Votre mission va tout changer
Venez et faites partie de la plus grande génération de missionnaires que le monde ait jamais connue.
Cela fait un an que j’ai été soutenu à la conférence générale. Je suis reconnaissant de cette année et de tout ce que j’ai vécu. J’aime le Seigneur et je suis extrêmement reconnaissant de son sacrifice et de son Évangile. J’aime le président Hinckley et le soutiens comme le prophète du Seigneur sur terre. Avec les saints fidèles de partout, je témoigne de l’existence de prophètes et d’apôtres de nos jours et m’engage corps et âme à sa cause.
Il y a quelques années, j’ai eu des entretiens avec des missionnaires. Une tempête de neige faisait rage, tandis que les missionnaires arrivaient et repartaient toute la journée. La tempête passait de la pluie glacée à la neige et vice-versa. Quelques missionnaires sont arrivés en train de villes voisines et se sont rendus à pied dans la tempête, jusqu’à l’église. D’autres sont venus à vélo. Presque tous sans exception étaient joyeux et heureux. Ils étaient les missionnaires du Seigneur. Ils avaient son Esprit et éprouvaient de la joie à son service, quelles que soient les circonstances.
À la fin des entretiens de chaque équipe, je n’oublierai jamais quand je les regardais repartir dans la tempête pour prêcher l’Évangile et faire ce que le Seigneur les avait appelés à faire. Je pouvais voir leur engagement et leur dévouement. Je ressentais l’amour qu’ils avaient pour les gens et pour le Seigneur. Alors que je les regardais partir, j’ai ressenti un amour immense pour eux et pour ce qu’ils faisaient.
Plus tard, ce soir-là, dans cette même ville, j’ai assisté à une réunion de la prêtrise. La tempête avait continué et était devenue de la neige principalement. Pendant le cantique d’ouverture, le président de la branche la plus petite et la plus lointaine de la mission, et ses deux conseillers, qui étaient des missionnaires, frère Warner et frère Karpowitz sont entrés dans la chapelle. Alors qu’ils allaient s’asseoir, ces deux missionnaires remarquables ont enlevé leur bonnet et leurs gants. Ils ont enlevé leur manteau. Puis ils ont ôté un second manteau d’hiver et se sont assis. Comme les missionnaires un peu plus tôt ce jour là, ils étaient heureux, en dépit du mauvais temps. Ils ressentaient l’Esprit du Seigneur dans leur vie. En œuvrant pour la cause du Seigneur, ils ressentaient une chaleur, une joie et un amour particuliers, difficiles à décrire.
Ce soir-là, en regardant ces deux grands missionnaires, j’ai eu une expérience remarquable. En esprit, j’ai vu des missionnaires dans toute la mission, sortir par cette nuit d’hiver. Il y en avait qui frappaient aux portes, faisant face au rejet dans leurs efforts pour enseigner l’Évangile de Jésus-Christ. D’autres se trouvaient dans des maisons ou des appartements et enseignaient l’Évangile à des personnes ou des familles. Malgré les conditions auxquelles ils faisaient face, ils faisaient ce qu’ils pouvaient pour enseigner l’Évangile de Jésus-Christ aux gens qui voulaient bien écouter, et ils étaient heureux. J’ai ressenti intimement quelque chose que je ne peux entièrement expliquer.
Par un merveilleux don de l’Esprit, j’ai ressenti l’amour pur du Christ, l’amour qu’il a pour les missionnaires fidèles de par le monde et cela m’a changé à jamais. J’ai compris combien chaque missionnaire est précieux à ses yeux. J’ai eu un aperçu de ce que les prophètes décriraient comme étant la plus grande génération de missionnaires que le monde ait jamais connue (voir M. Russell Ballard, « La plus grande génération de missionnaires », Le Liahona, novembre 2002, p. 46). J’ai commencé à comprendre pourquoi il était nécessaire de lever la barre, afin que les missionnaires de partout puissent jouir de la protection, de l’inspiration et de la joie qui accompagne le Saint-Esprit. J’ai aussi commencé à comprendre pourquoi, en tant que parent, évêque, président de pieu ou autre, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aider les jeunes de l’Église à devenir dignes des bénédictions du service missionnaire.
Le président Hinckley a décrit ce qui arrive au cœur de chaque missionnaire qui dévoue sa vie et son travail au Seigneur, quand il a parlé de ses propres expériences missionnaires. C’était au début de sa mission et il était découragé. Le travail était dur et les gens n’étaient pas réceptifs. Cependant, il y a eu un moment où le découragement s’est transformé en engagement. Pour lui, ce qui a tout déclenché a été une lettre de son père qui disait, « Cher Gordon, j’ai eu ta lettre… Je n’ai qu’une seule suggestion à te faire : oublie-toi et mets-toi au travail. » Il a raconté ce qui est arrivé ensuite : « Je me suis agenouillé dans cette petite chambre… et je me suis engagé à essayer de me donner au Seigneur.
« Le monde entier a changé. Le brouillard s’est levé. Le soleil a commencé à briller dans ma vie. J’ai eu un nouvel intérêt. J’ai vu la beauté de ce pays. J’ai vu la grandeur des gens… Tout ce qui a pu m’arriver de bien depuis, je peux l’attribuer à cette décision prise dans cette petite maison » (Mike Cannon, « Missionary Theme Was Pervasive during Visit of President Hinckley », Church News, 9 sept. 1995, p. 4).
Le président Hinckley continue : « Vous voulez être heureux ? Oubliez-vous et abandonnez-vous à cette grande cause, et concentrez vos efforts au service d’autrui… » (Church News, 9 sept. 1995, p. 4).
À chaque jeune homme je dirai : « Veux-tu être heureux ? » Si oui, viens et joins-toi à nous ; nous sommes 52 000 et de plus en plus nombreux, et sers tes semblables comme missionnaire du Seigneur. Prends l’engagement de donner deux ans de ta vie au Seigneur. Cela changera tout. Tu seras heureux. Le brouillard se lèvera. Tu aimeras la culture et les gens que tu es appelé à servir. Le travail sera difficile, mais le service te procurera aussi une grande satisfaction et une grande joie. Si tu es fidèle pendant et après ta mission, en repensant à ta vie, tu diras : « Tout ce qui a pu m’arriver de bien depuis, je peux l’attribuer à cette décision prise de faire une mission et de donner ma vie au Seigneur. »
Le président Hinckley nous a rappelé que ce n’est pas seulement les jeunes frères qui ont droit à ces bénédictions. Les couples servent admirablement et l’on a grand besoin d’eux. Bien que les jeunes sœurs ne soient pas obligées de faire une mission, le président a dit : « Nous avons besoin de quelques jeune filles. Elles font un travail remarquable » (« Aux évêques de l’Église », Réunion deformation mondiale des dirigeants, 19 juin 2004, p. 27). Nous savons aussi qu’il y a quelques membres, qui pour des raisons de santé ou autres, sont dispensés honorablement du service missionnaire. Nous les aimons et savons que notre Père céleste les bénira en compensation, s’ils servent de manières différentes et vivent dignement.
Il y a un an, frère Ballard a demandé que les parents, les évêques et les présidents de branche, travaillent ensemble et aident au moins un jeune homme en plus de ceux qui seraient normalement prêts à servir, à devenir digne et à être appelé (voir « Un de plus », Le Liahona, mai 2005, p. 69). Beaucoup ont répondu présent. En tant que dirigeants, nous devrions aussi nous réengager à suivre cette requête.
Frères et sœurs, de nombreux bons évêques font depuis longtemps ce qu’a demandé frère Ballard. Il y a trente six ans, Frank Matheson, évêque, a appelé à la maison et m’a invité à son bureau. En raison de la situation mondiale, le nombre de missionnaires qu’une paroisse pouvait envoyer était limité, mais une possibilité de service s’est présentée, et il avait la responsabilité de recommander un missionnaire supplémentaire. Il m’a dit que lui et ses conseillers avaient prié. Il m’a dit qu’il avait ressenti que c’était le moment auquel le Seigneur voulait que je fasse ma mission. J’étais abasourdi. Jamais auparavant l’on ne m’avait dit que le Seigneur avait quelque chose à me faire faire. J’ai ressenti l’Esprit du Seigneur me témoigner que je devais partir, et que je devais partir à ce moment-là. J’ai dit à l’évêque : « Si le Seigneur veut que je fasse une mission, alors j’irai. »
Pour moi tout a changé. Le brouillard s’est réellement levé et le bonheur et la joie sont entrés dans ma vie. D’une manière ou d’une autre, chaque bonne chose qui m’est arrivée depuis ce jour est la conséquence de cet engagement de servir le Seigneur et ses enfants et de donner deux ans de ma vie à son service.
Je répète : Venez nous rejoindre. Venez et soyez purs. Venez et soyez heureux. Venez et découvrez la chose même dont le Seigneur a dit qu’elle a « le plus de valeur » (D&A 15:6), pour vous à cet instant de votre vie. Venez et faites partie de la plus grande génération de missionnaires que le monde ait jamais connue.
Ceci est l’œuvre du Seigneur. Notre Père céleste vit et son fils, Jésus-Christ, conduit et dirige cette œuvre aujourd’hui. J’en témoigne, au nom de Jésus-Christ. Amen.