2012
Mon premier appel dans l’Église
Septembre 2012


Histoires racontées lors de la conférence

Mon premier appel dans l’Église

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Dieter F. Uchtdorf

Ma famille et moi appartenions à la branche de l’Église de Francfort, en Allemagne. Nous avions la bénédiction de côtoyer beaucoup de gens formidables dans notre petite branche. L’un d’eux était frère Landschulz, notre président de branche…

Un dimanche, le président Landschulz demanda à me parler…

Il me fit entrer dans une petite salle de classe, notre église n’ayant pas de bureau pour le président de branche, et il m’appela comme président du collège des diacres.

« C’est un poste important », dit-il et il prit le temps de m’expliquer pourquoi. Il me dit ce que le Seigneur et lui attendaient de moi et comment je pouvais recevoir de l’aide.

J’ai peu de souvenirs quant à ce qu’il a dit, mais je me souviens de ce que j’ai ressenti. Un Esprit divin et sacré remplit mon cœur tandis qu’il parlait. Je pus sentir que c’était l’Église du Sauveur et que l’appel qu’il me proposait était inspiré par le Saint-Esprit. Je me souviens qu’en sortant de cette minuscule salle de classe, je me sentait nettement plus grand qu’auparavant…

J’étais honoré, je voulais travailler du mieux que je pouvais et ne décevoir ni mon président de branche ni le Seigneur.

Je comprends maintenant que le président de branche aurait pu se contenter de faire de cet appel une simple formalité. Il aurait pu simplement me dire entre deux portes ou pendant une réunion de prêtrise que j’étais le nouveau président du collège des diacres.

Au lieu de cela, il a passé du temps avec moi et m’a aidé à comprendre non seulement le contenu mais aussi, et c’est bien plus important, la raison d’être de cet appel.

C’est un exemple pour moi du pouvoir que détiennent les dirigeants de la prêtrise, pouvoir de motivation qui éveille l’esprit et inspire à agir.

Voir Dieter F. Uchtdorf, deuxième conseiller dans la Première Présidence « La raison du service dans la prêtrise », Le Liahona, mai 2012, p. 58.

Questions pour la réflexion :

  • Comment êtes-vous fortifié en acceptant les appels dans l’Église ? Comment les gens que vous servez sont-ils eux aussi fortifiés ?

  • Que pouvez-vous faire pour vous préparer à accepter un appel dans l’Église même quand vous êtes très occupé ?

Vous pourriez noter vos réflexions dans votre journal ou en discuter avec d’autres personnes.

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