Chapitre 10
David parle des actes des méchants. Dieu n’est pas dans leurs pensées. Mais l’Éternel est roi pour toujours et à jamais. Il rendra justice à l’orphelin et à l’opprimé.
1 Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ?
2 Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des intrigues qu’il a conçues.
3 Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l’Éternel.
4 Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas ! Il n’y a pas de Dieu ! Voilà toutes ses pensées.
5 Ses voies réussissent en tout temps ; Tes jugements sont trop élevés pour l’atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires.
6 Il dit en son cœur : Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours à l’abri du malheur !
7 Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes ; Il y a sous sa langue de la malice et de l’iniquité.
8 Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l’innocent dans des lieux écartés ; Ses yeux épient le malheureux.
9 Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux ; Il le surprend et l’attire dans son filet.
10 Il se courbe, il se baisse, Et les pauvres tombent dans ses griffes.
11 Il dit en son cœur : Dieu oublie ! Il cache sa face, il ne regarde jamais !
12 Lève-toi, Éternel ! ô Dieu, lève ta main ! N’oublie pas les malheureux !
13 Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cœur : Tu ne punis pas ?
14 Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause ; C’est à toi que s’abandonne le malheureux, C’est toi qui viens en aide à l’orphelin.
15 Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités et qu’il disparaisse à tes yeux !
16 L’Éternel est roi pour toujours et à jamais ; Les nations sont exterminées de son pays.
17 Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ô Éternel ! Tu affermis leur cœur ; tu prêtes l’oreille
18 Pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé, Afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi.