivent être prêts à communiquer en se servant des méthodes alternatives disponibles localement. Néanmoins, l’expérience a montré que même après des catastrophes majeures, 80 % des infrastructures de communication fonctionnent à nouveau dans les 72 heures. (Dans certains cas, la remise en fonctionnement des réseaux électriques et des systèmes de communication peut prendre des semaines.)

Méthode	Avantages	Autres considérations	Cas d’utilisation habituels
Méthode Téléphone portable	Avantages Largement utilisé	Autres considérations Dépend de la couverture d’un réseau cellulaire ; n’est pas lié à une adresse ou un emplacement particulier ; requiert un dispositif de recharge portable en cas de panne de courant (cette technologie est précaire et fragile en cas de catastrophe majeure)	Cas d’utilisation habituels Communication avec une personne à la fois
Méthode Téléphone fixe	Avantages Lié à une adresse géographique	Autres considérations Requiert la présence du destinataire à un emplacement géographique précis pour recevoir ou passer un appel (peut ne pas être disponible si le câblage de raccordement est endommagé)	Cas d’utilisation habituels Communication avec une personne à la fois ou en conférence téléphonique
Méthode SMS	Avantages Souvent disponible même quand les lignes téléphoniques vocales sont débordées	Autres considérations Permet la transmission d’une quantité limitée d’informations ; requiert un dispositif de recharge portable en cas de panne de courant	Cas d’utilisation habituels Communications sur le terrain
Méthode Communications par le biais de l’Internet (courriels, réseaux sociaux, Skype, conférence en ligne)	Avantages Flexible et résilient	Autres considérations Exige que l’expéditeur et le destinataire disposent d’une connexion Internet et d’un logiciel (limité par la résilience de l’infrastructure Internet)	Cas d’utilisation habituels Coordination de masse des actions de secours
Méthode Téléphone par satellite	Avantages Fonctionne quand les téléphones portables sont indisponibles	Autres considérations Efficace dans les zones où le signal satellite est bon et si le système n’est pas surchargé	Cas d’utilisation habituels Utile pour les appels entrants et sortants
Méthode Radio amateur	Avantages Très résiliente, même dans les pires situations	Autres considérations Nécessite un permis	Cas d’utilisation habituels Fiable pour les communications dans et en dehors des zones touchées