Voix des Membres
Les vitres du temple
Ma femme et moi sommes missionnaires à plein temps dans la l’interrégion des Caraïbes depuis quelques mois et apprécions l’opportunité de travailler dans cette région. Nous aimons les saints des derniers jours que nous rencontrons et sommes édifiés par leur foi et leur amitié. Aucun de nous ne connaissait l’espagnol avant notre affectation et avons travaillé dur pour comprendre et communiquer dans cette nouvelle langue. Malgré ces efforts, nous continuons à nous battre avec l’espagnol.
Alors que je me demandais pourquoi j’avais été affecté à un endroit où je ne pouvais pas communiquer avec les autres, je me suis souvenu de quelque chose au sujet du temple où nous servions près de chez nous. Dans ce temple, il y a une petite chapelle à côté des fonts baptismaux et à l’avant se trouvent plusieurs grandes vitres qui s’étendent du sol au plafond, permettant aux gens de regarder les ordonnances en cours. Un jour, j’ai remarqué une imperfection dans l’une des vitres et je me suis demandé pourquoi cette vitre imparfaite était toujours là. Je ne pouvais détecter aucun défaut dans les autres vitres et je me demandais pourquoi celle-ci était autorisée à rester.
En réfléchissant à cela, la pensée m’est venue à l’esprit que même si elle avait une imperfection, la vitre remplissait toujours la fonction qu’on lui avait qu’on lui avait attribuée, permettre aux gens de voir les ordonnances. Les gens dans la chapelle regarderaient au-delà de l’imperfection et seraient reconnaissants que la vitre fasse ce qu’on lui avait demandé de faire, même si elle n’était pas parfaite.
En 1995, Russell M. Nelson nous a alors enseigné comment être parfait. Alors qu’il confirmait le commandement du Seigneur d’être parfait 1 , il nous rappela que devenir parfait comme Christ est parfait n’est pas quelque chose qui viendrait facilement, rapidement, ou même dans cette vie. Il nous encouragea ainsi : « faisons de notre mieux pour nous améliorer chaque jour. Quand nos imperfections apparaissent, nous pouvons continuer d’essayer de les corriger. Nous pouvons faire preuve de plus d’esprit de pardon pour nos défauts et ceux de nos êtres chers. » 2
Ces pensées m’encouragent à continuer d’essayer, malgré l’incapacité de communiquer. Peut-être que, comme la vitre, les gens que je sers verront au-delà de mes imperfections et seront aidés par le service fourni.