Jusqu’au revoir
Tombeaux scellés
Les affirmations de cette brochure commerciale m’ont paru invraisemblables et presque risibles, mais elles m’ont rappelé une promesse qui est garantie pour l’éternité.
Le lendemain du décès de mon père, ma mère, mes frères et sœurs et moi-même avons dû nous rendre dans une entreprise de pompes funèbres pour prendre les dispositions en vue des obsèques. Il nous fallait choisir un cercueil et un caveau dans lequel le cercueil serait placé.
Tandis que nous étudiions les possibilités, j’ai remarqué une publicité qui faisait la promotion d’un caveau. Elle prétendait, entre autres, que ce caveau se scellait automatiquement et que ce sceau était garanti pendant soixante-quinze ans. Malgré la solennité du moment, cette garantie m’a amusé.
« Qui va vérifier le sceau dans soixante-quinze ans ? » me suis-je demandé. « Et si quelqu’un le fait et constate que le sceau n’a pas tenu, qui touchera la prime de garantie? Et au fait, quelles chances ce caveau a-t-il de rester scellé ? »
À ce moment de ma réflexion, j’ai pensé à un autre tombeau, celui qui est décrit dans Matthieu 27. Ce tombeau, qui était un sépulcre à une époque et dans un lieu éloignés, avait une ouverture fermée d’une grande pierre :
« Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate.
« Et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : ‘Après trois jours, je ressusciterai.’
« Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
Pilate leur dit : « Vous avez une garde ; Allez, gardez-le comme vous l’entendrez.
« Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre » (Matthieu 27:62-66).
De tous les ordres jamais donnés par les rois, les généraux et les souverains dans l’histoire, celui de Pilate de faire garder le tombeau était sans doute le plus futile.
Quelle chance ce tombeau avait-il de rester scellé ? En réalité, les soldats n’avaient aucun moyen d’exécuter cet ordre et il était impossible d’empêcher le tombeau de s’ouvrir : « Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; Car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus » (Matthieu 28:2).
Parce que ce tombeau s’est ouvert, tous les caveaux, toutes les tombes et tous les sépulcres qui ont jamais été scellés s’ouvriront. C’est garanti.
C’est le Rocher de notre salut qui nous délivrera de la mort et de l’enfer. Il est « la résurrection et la vie » (Jean 11:25). Grâce à lui « l’enfer va livrer ses esprits captifs, et la tombe va livrer ses corps captifs, et le corps et l’esprit des hommes seront rendus l’un à l’autre ; et c’est par le pouvoir de la résurrection du Saint d’Israël » (2 Néphi 9:12).