Comment mieux prier
Avez-vous le sentiment que le temps que vous passez en prière enrichit et élève votre âme ? Une amélioration est-elle nécessaire?
Tous les gens qui sont sur terre aujourd’hui ont vécu un jour dans les cieux. Nous étions avec notre Père céleste. Nous le connaissions. Nous entendions sa voix. Nous l’aimions. Et bien que nous ayons été impatients de venir dans la condition mortelle pour continuer notre progression, nous avons dû regretter la séparation qui s’ensuivrait. Nous avons dû être désolés qu’un voile doive couvrir nos yeux et que les beaux souvenirs de notre vie doivent être estompés par l’oubli de la condition mortelle. Comme nous avons dû souhaiter rester proches de notre Père céleste ! Nous avons dû faire alliance avec ferveur de toujours chercher à le retrouver et de toujours communiquer avec lui.
Sans nul doute, la séparation a dû être adoucie lorsque notre Père céleste nous a promis que, si nous le recherchions en prière, il viendrait à nous.
Maintenant nous sommes ici. Nos souvenirs de notre vie pré-mortelle sont faibles et vagues. Nous avons oublié les choses que nous supposions ne jamais pouvoir oublier. Malheureusement et tragiquement, nous oublions même parfois notre Père céleste, que nous aimions si tendrement.
Avez-vous réfléchi à l’efficacité de vos prières, à vos efforts pour vous élever vers lui, dans cette existence mortelle ? Vous sentez-vous proches de votre Père céleste ? Avez-vous le sentiment que vos prières reçoivent une réponse ? Avez-vous le sentiment que le temps que vous passez en prière enrichit et élève votre âme ? Une amélioration est-elle nécessaire?
Donner plus de sens aux prières
Nos prières peuvent manquer de puissance pour beaucoup de raisons. Parfois, elles deviennent routinières. Nos prières deviennent creuses quand nous disons les mêmes mots de manières semblables encore et encore si souvent que les mots deviennent plus une récitation qu’une communication. C’est ce que le Sauveur a appelé de « vaines paroles » (voir Matthieu 6:7). Il a dit que ces prières ne seraient pas exaucées.
Notre prophète bien-aimé, Gordon B. Hinckley, a déclaré :
« Le problème, avec la plupart de nos prières, c’est que nous les faisons comme nous décrocherions le téléphone et commanderions de l’épicerie : nous passons notre commande puis nous raccrochons. Nous devons méditer, réfléchir, penser à ce que nous demandons puis parler au Seigneur comme un homme parle à un autre1. »
Est-ce qu’il arrive que vos prières se ressemblent et vous donnent une impression de déjà entendu? Vous est-il déjà arrivé de faire une prière machinalement, de débiter les paroles comme à la chaîne ? Est-ce que parfois vous vous ennuyez quand vous priez ?
Des prières qui exigent peu de réflexion de votre part méritent-elles beaucoup d’attention de la part de notre Père céleste ? Quand vous vous surprenez à faire des prières routinières, arrêtez-vous et réfléchissez. Méditez un moment sur les choses pour lesquelles vous êtes réellement reconnaissants. Cherchez-les. Elles ne doivent pas obligatoirement être extraordinaires ou glorieuses. Parfois nous devrions exprimer notre reconnaissance pour les choses petites et simples comme l’odeur de la pluie, le goût de notre plat préféré ou le son de la voix d’un être cher.
Le fait de penser à des choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants est un baume guérisseur. Cela nous aide à nous oublier. Au lieu de nous appesantir sur nos souffrances et nos épreuves, nous nous concentrons sur l’abondance du monde magnifique dans lequel nous vivons.
Pensez à ce dont vous avez vraiment besoin. Exposez vos buts, vos espoirs et vos rêves au Seigneur. Notre Père céleste veut que nous nous adressions à lui et que nous lui demandions son aide divine. Expliquez-lui les épreuves que vous rencontrez. Exprimez-lui vos justes aspirations.
Nos prières peuvent et doivent se concentrer sur les combats pratiques quotidiens de la vie. Si nous devons prier pour nos récoltes (voir Alma 34:24), alors pourquoi ne devrions-nous pas prier pour d’autres difficultés importantes que nous rencontrons ?
Certains croient que plus une prière est éloquente, plus elle est efficace. Trop souvent, ces prières sont moins destinées aux oreilles du Tout-Puissant qu’à l’auditoire. Voulez-vous communier avec l’Infini? Alors, adressez-vous à lui avec révérence et humilité. Ne vous préoccupez pas tant de savoir si vos paroles sont bien tournées. Préoccupez-vous plutôt de parler du fond du cœur.
Prier avec foi
Une autre raison pour laquelle beaucoup de prières ont peu de puissance est que nous manquons de foi. Nous nous adressons à notre Père céleste comme un enfant qui demande quelque chose à ses parents, sachant qu’ils refuseront. Sans foi, nos paroles ne sont que des mots. Avec la foi, nos prières nous mettent en prise avec les puissances du ciel et peuvent nous apporter un surcroît de compréhension, d’espérance et de pouvoir. Si, par la foi, les mondes ont été créés, alors, par la foi, nous pouvons créer et obtenir la réalisation de nos justes aspirations.
Qu’est-ce que la foi ? La foi est la confiance totale en ce qui est en conformité absolue avec la volonté du ciel. Lorsque nous combinons cette confiance avec une action absolue de notre part, nous avons la foi.
La foi sans les œuvres est morte. Parfois, nous attendons de notre Père céleste qu’il réponde à nos prières alors que nous n’avons fait que formuler une prière. Les portes des cieux seront à jamais fermées aux gens qui tendent les mains et attendent que les bénédictions leur tombent du ciel.
Les pouvoirs de la foi sont activées par l’action. Nous devons faire notre part. Nous devons nous préparer. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, et nous serons bénis dans nos efforts.
La prière est une affaire personnelle entre vous et votre Père céleste. Lui et vous savez quand vous avez fait votre possible. Ne vous inquiétez pas de savoir si votre possible est aussi bon que celui des autres. Cela n’a pas d’importance aux yeux de votre Père céleste.
Le défi de la prospérité
Peut-être l’un des plus grands défis que l’Église doive relever à notre époque est-il celui de la prospérité. Brigham Young (1801-1877) a dit :
« La plus grande crainte que j’ai concernant ce peuple c’est qu’il s’enrichisse et oublie Dieu… Ce peuple supportera les exactions des émeutiers, le vol, la pauvreté et toutes sortes de persécutions, et restera fidèle. Mais ma plus grande crainte est qu’il ne puisse pas supporter la richesse2. »
La prospérité peut nous rendre insensibles aux choses spirituelles. Elle peut nous donner l’illusion de la puissance. Quand nous sommes malades, nous pouvons aller voir un médecin et guérir. Quand nous avons faim, nous pouvons manger. Quand nous avons froid, nous pouvons nous réchauffer. En bref, nous pouvons résoudre nous-mêmes la plupart des problèmes de la vie : nous pouvons exaucer beaucoup de nos propres prières.
Du fait de la facilité relative avec laquelle beaucoup de gens gagnent leur pain quotidien, ils risquent de se laisser tromper et de penser qu’ils sont leurs propres sauveurs. Dans leur orgueil et leur folie, ils ont l’impression d’avoir peu besoin d’un Père céleste. Ils pensent peu au pouvoir qui a créé l’univers ou à l’Être qui a fait don de sa vie pour qu’ils puissent vivre.
Dans les Doctrine et Alliances, on nous met en garde contre ces idolâtres modernes : « Ils ne recherchent pas le Seigneur pour établir sa justice ; mais chacun suit sa propre voie, et selon l’image de son propre dieu, dont l’image est à la ressemblance du monde » (D&A 1:16).
Les gens qui adorent les choses de ce monde imploreront un jour leurs richesses de les sauver. Ce jour-là, ils mesureront la froideur de leur dieu et se rendront compte qu’ils se sont terriblement fourvoyés.
Nécessité de la charité
Une autre raison pour laquelle nos prières ont peu de puissance est que nous ne secourons pas les nécessiteux qui nous entourent. Le Livre de Mormon enseigne : « Si vous renvoyez les nécessiteux et les nus, et ne visitez pas les malades et les affligés, et ne donnez pas de vos biens, si vous en avez, à ceux qui sont dans le besoin – je vous le dis, si vous ne faites rien de cela, voici, votre prière est vaine et ne vous sert de rien » (Alma 34:28).
La disposition à aider les personnes dans la détresse a toujours été la marque des disciples du Christ. En fait, le Sauveur a enseigné que notre salut même dépend de notre degré de compassion (voir Matthieu 25:31-46). Si nous nous détournons des pauvres et des gens dans la détresse, pouvons-nous, à notre tour, supposer que notre Père céleste sera miséricordieux à notre égard ? Notre Père céleste agira envers nous, quand nous serons dans le besoin, comme nous agissons envers les nécessiteux.
Un modèle de prière
Dans Psaumes 37, David a révélé un processus inspiré de prière et de foi actives. C’est un processus graduel que nous pouvons tous suivre pour faire croître notre foi et rendre nos prières plus efficaces.
Ne pas se tourmenter est la première étape (voir verset 1, traduction littérale de la version du roi Jacques) Se tourmenter ici signifie s’inquiéter, ou se préoccuper de quelque chose. La première chose que nous devons faire, c’est arrêter de nous inquiéter. Quand nous nous inquiétons à propos de l’avenir, nous engendrons le malheur au présent. Un souci légitime peut nous amener à prendre des mesures qui s’imposent, mais nous inquiéter de choses auxquelles on ne peut rien peut nous paralyser et nous démoraliser.
Au lieu de vous inquiéter, faites tout votre possible, puis laissez les inquiétudes à votre Père céleste. Si votre cœur lui est acquis, il se chargera des inquiétudes et de la crainte. Nous devons apprendre à ne pas nous tourmenter.
La deuxième étape consiste à se confier en l’Éternel (voir verset 3). Pourquoi devons-nous nous confier en lui ? Parce qu’il est notre Père céleste aimant et infiniment sage. Parce qu’il est le dispensateur de tout bon don. Parce qu’il nous connaît et veut que nous soyons heureux, réussissions et retournions auprès de lui. Dieu est dans ses cieux. Il est parfait. Il nous aime.
Je me souviens des nombreuses fois où ma chère mère a confié ma sécurité à notre Père céleste. J’ai occupé le poste de quart-arrière dans l’équipe de football américain du lycée de East High School de Salt Lake City et d’arrière à l’université d’Utah. Je crois que pendant tout ce temps ma mère n’a jamais arrêté de prier pour ma sécurité. Elle avait confiance en notre Père céleste, confiance qu’il me protégerait de graves blessures pendant les matchs. J’ai eu mon lot de bosses et de bleus, mais je n’ai jamais eu de blessure grave.
Je suppose que ma mère a poussé un soupir de soulagement quand je lui ai dit que j’allais arrêter le football pendant une saison. J’ai eu un entretien avec mon évêque, Marion G. Romney, et je lui ai fait part de mon désir de faire une mission à plein temps. Mais cette brève saison sans souci a bientôt pris fin quand j’ai été appelé à servir dans la mission d’Allemagne et d’Autriche. Trois mois après mon arrivée à Salzbourg, la mission a pris le nom de mission de Suisse et d’Autriche.
C’était en 1937. Je suis arrivé à Salzbourg (Autriche) juste au moment où Hitler massait 300 000 soldats près de la frontière, pour l’« Anschluss », son invasion de l’Autriche.
Ma mère et mon père rassemblaient la famille pour s’agenouiller et prier matin et soir pour ma sécurité. Je sais que j’ai senti l’influence de ces prières. J’avais foi que mon Père céleste entendrait leurs prières. Je priais avec la foi qu’il préserverait ma vie.
Un mois avant l’invasion de l’Autriche par Hitler, j’ai été muté en Suisse. Mon témoignage est que nos prières avaient été exaucées.
On lit dans les Écritures : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Proverbes 3:5-6).
Pratiquer le bien est la troisième étape (voir Psaumes 37:3). Nous pratiquons le bien parce que nous sommes disciples du Christ. Nous pratiquons le bien parce que nous sommes membres de son Église. Nous pratiquons le bien parce que nous avons contracté des alliances solennelles de le servir comme lumière pour le monde. Notre Père céleste attend que nos actes servent de témoignage vivant de nos paroles. Si nous pratiquons le bien, le Seigneur peut bénir nos efforts.
Cela ne veut pas dire que nous ne devons jamais commettre de faute, car « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Le Seigneur demande que nous le cherchions d’un cœur humble, que nous nous repentions de nos péchés et que nous continuions de faire de notre mieux. Quand nous commettons des fautes, nous devons en tirer des leçons et nous efforcer de ne pas les refaire. Ce faisant, nous devenons de plus en plus semblables au Christ, de plus en plus des hommes et des femmes de Dieu.
Si nos actes sont en contradiction avec nos professions de foi, nos prières deviennent faibles. Si nous pratiquons le bien, le Seigneur peut agir par notre intermédiaire et faire fructifier nos efforts.
La quatrième étape consiste à faire de l’Éternel nos délices (voir Psaumes 37:4). Quel merveilleux enseignement ! Au lieu de nous inquiéter ou de murmurer parce que nos prières n’ont pas été exaucées, nous devrions faire de l’Éternel nos délices. Soyez reconnaissants. Soyez heureux. Sachez que le Seigneur, au moment qu’il jugera bon, réalisera vos justes aspirations – parfois de manières que nous pouvons prédire, parfois de manières absolument imprévisibles. Quelle magnifique recette de bonheur et de paix !
La cinquième étape consiste à recommander son sort à l’Éternel (voir verset 5). Quelles que soient vos inquiétudes, engagez-vous à respecter ses commandements. Frères, honorez votre prêtrise. Sœurs, attachez-vous aux principes de la lumière et de la vérité.
La sixième étape consiste à espérer en l’Éternel (voir verset 7). Parfois, le plus difficile est d’attendre. Le Seigneur a son calendrier, et bien que cela puisse nous décourager, son calendrier est toujours parfait. Quand nous espérons dans le Seigneur, nous lui permettons d’accomplir sa volonté à notre égard en son temps et à sa manière.
La prière apporte la lumière
Quand nous communions avec notre Père en une humble prière, notre cœur reçoit le doux déversement du Saint-Esprit. Le Seigneur nous dit : « Ce qui est de Dieu est lumière ; et celui qui reçoit la lumière et persévère en Dieu reçoit davantage de lumière ; et cette lumière devient de plus en plus brillante jusqu’au jour parfait » (D&A 50:24).
Les gens qui n’ont pas cette lumière sont sans cesse en butte à l’incrédulité. Ils ne peuvent pas comprendre les choses de Dieu parce que leur âme a peu de lumière. Par contre, quand notre âme se remplit de lumière, nous commençons à comprendre des choses jusque là obscures.
Vous vous rappelez l’expérience de Joseph Smith, le prophète avec les ténèbres et la lumière dans le Bosquet sacré. Lorenzo Snow (1814-1901) a rapporté une expérience personnelle :
« Deux ou trois semaines après mon baptême… je commençai à réfléchir au fait que je n’avais pas obtenu de connaissance de la véracité de l’œuvre…, et je commençai à me sentir très mal à l’aise. Je laissai mes livres, quittai la maison et errai dans les champs sous l’influence oppressante d’un esprit lugubre, inconsolable, tandis qu’un nuage de ténèbres indescriptibles semblait m’envelopper. J’avais l’habitude, à la fin de la journée, de me retirer pour prier en secret dans un bosquet, non loin de mon logement, mais cette fois je n’avais aucune inclination à le faire. L’esprit de prière m’avait quitté et les cieux semblaient peser comme du plomb au-dessus de ma tête. Enfin, me rendant compte que l’heure habituelle de ma prière en secret était arrivée, je décidai que je ne me dispenserais pas de mon service du soir et, comme m’acquittant d’une formalité, je m’agenouillai comme à l’habitude, et à l’endroit isolé coutumier, mais sans éprouver ce que je ressentais généralement.
« À peine avais-je ouvert les lèvres pour m’efforcer de prier que j’entendis un son, juste au-dessus de ma tête, comme le froissement de robes de soie, et aussitôt, l’Esprit de Dieu descendit sur moi, enveloppant complètement toute ma personne, me remplissant du sommet de la tête à la plante des pieds et quelle joie et quel bonheur je ressentis ! Nulle langue ne peut décrire le changement instantané de l’épais nuage de ténèbres mentales et spirituelles au déversement de lumière et de connaissance qui fut accordé à ce moment-là à mon intelligence. Je reçus alors la connaissance parfaite que Dieu vit, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et du rétablissement de la sainte prêtrise et de la plénitude de l’Évangile…
« … Cette nuit-là, quand je me retirai pour me reposer, les mêmes manifestations magnifiques se répétèrent et se poursuivirent plusieurs nuits de suite. Le doux souvenir de ces expériences glorieuses, aujourd’hui encore, les rappelle toutes fraîches à mon esprit, et exerce sur moi une influence inspirante qui pénètre tout mon être, et j’ai la certitude qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin de mon existence terrestre3. »
Mes frères et sœurs, tous ceux qui vont à leur Père éternel, le cœur brisé et l’esprit contrit, auront des expériences spirituelles. L’une des choses que nous devons faire dans la condition mortelle c’est chasser les ténèbres. Nous devons emplir notre âme de la lumière du Saint-Esprit.
Des bénédictions à la portée de tous
Les grandes bénédictions qu’on peut obtenir par la prière sont à la portée de tous. Les pauvres y ont autant accès que les riches. La vedette de cinéma n’a pas d’avantage par rapport au manœuvre. Nous sommes tous égaux dans notre capacité de nous approcher du trône de notre roi céleste.
Le Sauveur nous dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).
En nous adressant à notre Père céleste au nom du Christ, nous ouvrons les écluses des cieux. Nous pouvons recevoir de lui vérité, lumière et connaissance.
La prière est la porte par laquelle nous commençons à apprendre les choses célestes et éternelles. Nous ne serons jamais seuls tant que nous saurons prier.
Je désire ardemment que les membres de l’Église s’interrogent sur la manière dont ils prient. Je prie pour que nous élevions toujours notre voix vers notre Père céleste et que nous remplissions notre âme de lumière divine.
Tiré d’un discours donné lors d’une réunion spirituelle à l’université Brigham Young le 21 janvier 2003.