Des alpagas en fuite !

Par Romney P., douze ans (Californie, États-Unis)

Le dernier alpaga refusait de bouger. Que devais-je faire ?

« Père céleste, je te prie maintenant de me guider et de me protéger chaque jour » («Heavenly Father, Now I Pray », Children’s Songbook, p. 19).

L’été dernier, je travaillais pour ma voisine. Elle a un important élevage d’alpagas, tout à côté de son verger de noyers. Les alpagas ressemblent à des lamas, mais ils sont plus petits.

Mon travail consistait à nettoyer leurs box tous les jours. J’aimais ce travail, même s’il n’était pas facile.

Par une chaude après-midi d’été, quand je suis arrivé, ma voisine était partie. Ce n’était pas grave. Elle m’avait déjà proposé de nettoyer les box au moment qui me convenait, même en son absence.

Pendant que je nettoyais, l’un des alpagas a renversé la barrière. En quelques secondes, les quatorze alpagas s’étaient enfuis dans le jardin et dans le verger ! C’était incroyable ! J’en étais malade. Comment pourrais-je arriver à les faire rentrer, à moi tout seul ?

Je me suis précipité aussi vite que j’ai pu pour les rassembler, un ou deux à la fois. Un quart d’heure plus tard, mon cœur battait la chamade d’avoir tant couru, mais le dernier était enfin rentré dans son box. Ouf !

Ensuite je me suis retourné et j’ai vu une femelle alpaga gestante, allongée à côté d’un arbre fruitier, à dix mètres de moi. Zut. Encore une à faire rentrer. J’ai essayé de lui faire peur pour qu’elle rentre dans son box mais elle refusait de bouger. J’ai alors essayé de la tirer avec un harnais et une corde que j’avais trouvés dans le garage. Sans succès. Elle était couchée là, comme un monceau de briques gigantesque. Contrarié, j’ai poussé un gros soupir. Que pourrais-je essayer d’autre ?

C’est alors que je me suis souvenu qu’il y avait toujours moyen de demander de l’aide, quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Je me suis agenouillé pour prier. Aussitôt ma prière terminée, j’ai ouvert les yeux : j’avais du mal à croire ce que je voyais. L’alpaga marchait de son propre gré en direction du box. J’ai ouvert la barrière et elle est rentrée sans hésitation.

En pédalant vers la maison, je souriais. Je savais que notre Père céleste avait répondu à ma prière.