Voix des Membres
Soyez conscient des bénédictions qui vous entourent
Ce n’est que plus tard dans la vie, dans un moment de réflexion délibérée, que j’ai pris conscience des bénédictions qui m’avaient été présentées à travers l’interconnexion que nous avons en tant qu’êtres humains. C’est à ce moment que j’ai commencé à compter mes bénédictions.
Cela a commencé à la fin des années 1970, au début des années 1980, lorsque j’ai déménagé d’Eleuthera, aux Bahamas, à la capitale de New Providence pour vivre avec le frère de ma mère et sa famille.
Nous vivions dans un quartier appelé Mount Vernon et c’est là que j’ai rencontré Marge et Larry McCombs et leurs deux enfants, Mark et Dienna. Nos deux familles se sont immédiatement liées d’amitié et nous avons rapidement été invités à l’église. Peu importe le fait que ma famille était profondément ancrée dans la croyance adventiste du septième jour et que je fréquentais une école qu’ils parrainaient.
Au moment où je suis entré dans la maison de location de la rue West Bay, qui servait aussi bien de chapelle et de maison pour les missionnaires, j’ai ressenti l’Esprit pour la première fois de ma vie et j’ai été converti.
Quand ma famille a vu à quel point je m’impliquais dans l’Église, elle a insisté pour que j’arrête d’y assister. Pour honorer mes parents, exactement comme l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours me l’enseignait, j’ai décidé de continuer à fréquenter avec ma famille l’Église adventiste du septième jour le samedi, puis aussi l’Église de Jésus-Christ avec la famille McCombs. Cela a fonctionné pendant un certain temps, mais quand j’avais environ 14 ans, ma famille a mis fin à ma fréquentation du dimanche. L’esprit brûlait fort dans mon cœur et j’étais reconnaissant envers les McComb, les dirigeants de l’Église et les camarades de classe qui continuaient de m’inviter à un cours du séminaire.
Après mes 18 ans, j’ai demandé à Larry de me baptiser. Peu de temps après, après un cours du dimanche soir au séminaire, je me suis fait baptiser dans leur piscine. Anton Ferrier, qui était alors président de branche, m’a conféré le don du Saint-Esprit. C’était un jour parfait pour l’accomplissement de la bénédiction tant attendue du baptême.
J’ai ensuite fréquenté Brigham Young University-Hawaii, sans le soutien de ma famille. Je n’ai pas eu de leurs nouvelles pendant les années suivantes, mais au fur et à mesure que je leur tendais la main, le pardon a fleuri.
Mon père a envoyé de l’argent pour m’aider à terminer mes études en vue d’un baccalauréat en travail social et j’ai continué à être bénie alors que je choisissais de servir dans la mission hispanophone, Texas, Corpus Christi.
Je n’ai jamais regretté ma décision en trente-sept ans. Je sais que cet Évangile est vrai et qu’il a continuellement béni ma vie. Je remarque la main du Seigneur dans ma vie par l’intermédiaire de personnes comme la famille McComb et d’autres, et j’espère que ma lumière de l’Évangile est assez brillante pour encourager les autres à ressentir l’amour du Sauveur. Je vous encourage à chercher ceux qui partagent son amour, puis à écouter l’Esprit et à faire confiance à vos sentiments, car c’est là que se trouve la vraie joie.