Les jeunes d’Afrique Australe posent leurs questions

Lors d’une réunion spirituelle en face à face avec les jeunes de toute l’interrégion, Ronald A. Rasband a invité les jeunes à poser les questions qui les préoccupent. Frère et sœur Rasband, les membres de la présidence de l’interrégion d’Afrique Australe et d’autres dirigeants ont aidé à répondre aux questions. Dans les prochains numéros, nous présenterons certaines des questions posées et les conseils qui ont été prodigués.

Ce trimestre, nous aborderons les questions liées à la santé mentale.

Question : Question : Comment puis-je me débarrasser des pensées négatives qui me viennent sans cesse à l’esprit ?

Réponse : Il est inévitable que des pensées négatives nous viennent à l’esprit de temps à autre. Cependant, nous décidons de ce que nous faisons de ces pensées : soit nous les entretenons continuellement, soit nous essayons de les remplacer par des pensées positives. Garder des pensées positives n’est pas facile, mais cela est possible et apporte des bénédictions. Des pensées pures et positives vous aideront à être plus heureux et à bénéficier de l’influence de l’Esprit.

« Que ton assurance devienne grande en la présence de Dieu,» et « le Saint-Esprit sera votre compagnon constant » (Doctrine et Alliances 121:45-46).

« Lorsque vous apprenez à contrôler vos pensées, vous pouvez vaincre des habitudes, même des habitudes personnelles dégradantes. Vous pouvez prendre courage, vaincre la peur et avoir une vie heureuse ».¹

Votre esprit est comme une scène, et il ne peut y avoir qu’une seule pensée sur la scène à la fois. Nous vous recommandons d’avoir un cantique ou une autre phrase édifiante que vous pouvez utiliser pour chasser les pensées négatives de la scène et les remplacer par des pensées positives.

Si vous êtes aux prises avec des pensées répétées et indésirables de détresse ou de désespoir, il se peut que vous souffriez de dépression. Consultez la documentation sur le site web de l’Église à l’adresse ChurchofJesusChrist.org, puis sélectionnez Faire face aux défis de la vie, puis Santé mentale.

Dans la plupart des pays, vous pouvez appeler un numéro de téléphone gratuit pour recevoir des conseils gratuits par téléphone. Nous vous encourageons à rechercher en ligne l’option qui est disponible dans votre pays et à passer un coup de fil si vous pensez pouvoir en bénéficier.

Il y a des gens dans votre paroisse et votre communauté qui se soucient de vous et qui sont là pour vous apporter de l’amour, de l’aide et du soutien. Surtout, n’oubliez pas que le Seigneur vous aime et qu’il est toujours là pour vous, à chaque instant de la journée, quoi qu’il arrive.

Question : Comment puis-je éviter l’anxiété afin de pouvoir faire connaître le Livre de Mormon aux gens ?

Réponse : Il est tout à fait normal de se sentir anxieux à l’idée de faire connaître l’Évangile à quelqu’un. Ce qui est important est de le faire quand même !

Le président Thomas S. Monson (1927-2018) a dit un jour : « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais sa maîtrise. Souvenez-vous que tous les hommes [et toutes les femmes] ont leurs craintes, mais ceux qui les affrontent avec dignité ont aussi du courage. »²

Il n’est pas nécessaire de surmonter ses peurs avant de faire connaître l’Évangile. Si c’était le cas, l’Église serait en effet très restreinte ! Priez le Seigneur de vous aider à affronter vos peurs et à faire connaître l’Évangile à un ami.

Rappelez-vous que vous ne serez pas dans un débat de connaissances avec cette personne. Vous lui expliquerez simplement la joie que vous ressentez grâce à l’Évangile et vous l’inviterez à venir à l’église avec vous ou à lire le Livre de Mormon et à prier à ce sujet.

Votre cœur peut battre rapidement, votre estomac peut se nouer, mais si vous prenez cette mesure, vous faites preuve de courage.

Pour plus d’inspiration, consultez le discours du président Monson, « Un appel au courage », donné lors de la conférence générale d’avril 2004.

Question : Que faire lorsque l’on a des parents narcissiques qui ajoutent de la pression à notre vie et ne comprennent pas que l’on est humain et que l’on fait aussi des erreurs ?

Réponse : Si vous vivez dans un foyer avec de tels parents, il se peut que vous souhaitiez ressentir plus d’amour, plus d’acceptation ou plus de soutien que vous n’en recevez. Il se peut que vous luttiez contre l’anxiété ou que vous ressentiez le besoin de vous prouver à vous-même que vous êtes très productif ou que vous accomplissez beaucoup de choses.

Vous pouvez ressentir le besoin d’être parfait pour plaire à vos parents. Ou vous pourrez vous sentir épuisé par leurs attentes irréalistes. Le conseil que nous vous donnons ici est de réfléchir chaque jour à cette vérité importante : le meilleur de vous-même suffit. Votre valeur ne dépend pas de la personne à qui vous plaisez ou de ce que vous réalisez. Vous êtes parfaitement aimable parce que vous êtes vous-même.

Commencez à demander au Seigneur, par la prière, de vous apprendre qui vous êtes vraiment. Plus vous comprendrez à quel point vous êtes infiniment aimé et précieux, plus cela vous donnera la force de faire face aux difficultés à la maison. Bonnie L. Oscarson a dit : « La véritable source vers laquelle nous devrions nous tourner pour découvrir notre valeur est notre Père céleste… Ce qui me réconforte le plus, c’est de savoir qui je suis. »³

Consultez l’article ‘Ce que vous valez et comment le savoir’ de Hadley Griggs - présenté dans le magazine New Era de juillet 2017, pour obtenir d’autres idées sur la façon d’accroître votre estime de soi.

Question : Comment savoir si le Père céleste a pardonné mes péchés ?

Réponse : Le pardon viendra lorsque vous aurez respecté les exigences du repentir telles que la recherche du pardon, ressentir du chagrin pour le péché, respecter les commandements, réparer le tort dans la mesure du possible, abandonner et confesser le péché.

Les péchés graves doivent être confessés auprès de votre évêque ou votre président de branche ; les péchés moins graves ne peuvent être confessés qu’auprès du Père céleste. (Voir plus de détails dans ‘Questions et réponses’, New Era, novembre 2005).

Certaines personnes sont plus dures envers elles-mêmes que le Seigneur ne l’est envers elles.

Tad Callister dit : « Si vous ressentez l’Esprit quand vous priez, lisez les Écritures, enseignez, rendez témoignage ou à n’importe quel autre moment, c’est la preuve que vous avez reçu le pardon ou bien que le processus de purification est en cours, car l’Esprit ne demeure pas dans un temple qui n’est pas saint » (voir Alma 7:21).⁴

« Si nous ressentons l’Esprit du Seigneur, nous pouvons avancer avec confiance que nous avons été purifiés ou que le processus de purification opère son miracle divin dans notre vie. La promesse est certaine - si nous faisons de notre mieux pour nous repentir, nous serons purifiés de nos péchés et notre culpabilité sera finalement balayée, parce que l’expiation du Sauveur est descendue non seulement en dessous de nos péchés mais aussi de notre culpabilité. Nous serons alors en parfaite paix avec nous-mêmes et avec Dieu. »⁵