Les saints des derniers jours nous parlent
S’il vous plaît, ne passez pas cette chanson
Illustrations Bradley H. Clark
Il y a quelque temps, ma famille et moi vivions à Veracruz, au Mexique, où mes enfants allaient à l’école élémentaire. Tous les matins, pendant que j’aidais mes enfants à se préparer pour l’école, nous écoutions la radio, la station la plus populaire de la ville, qui avait une émission très agréable présentée par un jeune animateur.
Nous avons commencé à entendre une musique très entraînante. En faisant un peu plus attention aux paroles, je me suis rendu compte que ce qu’elles disaient, bien que ce ne soit pas vulgaire, était suggestif et grossier.
J’ai dit avec détermination à mes enfants : « Nous ne pouvons pas écouter ce genre de langage. » Ils n’avaient peut-être pas prêté attention aux paroles de la chanson, mais ils avaient fait suffisamment attention à la musique pour la fredonner.
Me voyant couper le son de la stéréo, ils m’ont demandé ce que je faisais. « Je vais demander à l’animateur de retirer cette chanson de l’émission. » Leur étonnement m’a encouragée à aller jusqu’au bout.
Ils n’y croyaient pas, et moi non plus, mais j’ai saisi le téléphone et j’ai appelé la station de radio. Je ne m’attendais pas à avoir une réponse mais, à ma grande surprise, l’animateur que nous venions d’entendre dans l’émission a répondu à mon appel presque immédiatement.
Je lui ai dit que je n’étais pas d’accord pour écouter cette chanson car beaucoup de familles allumaient la radio à cette heure de la matinée. Il m’a demandé par quoi je lui suggérais de la remplacer, mais son comportement était si courtois que je lui ai simplement demandé de ne pas diffuser cette chanson quand les enfants se trouvaient à la maison.
Je n’ai jamais su si mon appel était passé à l’antenne, mais j’étais reconnaissante que l’animateur m’ait écoutée. Et, durant les jours qui ont suivi, j’ai constaté que l’on avait accédé à ma requête.
Cette expérience m’a confirmé que nous devons être courageux lorsqu’il nous appartient de prendre des décisions et de faire le nécessaire pour protéger nos enfants des influences négatives. Quand nous le faisons, le Saint-Esprit peut continuer à être notre compagnon constant.