Les provisions ou la dîme ?
C’était la première année où je travaillais pour une société de produits cosmétiques. À cette époque, j’étais divorcée et je vivais seule avec mes deux enfants. En décembre, la société a envoyé à chaque vendeur de grands cartons contenant la marchandise de Noël que nous devions vendre pendant les fêtes. Cependant, cela voulait dire qu’une somme importante avait été retirée de mon salaire. Après avoir calculé mes dépenses mensuelles et la dîme, j’avais assez pour faire vivre trois personnes, mais seulement pendant une semaine. Et cet argent devait payer les provisions du mois entier, plus le carburant de la voiture dont j’avais besoin pour mon travail.
Lorsque notre instructeur au foyer est venu, je lui ai expliqué notre situation. Je lui ai dit que je ne pourrais pas payer ma dîme parce que, si je le faisais, je ne pourrais pas nourrir mes enfants. Mon instructeur au foyer fidèle m’a conseillé de payer la dîme. Il m’a recommandé de le faire fidèlement et m’a dit que le Seigneur me bénirait sûrement. Ce frère s’était toujours distingué par sa fidélité et son sérieux. Je lui ai dit, en plaisantant : « Si je ne peux pas acheter des provisions, je viendrai chez vous. » Mais je lui faisais confiance et je ne voulais pas le décevoir en ne suivant pas son conseil. Alors j’ai payé une dîme complète.
Lorsque, en début de mois, j’ai présenté ma marchandise de Noël, j’ai pu en vendre beaucoup. À la fin du mois, j’avais vendu tous les articles de Noël et toute la marchandise que j’avais en stock depuis plusieurs mois. Si j’avais eu plus de produits disponibles, j’aurais probablement pu les vendre aussi.
La promesse de mon instructeur au foyer s’était entièrement accomplie. Le Seigneur a réellement ouvert les écluses des cieux. Nous avions plus d’argent que nécessaire pour ce mois-là. Plus tard, j’ai demandé à mes collègues comment s’étaient passées leurs ventes de Noël. Elles n’étaient pas satisfaites. À l’époque, une récession avait causé une chute importante des ventes de l’industrie cosmétique.
Je suis profondément reconnaissante à cet instructeur au foyer de m’avoir donné ce bon conseil. Depuis, j’ai toujours eu un fort témoignage de la dîme. Quand je rends visite à des sœurs qui pensent avoir trop peu d’argent pour payer la dîme, je rends témoignage en leur disant combien nous serons bénis si nous le faisons.
Charlotte Arnold est membre de la paroisse d’Essen, pieu de Dortmund (Allemagne).