Message des dirigeants locaux
Le rétablissement est pour tous
Josey a été remplie de l’esprit de l’œuvre missionnaire après son baptême en avril 2023. Elle voulait partager la joie et le bonheur qu’elle ressentait avec les autres, et cela signifiait à peu près tout le monde qu’elle rencontrait. Elle a partagé son témoignage avec des amis, des parents et même des chauffeurs de taxi. Elle était loin de se douter que son témoignage, et son désir de le partager, lui fourniraient un moyen qui la sauverai d’une situation très difficile à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Son parcours vers le baptême n’a pas été facile. Née au Togo, elle a rencontré l’Église pour la première fois lorsqu’elle était jeune fille, mais elle a été empêchée de se faire baptiser par des membres de sa famille. En prenant de l’âge, elle a déménagé à Accra, au Ghana, et avec un ami, elle a décidé qu’ensemble, ils devaient trouver une église. « Nous avons décidé d’aller à l’église parce que nous voulions vraiment trouver Dieu », dit-elle. « J’ai commencé à prier et j’allais dans la brousse et je parlais aux arbres. »
Un jour, son ami est venu la voir et lui a dit qu’il avait trouvé une église qu’il voulait qu’ils fréquentent. Josey lui a demandé de quelle église il s’agissait et il a répondu : « Ce sont les gens qui portent du blanc et du noir. » Elle lui a dit qu’elle avait déjà été dans cette église. « Je sais que c’est une bonne église. »
Josey se rendit à l’église et se sentie comme si elle était là où elle devait être. Elle a commencé à rencontrer les missionnaires et s’est rapidement fait baptiser. « J’ai retrouvé l’église, et je suis ici. J’ai de nouveau une famille, des gens que j’aime. » Elle est maintenant membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et elle veut que tout le monde le sache !
Son désir de partager l’Évangile l’a bénie lorsqu’elle a été confrontée à une difficulté avec les douaniers à la frontière.
Le père de Josey est décédé alors qu’il vivait en Côte d’Ivoire. Josey et son frère ont été chargés de ramener le corps de son père au Togo pour l’enterrement. Ils ont dépensé tout l’argent que leur famille avait rassemblé pour louer une ambulance pour le transport pendant 14 heures de la Côte d’Ivoire au Togo. Elle a pu parler de l’Évangile et de son témoignage au chauffeur d’ambulance et à son frère alors qu’ils conduisaient jour et nuit sur des routes cahoteuses. Elle a même parlé de l’Évangile à son père, sentant que son esprit l’écouterait aussi.
Lorsqu’ils ont atteint la frontière ghanéenne, l’agent des douanes ne les a pas laissés passer. Elle l’a supplié de les laisser passer car ils avaient déjà passé beaucoup de temps sur la route et le voyage n’était pas facile. Elle craignait également que la climatisation de l’ambulance ne soit pas assez forte pour empêcher le corps de se détériorer. Mais quand même, l’officier ne les laissait pas passer.
Parce qu’elle n’avait pas d’argent, l’agent a finalement dit qu’ils pouvaient partir si elle lui donnait un de ses biens. Elle a sorti une brochure qui racontait l’histoire du rétablissement de l’Évangile et y a écrit son nom et son numéro de téléphone. « C’est tout ce que j’ai, mais cela vaut plus que de l’argent, alors vous pouvez le garder », a-t-elle déclaré. « Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, vous pouvez m’appeler plus tard, ou si tout ce que vous voulez, c’est de l’argent, appelez-moi et je vous l’apporterai plus tard. » Il prit la brochure et la laissa passer.
Elle n’était pas sûre que l’agent ait jamais lu la brochure, mais sa foi a influencé le conducteur de l’ambulance. « Je vais visiter votre église », dit-il. « J’aime votre esprit et cela m’a aidé à aller jusqu’au Togo. »