Version numérique uniquement : Jeunes adultes
Les vérités qui m’ont aidées à avoir confiance dans le pouvoir du Sauveur de me changer
L’auteur vit aux Samoa.
En acceptant le pouvoir guérisseur du Sauveur, nous pouvons progresser et changer.
Vous arrive-t-il de penser que vous avez échoué trop souvent ? Que ça ne sert à rien de recommencer et d’essayer à nouveau, parce que vous continuerez de faire les mêmes erreurs ?
Je me souviens d’un jour où je me sentais désespérée et paralysée. Je me lamentais auprès de ma meilleure amie à propos d’une faiblesse personnelle. Une faiblesse que j’ai le sentiment d’avoir toujours eue.
J’étais abattue et, honnêtement, je ne voulais même pas essayer de me relever. Cela faisait deux ans que je me préparais à recevoir ma dotation et à partir en mission, mais mes difficultés m’empêchaient d’avancer. Je ne me sentais même pas digne de continuer d’être membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Ce soir-là, j’avais juste envie d’abandonner. Mais l’amour et le soutien de mon amie m’ont rappelé quelques expériences qui maintiennent la force de mon témoignage et m’aident à avoir confiance dans le pouvoir du Sauveur de me changer.
Peut-être qu’elle vous aideront aussi.
Le repentir, clé du progrès
Je dois être honnête : je n’ai pas toujours cru à la promesse de Jésus-Christ qu’il peut « rendre fortes […] les choses qui sont faibles » (Éther 12:27). J’avais l’impression d’avoir commis trop de fautes et que sa promesse de pardon ne m’était pas accessible.
Mais mon approche pour surmonter la faiblesse a changé quand j’en ai appris davantage sur le don du repentir. Le président Nelson a enseigné que « le repentir est la clé du progrès ». Le repentir n’est pas quelque chose que nous faisons une fois que nous nous sommes rétablis et que nous sommes prêts à tourner la page de nos difficultés ; c’est ce que nous faisons pour inviter le pouvoir du Seigneur dans notre vie.
J’ai souvent eu l’impression que Satan savait exactement comment me décourager. Mais, comme le président Nelson l’a aussi enseigné : « Je vous en prie, ne craignez pas le repentir et ne le remettez pas à plus tard. Satan se délecte de votre malheur. Coupez-y court ! […] Le Sauveur nous aime toujours, mais surtout lorsque nous nous repentons. »
Cela a pris beaucoup de temps, mais j’apprends enfin à croire que le Sauveur veut que je me repente. Il veut que je retourne vivre avec lui et avec notre Père céleste.
Comprendre l’amour pur du Christ
Les invitations incessantes du Sauveur à nous repentir m’ont aidées à considérer d’autres principes de l’Évangile, tels que la charité, sous un jour nouveau. Dans l’Église, nous définissons la charité comme étant « le genre d’amour le plus haut, le plus noble et le plus fort, pas seulement l’affection ; l’amour pur du Christ ». J’ai toujours cru en l’importance de la charité, mais je pense que je ne comprenais pas comment acquérir la charité jusqu’à ce que je commence à percevoir que lorsque le Sauveur offre de me pardonner mes péchés aussi souvent que je me repens, il s’agit d’une expression de son amour parfait pour moi.
Quand j’ai commencé à croire que le Sauveur m’offrirait réellement des occasions infinies de me repentir et de venir à lui, j’ai commencé à voir les gens autour de moi différemment. Je me suis rendu compte que je pouvais suivre son exemple en faisant preuve de charité envers les personnes qui me faisaient du mal. Je pouvais pardonner et faire preuve de compréhension envers les personnes qui jugeaient injustement mes imperfections.
Le fondement du changement
Ces deux principes, le repentir et la charité, ont été le fondement de mes efforts pour permettre à Jésus-Christ de me changer. J’ai commencé à les considérer comme des principes complémentaires et imbriqués.
Henry B. Eyring, deuxième conseiller dans la Première Présidence, a enseigné que « la gratitude pour la rémission des péchés produit la charité ». Cela a été vrai pour moi dès lors que j’ai changé grâce au repentir et que j’ai éprouvé de la gratitude pour l’amour de Dieu et son pardon. Maintenant, je désire que les autres ressentent l’amour de Dieu comme je l’ai ressenti.
Ainsi, les jours où je perds ma motivation et suis tentée de manquer l’église ou de négliger les choses importantes, je me rappelle que je peux peut-être apporter mon soutien à quelqu’un d’autre. Je peux espérer être un exemple pour les personnes de mon entourage qui ont aussi des difficultés.
L’amour que je ressens pour mon Sauveur et la charité que j’éprouve pour les personnes qui m’entourent me permettent de rester forte. Cela me rappelle la charité que le Sauveur a pour moi. Je continue de m’efforcer de surmonter mes faiblesses, mais je sais que si je fais confiance à son pouvoir guérisseur, cela m’aidera à continuer de progresser et à lui ressembler davantage.