Version numérique uniquement : Jeunes adultes
Quand j’ai voulu mettre fin à mes jours, Jésus-Christ m’a aidé à trouver la lumière
Dans une période sombre de ma vie, j’ai senti que le suicide était ma seule option. Mais j’ai pu trouver la paix grâce à Jésus-Christ.
J’ai grandi en jouant au rugby en Irlande et j’ai pu jouer professionnellement dans le monde entier quand j’étais jeune adulte. Alors que j’étais en visite en Angleterre pour jouer au rugby, j’ai rencontré les missionnaires et je me suis fait baptiser. Plus tard, j’ai fait une mission puis j’ai déménagé en Australie, où j’ai rencontré ma femme et suis devenu père.
Quand je me suis converti à l’Évangile de Jésus-Christ, tout mon mode de vie a complètement changé en peu de temps ! J’avais soudainement une femme, une maison dans un autre pays et un fils. Je n’ai pas grandi dans une famille traditionnelle, donc c’était tout nouveau pour moi. Vivre l’Évangile m’a apporté des bénédictions auxquelles je n’avais jamais eu accès auparavant et j’en étais très reconnaissant.
Mais bien que j’aie été béni dans de nombreux domaines de ma vie, je me sentais toujours dépassé.
Me sentir seul dans mes émotions
De l’extérieur, ma vie était belle, mais je me suis rendu compte qu’il y avait quelques difficultés au milieu des bénédictions. Quand ma femme et moi nous disputions, j’avais du mal à exprimer mes sentiments. Je n’avais pas appris à les exprimer efficacement. Et comme j’ai grandi avec une mère seule, je me sentais un peu perdu quand il s’agissait d’une relation conjugale.
Les circonstances avaient changé et je ne pouvais plus jouer au rugby. J’avais l’impression de ne pas être un bon père, un bon mari ou un bon soutien de famille. Et je voulais tellement subvenir aux besoins de ma famille ! Je ne savais tout simplement pas par où commencer.
Mon sentiment d’être submergé s’est progressivement aggravé. J’ai commencé à perdre l’espoir que les choses s’arrangeraient et je suis devenu encore plus déprimé. Au fil du temps, des pensées suicidaires ont émergé. Comme mes pensées suicidaires et ma dépression n’avaient pas été traitées, j’ai décidé de faire une tentative de suicide.
Grâce à un événement miraculeux, j’ai survécu à ma tentative. Je me suis rendu compte à quel point ma santé mentale s’était détériorée et j’ai commencé à consulter un thérapeute. Ce thérapeute m’a aidé à avoir une perspective plus saine, à apprendre à reconnaître et à exprimer ce que je ressentais vraiment.
Inviter la lumière de l’Évangile
En mettant l’accent sur l’espoir et avec l’aide d’un professionnel de la santé mentale, j’étais déterminé à commencer à guérir. J’ai commencé à comprendre que, bien que je sois imparfait, avec l’aide de notre Père céleste, je pouvais fortifier mon mariage, être un bon père et subvenir aux besoins de ma famille.
Ma paroisse m’a aussi soutenu pendant mon service dans l’épiscopat. Le fait de pouvoir servir autrui a redonné un sens nouveau à ma vie.
Une autre bénédiction miraculeuse qui m’a aidé à voir la lumière a été l’étude de ma bénédiction patriarcale. Son contenu m’a rappelé les promesses que notre Père céleste m’a faites et m’ont aidé à comprendre que je pourrais subvenir aux besoins de ma famille si je mettais le Seigneur en premier.
J’ai commencé à prier plus sincèrement pour inviter la lumière de l’Évangile dans ma vie. Je lis les Écritures tous les jours. J’essaie toujours de favoriser la présence de l’Esprit afin d’avoir des pensées positives et d’améliorer ma relation avec ma femme et mon fils.
Dieter F. Uchtdorf, du Collège des douze apôtres, a enseigné :
« De temps en temps, les ténèbres peuvent sembler affecter notre vie ou même l’envelopper. […]
Néanmoins, je témoigne que notre espérance vivante est en Christ Jésus ! Il est l’accès véritable, pur et puissant à la lumière divine.
Je témoigne qu’avec le Christ, les ténèbres ne peuvent réussir. »
Maintenant je parle à notre Père céleste chaque jour. Quand je traverse un moment difficile, je m’agenouille et je lui fais savoir que je fais toujours de mon mieux. Je comprends maintenant que, même si je me sens dépassé, je peux toujours me tourner vers mon Sauveur pour obtenir de l’aide.
Je ne suis jamais vraiment seul. Je suis vraiment un enfant de Dieu.
Et vous l’êtes aussi.
Vous pouvez trouver la paix et l’espérance
Jésus a enseigné que les âmes ont une grande valeur aux yeux de Dieu (voir Doctrine et Alliances 18:10). Notre Père céleste aime énormément chacun de ses enfants et est conscient de nos difficultés. Même lorsque la vie est difficile, nous pouvons toujours avoir foi qu’il nous guidera vers les bonnes personnes et les bonnes ressources.
Je me fais l’écho de ce que Jeffrey R. Holland, président suppléant du Collège des douze apôtres, a enseigné : « Quelles que soient vos préoccupations ou vos difficultés, le suicide n’est assurément pas la solution. […] Dans un monde qui a désespérément besoin de toute la lumière possible, ne sous-estimez pas la lumière éternelle que Dieu a mise dans votre âme avant que ce monde soit. Parlez à quelqu’un. Demander de l’aide. […] Il vous est possible de supporter les épreuves de cette vie mortelle parce que nous vous aiderons à le faire. Vous êtes plus forts que vous ne le pensez. De l’aide est disponible, dans votre entourage, mais plus [particulièrement] venant de Dieu. Vous êtes aimés, appréciés et importants. Nous avons besoin de vous ! »
Au début, je ne me rendais pas compte que j’avais des problèmes de santé mentale, jusqu’à ce qu’elle devienne si invalidante que je pouvais à peine fonctionner. En apprenant à parler de mes sentiments et en me concentrant sur mon Sauveur et son pouvoir guérisseur, j’ai retrouvé la paix et l’espérance.
Je sais qu’en vous concentrant sur lui, vous aussi, vous trouverez la guérison.