Nous parlons du Christ
Buvez abondamment l’eau vive
« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif » (Jean 4:14).
Mon métier m’emmène dans des collectivités, un peu partout dans le monde, où les gens n’ont pas accès à l’eau potable. Notre groupe travaille avec les administrations locales et les habitants pour mettre en place des sources durables d’eau pure et potable comme des puits et des captages d’eau de source ou de pluie.
Ces projets d’alimentation en eau améliorent considérablement la qualité de la vie. Ils ont un effet positif considérable sur la santé parce que l’eau pure permet d’enrayer la typhoïde, le choléra et d’autres maladies liées à l’insalubrité de l’eau. L’économie en profite également parce que les parents et les enfants, qui passaient auparavant leur temps à transporter de l’eau, peuvent dorénavant exercer un métier ou poursuivre des études. Même dans les localités qui connaissent des problèmes nombreux et divers, les gens disent toujours que l’eau potable est ce qu’ils aimeraient le plus avoir.
Le Sauveur a passé son ministère terrestre à une époque et en un lieu où les gens comptaient sur les puits pour avoir de l’eau. Quand il a instruit la femme au puits en disant : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif » (Jean 4 :14), était-il aussi en train de dire que son Évangile assouvit de manière permanente nos besoins les plus essentiels ? C’est ce que je crois.
Je serai éternellement reconnaissant envers une Kenyane qui m’a enseigné ce que signifie être disposé à travailler pour avoir de l’eau. Je l’ai rencontrée lors d’une cérémonie qui suivait l’installation d’un puits dans son village. Pleine de gratitude, elle m’a dit que le nouveau puits faisait passer la distance qu’elle devait parcourir tous les jours pour chercher de l’eau de 15 km à un kilomètre et demi. La disponibilité qui s’offrait maintenant à elle la comblait de joie.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce que j’éprouverais si je devais, moi, faire un kilomètre et demi à pied pour avoir de l’eau. J’étais impressionné par le fait qu’elle mettait tout son travail de côté, des tâches ménagères au jardinage, pour faire le trajet et chercher de l’eau. Elle savait qu’elle ne pouvait pas faire le reste sans faire cela. J’ai pensé que son fardeau était bien lourd. Il faut de la force et de l’endurance pour porter de l’eau. Néanmoins, pour le bien de sa famille, elle était disposée à faire quinze kilomètres à pied tous les jours pour aller en chercher.
Je me demande si nous, qui avons l’eau potable directement au robinet, nous ne nous attendons pas parfois à aller au Christ aussi facilement qu’en tournant le robinet pour remplir notre verre d’eau. Ou sommes-nous au contraire disposés à laisser de côté nos autres tâches, même importantes, pour chercher à connaître Jésus-Christ et son Père ?
Je sais que la source d’eau vive que nous offre le Sauveur ne s’assèche jamais, qu’elle est pure et vivifiante. Si nous allons à lui avec une coupe vide, il la remplit, souvent bien au-delà de notre capacité de recevoir. Il est véritablement l’eau vive, la manifestation de l’amour de Dieu.
Qu’est-ce que l’eau vive ?
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L’eau vive est l’Évangile de Jésus-Christ.
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« La source d’eau vive … est une représentation de l’amour de Dieu » (1 Néphi 11:25).
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L’eau vive peut nous apporter la « vie éternelle » (Jean 4:14 ; D&A 63:23).