Efforts personnels et départementaux pour amplifier les messages prophétiques
Conférence des instructeurs de religion du DEE, juin 2024
Scott Esplin : Merci à toutes les personnes qui nous ont précédées et bienvenue à l’université Brigham Young. Je m’appelle Scott Esplin. Je suis le doyen du département d’instruction religieuse à l’université Brigham Young et je suis reconnaissant de vous avoir tous ici en tant que participants sur le campus aujourd’hui, notamment de chers amis présents pour cette table ronde. Comme cela a été dit précédemment, nous nous efforçons de mettre en place un système et je suis reconnaissant de travailler avec ces frères, et avec vous tous dans ce système. Lorsque la conférence des instructeurs de religion s’est tenue pour la première fois, d’abord avec le comité des instructeurs, il y a deux ans je crois, le président Holland est entré dans la salle et a dit : « Cela fait longtemps que nous portons le nom de système. Il est temps que nous commencions à agir comme tel. » Commençons à agir comme tel. Oui. Et je suis reconnaissant d’être avec tout le monde ici.
Faisons les présentations : à ma gauche se trouve Rory Bigelow, administrateur adjoint des Séminaires et Instituts. À sa gauche se trouve David Peck, doyen de la faculté d’enseignement et de développement humain à l’université Brigham Young-Idaho. L’instruction religieuse est un département au sein de cette faculté et Dave est l’un de ses enseignants. Je suis reconnaissant que vous soyez là, Dave. Aaron Shumway nous arrive de Laie, où il est directeur de l’instruction religieuse de l’université Brigham Young-Hawaï. Et je présente aussi Brad Streeter et lui souhaite la bienvenue. Brad est directeur des services audiovisuels au sein du Bureau des technologies de l’information, ici à l’université Brigham Young, ingénieur du son et concepteur audiovisuel depuis dix-sept ans. Et il va nous aider au cours de cette présentation.
En guise d’introduction, comme nous en avons discuté aujourd’hui, il y a deux ans, lors de la conférence annuelle de 2023, frère Gilbert a mis l’accent sur les enseignements majeurs des prophètes et nous a recommandé de trouver des moyens de les faire entrer dans nos salles de classe. L’année suivante, dans la dernière émission, en janvier 2024, il a ajouté : « Je suis reconnaissant pour tous ceux d’entre vous qui avez accepté ces invitations et avez cherché des moyens d’amplifier les paroles de nos prophètes et apôtres auprès des jeunes adultes de l’Église. Dans un premier temps, il a été demandé aux professeurs de religion et d’institut de mettre à jour le programme d’étude de leur cours « Enseignements des prophètes vivants », afin d’y inclure les enseignements récents des prophètes destinés à nos jeunes adultes. Mais beaucoup d’entre vous ont également remarqué que les paroles des prophètes vivants peuvent renforcer et amplifier d’autres cours qui s’appuient sur les Écritures. » En tant que groupe de discussion, on nous a demandé de parler des façons dont nous avons permis, au sein de nos départements et individuellement, aux enseignements majeurs des prophètes d’intégrer nos salles de classe, nos cours et notre vie. Frère Gilbert a ajouté : « Nous avons la responsabilité de connaître et d’amplifier leurs messages. Frères et sœurs, nos jeunes adultes vivent des temps périlleux, mais le Seigneur a préparé des prophètes qui ont l’appel et la capacité de dire : ‘Parle, Éternel, car ton serviteur écoute.’ »
Aujourd’hui, nous voulons axer notre table ronde sur la nature et le choix des mots de frère Gilbert : amplifier les messages des prophètes. Et c’est la raison pour laquelle nous avons invité Brad à se joindre à nous. Frère Gilbert a employé huit fois le mot « amplifier » dans son discours. Nous avons donc demandé à Brad Streeter de nous dire ce que cela signifie : qu’est-ce qu’un amplificateur et quelles en sont les caractéristiques ? En pensant à cette table ronde ce matin, je dois dire qu’une chanson de « 5, rue Sésame » m’est venue à l’esprit : « One of these things is not like the other [Une de ces choses est différente des autres]. » Mais je ne vais pas citer les paroles suivantes, car Brad a vraiment sa place dans cette discussion. Il est le seul d’entre nous qui sait comment fonctionne un amplificateur. Brad, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est un amplificateur et nous parler de certaines de ses caractéristiques ?
Brad Streeter : Avec plaisir. On trouve des amplificateurs dans la plupart des équipements électroniques que nous avons aujourd’hui. C’est simplement un circuit électronique qui amplifie un signal d’entrée au moyen d’une alimentation externe. Dans l’idéal, le signal d’entrée d’un amplificateur est identique à son signal de sortie. Dans le domaine de l’audiovisuel, on utilise un amplificateur pour transformer un signal d’entrée, provenant par exemple d’un micro, en augmentant son amplitude, ou sa taille, afin de pouvoir l’envoyer vers un dispositif de sortie, comme un haut-parleur. Certaines des caractéristiques ou qualités d’un amplificateur peuvent être mesurées. Les fabricants indiquent les caractéristiques électriques dans une notice technique. Et c’est ce que nous regardons quand nous choisissons un amplificateur. Quatre de ces caractéristiques présentent un intérêt particulier pour nous. Ce sont le gain, l’efficacité, la linéarité et le bruit.
Frère Esplin : Merci, Brad. Ce dont nous allons parler aujourd’hui est de la manière d’appliquer les caractéristiques d’un amplificateur à l’instruction religieuse. En quoi le gain a-t-il un effet sur notre capacité d’amplifier les messages des prophètes ? En quoi l’efficacité a-t-elle un effet sur notre capacité d’amplifier les messages des prophètes ? De quelles manières pouvons-nous améliorer notre linéarité ? Et finalement, quels effets de bruit peuvent avoir une incidence sur notre capacité d’amplifier le message des prophètes ? Brad, pouvez-vous nous donner un exemple de ce qu’est le gain et de ce que cela signifie dans un amplificateur ?
Frère Streeter : Bien sûr. Le gain indique à quel point un signal peut être amplifié. Il pourrait s’agir de quelque chose d’aussi petit que des écouteurs, ou de quelque chose des millions de fois plus grand, afin de pouvoir envoyer le son dans un grand stade. Cela nous permet non seulement de passer au-dessus du bruit du stade, mais aussi de parcourir la distance allant d’une extrémité du stade à l’autre.
Frère Esplin : Merci, Brad. Lorsque nous en avons discuté avec les participants à notre table ronde, il a utilisé cette expression : « Mauvais signal à l’entrée, mauvais signal à la sortie ». Ce que vous obtenez à la sortie est le reflet de ce que vous avez apporté à l’entrée. En parlant de cela et en y réfléchissant, en tant qu’instructeur de religion, je suis reconnaissant envers mes collègues qui ont fait la preuve de leur capacité à augmenter le gain en amplifiant les messages des prophètes. J’ai beaucoup de collègues qui ont trouvé des manières d’incorporer les messages des prophètes dans leurs classes, dans leurs cours, dans leurs responsabilités, comme le président Reese l’a dit précédemment, et aussi dans leur vie. Au sein de mon corps professoral, je les ai vus chercher à augmenter le gain, le signal d’entrée qu’ils apportent par les messages des prophètes, afin de pouvoir amplifier ce qu’ils sont en mesure d’apporter aux apprenants à la sortie. Rory, je crois que vous aviez aussi quelque chose à dire à ce sujet.
Rory Bigelow : Oui, je me suis posé la question : « Qu’est-ce que je peux faire pour augmenter le gain : le signal d’entrée, des prophètes, voyants et révélateurs ? » Et la première pensée qui m’est venue a été Alma 17:2-3. On y lit que les fils de Mosiah – je cite – « avaient sondé diligemment les Écritures afin de connaître la parole de Dieu. Mais ce n’est pas tout : ils s’étaient beaucoup livrés à la prière et au jeûne ; c’est pourquoi ils avaient l’esprit de prophétie. » Et j’en conclus que, pour augmenter le volume en sortie, je dois augmenter le niveau d’entrée dans ma vie personnelle. Et il y a certaines choses que je peux faire pour augmenter le volume, accorder mon oreille pour mieux entendre les messages des prophètes et les étudier.
Je me rappelle m’être trouvé dans une réunion avec le groupe des instructeurs de religion où nous discutions des discours qu’il nous avait été demandé à tous d’étudier. Et nous parlions de certains de ces discours. Il est apparu clairement que les membres de ce groupe les avaient lus, étudiés, relus et étudiés de nouveau, car que ce qu’ils disaient était le produit naturel de leur immersion dans ce discours. C’est pourquoi je pense que les fils de Mosiah sont un exemple parfait. Pour augmenter le gain, nous devons être animés d’une intention réelle d’obtenir la parole.
Frère Esplin : Comme nous l’avons vu avec Brad, dans les caractéristiques d’un amplificateur, il ne s’agit pas tant de la qualité du signal d’entrée que de l’amplificateur lui-même, de ses capacités techniques. Et notre message, le message du Seigneur par l’intermédiaire de ses prophètes, voyants et révélateurs, est parfait. Mais moi, en tant qu’amplificateur, je dois me préparer afin de produire un gain positif. Oui. Aaron, je crois que vous alliez aussi dire quelque chose à propos du gain.
Aaron Shumway : Eh bien, corrigez-moi si je me trompe, Brad, mais je pense qu’il est plus difficile d’amplifier un chuchotement à tout un stade que d’amplifier un signal beaucoup plus fort. Est-ce bien le cas ? Donc, la taille du signal d’entrée compte, quel que soit le gain – votre amplificateur pourrait être celui qui génère le plus grand gain de tous, mais si le signal entrant est petit, le signal sortant aussi… C’est tout à fait pertinent pour les instructeurs de religion : quand le Seigneur dit à Hyrum Smith : « Ne cherche pas à annoncer ma parole, mais cherche tout d’abord à obtenir ma parole ». Si je pense qu’après avoir lu une fois ces discours, j’ai fait ce qu’il fallait, alors je n’obtiendrais qu’un chuchotement. Et même si j’en fais beaucoup en classe, je n’ai pas beaucoup de matière. Ce message adressé à Hyrum me parle. Cherche tout d’abord à obtenir la parole. Nous devons nous immerger, comme Rory l’a dit, pour que le gain que nous générons produise un signal de sortie encore plus puissant.
Frère Streeter : Et, franchement, l’amplificateur a moins de travail à faire si vous lui donnez un signal d’entrée plus fort.
Frère Esplin : Merci, Brad. À présent, nous allons nous arrêter quelques minutes sur la notion d’efficacité. Brad, pouvez-vous nous parler de l’efficacité et de ce que cela signifie pour un amplificateur ?
Frère Streeter : Bien sûr. Pour faire simple, un amplificateur doit utiliser un signal électrique pour en tirer un signal. Certains amplificateurs le font mieux que d’autres. Et, franchement, si un amplificateur ne le fait pas bien, il produit de la chaleur, parfois beaucoup de chaleur. Cela dépend vraiment de la qualité de l’utilisation que l’amplificateur fait de la tension qui lui est appliquée.
Frère Esplin : Merci. Aaron, selon vous, en quoi cela s’applique-t-il à nous en tant qu’instructeurs de religion ? L’Efficacité.
Frère Shumway : Merci. Je prends ce point-là de manière très personnelle. Je me souviens d’une citation de Neal Maxwell, qui dit : « Vous enseignez ce que vous êtes. » Et quand je pense à l’efficacité, si je suis un amplificateur, je ne veux rien faire qui transforme ce merveilleux signal en chaleur. Cela n’apporte rien de bon à la sortie. Et il y a des principes qui permettent de conserver cette puissance. Je pense précisément à Doctrine et Alliances 121. Si je permets à mes entrailles d’être remplies de charité, et si je laisse la vertu orner sans cesse mes pensées, et si je laisse la doctrine de la prêtrise ou la doctrine de l’Évangile se distiller sur mon âme, si je m’efforce d’avoir le Saint-Esprit pour compagnon constant, je conserve la puissance au lieu de la réduire. Et, chose intéressante, cette même section me donne des indications sur ce qui réduit la puissance. Je vais changer les mots, mais vous les reconnaîtrez. Dans le contexte de l’instruction religieuse, à titre de mise en garde à moi-même, cela m’avertit que si je cherche à couvrir mon manque de préparation ou à faire valoir ma capacité de captiver mes apprenants, ou à exercer un quelconque contrôle illégitime dans ma classe et dans ma façon de gérer ma classe, je réduis la puissance du signal. Et mon efficacité en tant qu’amplificateur chute fortement.
Frère Esplin : Parfois, faire cela augmente aussi la chaleur chez nos apprenants et ils nous renvoient cette chaleur de diverses manières.
Frère Shumway : Eh bien, personne ne veut entendre une personne cracher une grande quantité d’air chaud. Exactement. Si c’est ce qu’on entend par chaleur.
Frère Esplin : Merci. Dave, qu’avez-vous à dire concernant l’efficacité ?
David Peck : Eh bien, juste pour ajouter à ce qu’a dit Aaron, je me sens édifié de côtoyer des instructeurs qui cherchent discrètement et humblement à être le genre de personne vers qui ils essaient de diriger leurs apprenants. Ils marchent sur le chemin sur lequel ils dirigent leurs apprenants, remplissant leur vie de lumière et de joie. Ils étudient, ils s’immergent dans l’Évangile et dans les paroles des prophètes. Et je vois cette puissance grandir en eux. Et je la ressens. Leurs apprenants la ressentent. Et c’est une bénédiction pour nous tous.
Frère Esplin : Merci, Dave. Rory, je crois que vous avez de l’expérience dans ce domaine, dans ce qui a trait à la communication et à l’acquisition du langage. Parlez-nous de vos expériences avec le langage.
Frère Bigelow : Je crois que quiconque a appris une langue étrangère comprendra ceci : la personne qui apprend une langue étrangère peut soit entraver et réduire l’efficacité de la traduction, soit l’améliorer. Mon fils – je lui ai demandé s’il m’autorisait à parler de ceci, et il m’a dit oui. Il a fait sa mission en Belgique et aux Pays-Bas et a été appelé à enseigner en portugais. L’un des rôles qui lui étaient assignés était de traduire du néerlandais au portugais, lors de la réunion de Sainte-Cène. Cela faisait deux ou trois mois qu’il était en mission et son niveau de compréhension de la langue source, le néerlandais, était beaucoup plus faible que celui de la langue cible, le portugais. Il m’a dit qu’une fois, il traduisait les paroles d’un frère qui s’était levé pour rendre témoignage – c’était une réunion de jeûne et de témoignages – et qu’il parlait très vite. Il a dit : « Je ne pouvais tout simplement pas traduire. Je n’arrivais pas à le suivre. » Alors il a dit – dans sa traduction en portugais, il a dit : « À présent, nous allons entendre frère Renlund », et il a s’est mis à lire un discours de conférence en portugais pour le frère qui l’écoutait. Cela ne faisait pas de différence pour lui puisqu’il ne comprenait pas le néerlandais. Et quand je pense à l’inefficacité, je me dis –
J’aime la façon dont vous en avez parlé, Aaron. Il y a un autre élément qui conduit à l’inefficacité : mon manque de compétence et de capacité. Et si je n’ai pas payé le prix pour comprendre la langue source et la langue cible, alors mon incapacité fait obstacle au message. Et cela me fait réfléchir. Si vous parlez une langue, si vous enseignez l’Évangile en tant que missionnaire à plein temps et que vous ne pouvez pas parler la langue, alors le Saint-Esprit – nous savons tous cela – le Saint-Esprit compensera le manque. Si personne ne se soucie jamais de l’inexactitude de notre grammaire et du fait qu’on ne sait pas parler la langue, alors on n’encombre pas le chemin qui mène au Sauveur. Et c’est une autre chose à laquelle nous devons penser, en nous demandant : Comment est-ce que je peux être plus efficace ? Je dois payer le prix et je dois être meilleur.
Frère Esplin : Et je suis reconnaissant pour tant de nos collègues qui ont payé ce prix, comme j’ai pu l’observer au cours des deux dernières années depuis que frère Gilbert a lancé son invitation. Brad nous a parlé de la linéarité. Quel effet a-t-elle sur un amplificateur ?
Frère Streeter : Oui. En fait, la linéarité est une représentation de la qualité de la correspondance entre les signaux à l’entrée et à la sortie de l’amplificateur. Comme je l’ai dit précédemment, un amplificateur idéal produirait un signal de sortie identique au signal d’entrée, mais à une plus grande échelle. Je suis sûr que beaucoup d’entre vous ont déjà entendu un son de mauvaise qualité. Voici un court extrait d’une séquence audio qui montre certaines des choses produites par un amplificateur qui crée une distorsion de la qualité du signal audio à la sortie.
[Début de la vidéo]
Russell M. Nelson : « Mes chers frères et sœurs, ce jour est un jour historique pour Dallin H. Oaks et moi-même. Il y a quarante ans, le 7 avril 1984, nous avons été appelés au Collège des douze apôtres. »
[Fin de la vidéo]
Frère Streeter : J’espère que vous n’avez pas eu trop affaire à ce genre de chose, mais je suppose que cela vous est probablement arrivé.
Frère Esplin : Dixit le directeur de l’audiovisuel. Merci, Brad. Dave, dites-nous ce que vous pensez de la linéarité quand on la rapporte aux instructeurs de religion. Oui.
Frère Peck : Merci, merci Scott et merci Brad, pour cette illustration. Je me suis bien amusé en étudiant le sujet de l’amplification et j’ai beaucoup appris de mes collègues. En étudiant spécifiquement ce qu’est la linéarité, en préparation à cette discussion, je suis tombé sur une phrase que j’ai trouvée très intéressante et qui apporte un éclairage sur ce sujet. Voici ce qu’elle dit : On obtient une bonne linéarité quand le signal de sortie change proportionnellement au signal d’entrée. Je vais le répéter : le signal de sortie change proportionnellement au signal d’entrée. En d’autres termes, le signal de sortie est fidèle au signal d’entrée. J’ai trouvé cette déclaration profonde pour moi en tant qu’instructeur de religion. La question que nous pourrions nous poser est la suivante : « Suis-je fidèle aux signaux des prophètes que j’ai reçus ? Est-ce que les ajustements que j’apporte suivent ceux du prophète ? » Ou, en d’autres termes, « Est-ce que je suis aligné avec le prophète ? » Pour moi, c’est un concept vraiment profond, et je voudrais même citer la description que fait Ammaron du jeune Mormon. Sommes-nous prompts à observer ? Et parfois, le manque d’alignement peut se produire de manière très subtile, imperceptible. Mais cela peut se produire facilement si nous ne faisons pas attention.
Cela m’a rappelé une invitation que frère Uchtdorf nous a lancée il y a plusieurs années qui, à mon avis, se rapporte à ce sujet : « Nous devrions régulièrement nous resituer par rapport à cette ligne de conduite et veiller à ne pas dévier petit à petit de notre cap. Plus nous chérissons les Écritures et les paroles des prophètes et plus nous les mettons en application, mieux nous nous en rendons compte si nous dévions de la trajectoire, même si ce n’est que de quelques degrés. » Cela m’a fait une forte impression. Une différence de quelques degrés, cela compte vraiment.
J’aimerais citer un autre passage de Jean, au chapitre 7. Ici, nous voyons ce qui me semble être un exemple parfait de ce qu’est l’alignement. Voici ce qu’a dit le Sauveur : « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » Il n’y a jamais d’hésitation ou de déviations dans sa trajectoire, et je suis très reconnaissant de cet exemple. En ayant la linéarité à l’esprit, ce sont quelques pensées qui m’ont aidé. Parfaite. La linéarité parfaite. Merci.
Frère Esplin : En gardant l’analogie avec une onde sonore, j’ai pensé que, parfois, si je ne fais pas attention, je choisis un passage, un morceau, un extrait d’un message des prophètes, et je le retire de son contexte. C’est quelque chose qui peut se produire. Je peux faire cette erreur en enseignant les Écritures. Je peux faire cette erreur avec les messages des prophètes. Et si je veux m’attacher à la linéarité, je dois m’assurer que ce que j’enseigne est parfaitement aligné sur le signal d’entrée : le message qui m’a été communiqué. Hier soir, j’ai vécu une expérience avec l’un de mes enfants. Mon fils cadet qui a 10 ans a égaré ses écouteurs il y a quelques semaines. Alors, hier soir, il a prié pour trouver des écouteurs et il en a trouvé : ceux que son frère aîné avait perdus depuis deux mois. Et nous avons parlé de l’importance d’être plus précis dans les prières, de demander des choses spécifiques. J’ai pensé au concept de linéarité. Dans sa prière, il n’était pas parfaitement aligné avec ce qu’il demandait. Tu as besoin des écouteurs bleus que tu as égarés depuis quelque temps, pas de ceux de ton frère, qu’il a égarés il y a plusieurs mois. Et nous continuons de chercher. Rory, qu’est-ce que vous en pensez ? Avez-vous d’autres idées sur ce sujet ?
Frère Bigelow : Oui, quand nous avons parlé de cela précédemment, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce qu’on nous a enseigné jusqu’ici, à ce que Neil L. Andersen nous a enseigné l’année dernière dans le cadre des Séminaires et Instituts sur le pouvoir de Jésus-Christ et de sa doctrine pure. Voici ce qu’il a dit. Je vais simplement le lire. « Parfois, des personnes remettent leur foi en question lorsqu’elles lisent ce qu’a dit un dirigeant de l’Église, il y a des dizaines d’années, et qui semble en contradiction avec notre doctrine. Il y a un principe important qui régit la doctrine de l’Église. La doctrine est enseignée par les quinze membres de la Première Présidence et du Collège des Douze. Elle n’est pas dissimulée dans un paragraphe obscur d’un discours. Les vrais principes sont enseignés souvent et par beaucoup de personnes. » Et ensuite cette phrase : « Il n’est pas difficile de trouver notre doctrine. » Je pense que la linéarité parfaite consiste à être aligné avec la doctrine enseignée par les quinze membres de la Première Présidence et du Collège des douze apôtres.
Frère Esplin : Leur message entier, dans le contexte exact ; ce qu’ils enseignent. Merci, Rory. Brad, pouvez-vous nous parler de la quatrième caractéristique ? Parlez-nous du bruit. Et qu’est-ce que cela signifie pour un amplificateur ?
Frère Streeter : Bien sûr. Le bruit correspond à la mesure du signal non désiré introduit par l’amplificateur dans le signal de sortie. Souvent, et particulièrement dans le traitement des contenus audiovisuels, le bruit a une incidence sur la façon dont nous entendons et comprenons le signal audio.
Frère Esplin : Merci. Rory, je sais que vous avez réfléchi à cela. Que signifie le bruit pour les éducateurs de religion ?
Frère Bigelow : Je pense à eux tous et, bien sûr, je pense à moi-même. En faisant une auto-évaluation basée sur chacun de ces aspects, je pense que le bruit est ce qui est presque imperceptible dans notre vie. Le bruit peut avoir une source interne, provenant de l’amplificateur lui-même. Il peut aussi provenir d’une source externe, des conditions dans lesquelles l’amplificateur se trouve. Et je pense au premier passage d’Écriture qui m’est venu a l’esprit, Matthieu 14 : le Sauveur marchant sur l’eau. C’est un épisode que vous connaissez bien. [Pierre] voit le Sauveur, et Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre dit : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. » Et le Sauveur dit : « Viens ! » « Pierre sortit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. » Et je pense au genre de foi, de concentration et de confiance que cela a dû demander au Sauveur de voir Pierre et de lui dire : « Viens ! » Et, ensuite, à Pierre pour le faire. C’est quelque chose de remarquable.
Et ensuite, nous savons ceci, au verset 30. « [Et], voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! » Je pense qu’en matière d’amplification, si je laisse le vent, qui n’est pas le centre de mon propos, prendre trop de place, cela altère mon message et le parasite, en quelque sorte. Le bruit s’agrippe. Et, que je pense amplifier ou non la voix des prophètes, il est possible que j’aie permis à des pensées et des influences externes de s’introduire dans ma manière d’enseigner. Et, si je ne fais pas attention, je peux me retrouver à enseigner quelque chose qui n’est pas l’essentiel du message et qui ne correspond pas à l’intention de l’auteur, le membre du Collège des Douze. Et alors, j’imprègne le message de ma propre opinion ou peut-être de ce que j’entends sur les réseaux sociaux, et cela devient un bruit non désiré. Et nous transmettons parfois un signal non désiré. Je pense qu’il nous arrive même de le faire de manière tacite, sans même parler. Il arrive que les apprenants fassent des commentaires que nous laissons passer, que nous ne reconnaissons pas, et d’autres apprenants de la classe peuvent alors penser : « Vous savez, frère Bigelow, nous sommes sur le point de cautionner quelque chose qui, à mon avis, n’est pas au cœur de la doctrine. » Par conséquent, je considère que le bruit est une chose à laquelle nous devons vraiment faire très attention, afin de ne pas laisser aux messages non désirés la possibilité de s’insinuer.
Je voudrais ajouter quelque chose. Je pense que ceci est un exemple parfait, donné par le président Nelson, du bruit qui peut s’insinuer. En 2018, lorsqu’il a donné le discours intitulé « Le nom correct de l’Église », il a dit ceci : « Frères et sœurs, de nombreux arguments profanes se dressent contre l’idée de redonner à l’Église son nom correct. » Pensez au bruit externe qui aurait pu influencer le changement de nom, le réel motif derrière la rectification. Il a véritablement parlé de rectification dans son discours. Il a dit : « Les détracteurs disent qu’une rectification à ce stade est malavisée. D’autres pensent que nous sommes tellement connus sous les noms de ‘mormons’ et ‘Église mormone’ que nous devrions en tirer le meilleur parti possible.
« S’il était question de nommer une organisation créée par des hommes, ces arguments pourraient prévaloir. » Je pense à des choses de ce genre. Combien de fois permettons-nous aux opinions du monde de s’agripper aux messages des prophètes, à la manière d’un parasite ? Puis le président Nelson a dit ceci : « Mais, pour cette question cruciale, nous nous tournons vers celui dont c’est l’Église et nous reconnaissons que ses voies ne sont pas, et ne seront jamais, celles des hommes. » Je pense donc que le président Nelson a donné un exemple parfait de ce que signifie ne pas permettre à un bruit indésirable de s’agripper au message d’un prophète.
Frère Esplin : Je vais revenir à vous pour voir si quelqu’un d’autre a aussi des idées au sujet du bruit, mais cela m’a rappelé quelque chose que le président Meredith a dit précédemment, lorsqu’il a cité la section 52 : « ne disant rien d’autre ». Il y a des moments où nous présentons d’autres messages que ce que les prophètes et apôtres enseignent, et cela amène du bruit dans notre salle de classe.
Quelqu’un veut-il dire autre chose au sujet du bruit ? Dave, voulez-vous nous en parler ? Une autre pensée m’est venue à l’esprit.
Frère Peck : Il peut être difficile de supprimer le bruit de notre monde. Il y en a tellement ! Et une idée tirée de Prêchez mon Évangile, au chapitre 8, m’est venue à l’esprit. Dans cette section, je pense qu’on nous donne un très bon filtre de réduction du bruit. C’est une question simple, destinée aux missionnaires, mais je pense qu’elle peut facilement être adaptée à notre situation. Et vous la reconnaîtrez. Voici ce qu’elle dit : « Si vous ne voyez pas comment vos efforts peuvent aider une personne à progresser d’une manière qui aura une influence sur vos indicateurs clés, demandez-vous si cette activité est une bonne utilisation de votre temps. » C’est un concept tout simple.
Nous pourrions la reformuler pour l’adapter à notre travail. Si vous ne voyez pas comment vos efforts dans votre classe produisent des disciples de Jésus-Christ qui seront des dirigeants dans leur foyer, dans l’Église et dans leur collectivité, demandez-vous si cette activité est une bonne utilisation de votre temps. Une question simple. Nous ne pouvons pas tout faire. Je pense que cette question nous aide vraiment à trouver des moyens de réduire, de simplifier et de nous concentrer simplement sur ce qui est vraiment le plus important.
Frère Esplin : Merci, merci. Vous savez, depuis que l’on nous a donné ce thème et que nous nous sommes concentrés sur cette discussion au sujet de l’amplificateur, j’ai beaucoup réfléchi à la manière dont je pourrais m’améliorer. Je dois m’améliorer. Je dois trouver des moyens d’éliminer le bruit dans ma vie, des moyens de m’assurer que mon message est parfaitement aligné et que la linéarité est bonne, des moyens d’augmenter le gain par la manière dont j’intègre davantage les messages des prophètes à mon enseignement, puis des moyens d’être plus efficace pour les communiquer. Nous avons tenu conseil. Et, comme cela a été dit précédemment, nous voyons nos prophètes, voyants et révélateurs amplifier la voix du président Nelson. Je suis reconnaissant envers Aaron et son équipe. Plusieurs de ses apprenants ont réalisé un montage que nous voulons vous présenter, montrant les prophètes, voyants et révélateurs amplifier les messages du président Nelson. Voici donc des extraits montrant chacun des prophètes, voyants et révélateurs, assemblés par des élèves de l’université Brigham Young-Hawaï.
[vidéo]
Dallin H. Oaks : Lors de cette conférence, beaucoup d’orateurs nous ont rappelé que le président Nelson, notre prophète, fait souvent référence au plan du salut comme étant le chemin des alliances.
Henry B. Eyring : Dans des discours de conférence récents […], le président Nelson a enseigné : « L’endroit le plus sûr où se trouver spirituellement est à l’intérieur de vos alliances du temple ! »
Jeffrey R. Holland : Malgré des prophéties effrayantes et des Écritures troublantes qui déclarent que la paix sera, d’une manière générale, ôtée de la terre, les prophètes, parmi lesquels notre cher Russell Nelson, ont enseigné qu’elle ne nous sera pas ôtée individuellement.
Ronald A. Rasband : Le président Nelson sait manier les mots. Il a dit : « Restez sur le chemin des alliances », « Rassemblez Israël », « Laissez Dieu prévaloir ».
Dale G. Renlund : L’élan spirituel prend forme « au cours de notre vie entière tandis que nous adoptons continuellement la doctrine du Christ ». Russell M. Nelson a enseigné que, ce faisant, nous entrons dans un « cercle vertueux […] puissant ».
Ulisses Soares : La déclaration suivante du président Nelson, notre cher prophète, nous rappelle ce principe vital : « Le temple est au cœur du renforcement de notre foi et de notre résilience spirituelle parce que le Sauveur et sa doctrine sont le cœur même du temple. »
Gerrit W. Gong : Le président Nelson a enseigné : « Tout ce en quoi nous croyons et chaque promesse que Dieu a faite à son peuple de l’alliance sont réunis au temple. »
Patrick Kearon : Souvenez-vous de cette invitation que le président Nelson a lancée lors d’une conférence générale. Il a dit : « Je vous recommande, pendant que vous étudierez vos Écritures […], de faire la liste de tout ce que le Seigneur a promis de faire pour l’Israël de l’alliance. Je pense que vous serez stupéfaits ! »
Gary E. Stevenson : Quelle est la valeur de ce don ? Voici la réponse catégorique du président Nelson : « Dans les jours à venir, il ne sera pas possible de survivre spirituellement sans l’influence directrice, réconfortante et constante du Saint-Esprit. »
Dieter F. Uchtdorf : Le président Nelson a enseigné : « Quand votre plus grand désir est de laisser Dieu prévaloir [dans votre vie], beaucoup de décisions deviennent plus faciles à prendre ! […] Tant de problèmes n’en sont plus. »
Quentin L. Cook : Nous suivons les conseils de notre prophète bien-aimé, le président Nelson : nous choisissons le rôle « [d’]artisan de paix, maintenant et toujours ».
D. Todd Christofferson : Le président Nelson nous a exhortés à penser de « manière céleste », faisant du royaume céleste notre objectif éternel.
Neil L. Andersen : Le président Nelson a déclaré : « Notre Sauveur et Rédempteur, Jésus-Christ, va accomplir certaines de ses œuvres les plus puissantes d’ici à son retour. »
David A. Bednar : Lors de la dernière conférence générale, le président Nelson a décrit sa joie lorsqu’il a acquis une perspective nouvelle sur la signification du mot Israël. Il nous a dit à quel point il a été ému lorsqu’il a appris que le nom même d’Israël faisait référence à une personne disposée à laisser Dieu prévaloir dans sa vie.
[Fin de la vidéo]
Frère Esplin : Merci, Aaron, d’avoir réalisé ce montage pour nous. Nous aimerions terminer en soulignant ou en mettant en application l’invitation d’amplifier les messages des prophètes, en relayant des messages du président Nelson qui nous ont marqués au cours des dernières années. Rory, voulez-vous commencer ? Citez un message que vous aimeriez amplifier.
Frère Bigelow : Oui. J’en serais ravi. J’aimerais seulement faire un commentaire, d’abord. Nous avons parlé de ce que nous pouvons faire, en tant qu’amplificateurs, dans le cadre de nos classes et dans nos discussions avec les autres, mais je pense qu’il est important aussi de nous poser la question suivante : Que faisons-nous pour aider nos apprenants à être des amplificateurs ? C’est une chose d’avoir à faire des efforts nous-mêmes, mais il y a des choses à dire pour aider ceux que nous aimons et instruisons à être aussi des amplificateurs des messages des prophètes. Nous ne voulons pas être atteints par le « syndrome du centre de l’univers », n’est-ce pas ? Et penser que tout tourne autour de nous, ce qui n’est certainement pas le cas. Parmi les déclarations du président Nelson, comment n’en choisir qu’une ? N’est-ce pas ? Voici une déclaration faite par le président Nelson dans son discours intitulé « Révélation pour l’Église, révélation pour notre vie ». Et la raison pour laquelle je l’ai choisie est que, pour moi, elle est alignée avec cette idée d’amplification, de réduction du bruit, de plus grande linéarité, de plus grande efficacité et de ce que je peux faire pour augmenter le gain.
Le président Nelson a dit :
« Trouvez un endroit tranquille où vous rendre régulièrement. Humiliez-vous devant Dieu. Épanchez votre cœur à votre Père céleste. Tournez-vous vers lui pour trouver des réponses et du réconfort.
« Priez au nom de Jésus-Christ pour vos soucis, vos craintes, vos faiblesses, oui, pour les aspirations mêmes de votre cœur. Et ensuite, écoutez ! Notez les pensées qui vous viennent à l’esprit. Notez vos sentiments et faites ce que vous vous sentez poussés à faire. »
Et voici ce qui est merveilleux : « En répétant ce processus jour après jour, mois après mois, année après année, vous ‘progresserez dans le principe de la révélation’ ». C’est en cela que je dois être un plus grand amplificateur. Cela me dit ce que je dois faire dans ma vie.
Frère Esplin : Merci. Merci pour ce rappel des façons dont nous pouvons aider nos apprenants à faire de même. Bravo. Dave, qu’avez-vous choisi ?
Frère Peck : Oui. Merci. En réfléchissant à l’alignement et à l’amplification, mes pensées se sont concentrées sur les alliances et sur le pouvoir et la capacité qu’ont les alliances de nous aligner avec Dieu, et de nous relier à son pouvoir. Et cette promesse du président Nelson a vraiment trouvé un écho en moi : « Une fois que vous et moi avons fait alliance avec Dieu, notre relation avec lui devient beaucoup plus étroite qu’avant notre alliance. Maintenant, nous sommes liés. Grâce à notre alliance avec Dieu, il ne se fatiguera jamais dans ses efforts pour nous aider et nous n’épuiserons jamais sa patience miséricordieuse envers nous. Chacun de nous a une place privilégiée dans le cœur de Dieu. »
C’est le message que j’ai besoin d’entendre de temps en temps. Et mes apprenants aussi. Je vois des mains chargées, des yeux appesantis et parfois des cœurs lourds chez mes apprenants. Et ils se demandent : « Est-ce que je dois me débrouiller seul ? Est-ce que quelqu’un me connaît ? Est-ce que quelqu’un se soucie de moi ? » Et j’aime leur dire, comme le président Nelson l’a fait : Dieu vous connaît et vous aime, et il entend vos prières et y répond. Et je sais qu’il a envoyé son Fils pour nous sauver, et son cher prophète est là pour nous diriger vers le Sauveur, et vers son pouvoir rédempteur. Et cela a été une bénédiction dans ma vie. Alors merci, Dave.
Frère Esplin : Aaron, qu’avez-vous choisi ?
Frère Shumway : Eh bien, j’aime beaucoup observer nos enseignants. Comme vous l’avez tous dit, c’est une merveilleuse bénédiction de côtoyer les personnes qui s’efforcent de prendre à cœur ces messages, et j’ai beaucoup appris d’eux. Et quand je regarde chaque instructeur s’efforcer d’intégrer, d’utiliser et d’amplifier les messages des prophètes, j’imagine tous les choix qui sont faits dans les activités d’apprentissage : dans quels discours, à quel moment et pour quels apprenants. Et donc, en octobre dernier, j’ai été conduit à « penser de manière céleste », mais dans notre contexte d’instructeurs de religion : « Lorsque vous faites des choix, je vous invite à avoir une vision à long terme, une vision éternelle. Mettez Jésus-Christ en premier, car votre vie éternelle dépend de votre foi en lui et en son expiation. Elle dépend également de votre obéissance à ses lois. »
Quand je choisis quel contenu couvrir, quelles activités d’apprentissage faire, quels apprenants je dois appeler, parce que je ne les ai pas vus pendant deux semaines de suite, j’essaie de penser de manière céleste, de penser à long terme. Il ne s’agit pas simplement que les apprenants obtiennent une bonne note ou juste quelque chose d’immédiat. Jésus-Christ se soucie de leur vie éternelle. C’est pour cela qu’il est venu. Et si je m’en soucie moi aussi, je vais penser différemment dans les choix que je fais dans la classe et en dehors, en travaillant avec ces apprenants. Cela a vraiment résonné en moi.
Frère Esplin : Merci à tous d’avoir fait partie de cette table ronde. Merci Brad pour votre expertise. J’ai souri parce que, quand on fait venir le directeur de l’audiovisuel sur le plateau, tout le département d’audiovisuel coopère. Ils se tiennent bien, alors cela se voit. Alors merci, Brad. Et merci, frères, pour tout ce que vous faites pour nos collègues et apprenants dans l’ensemble du système. Je suis reconnaissant de travailler avec chacun de vous, pour votre gentillesse envers moi, pour votre exemple et pour tout ce que vous m’enseignez.
La citation à laquelle j’ai pensé est liée à l’un de nos chers collègues que j’ai observé discrètement pendant ces deux dernières années. Il a accepté l’invitation du président Nelson de mettre le temple au centre de sa vie. Et je me rends compte que tout le monde n’a pas la possibilité de le faire, selon sa situation, mais ce collègue va au temple chaque semaine et j’ai observé l’effet que cela produisait sur lui et sa famille, lui dont certains enfants sont en mission, et la bénédiction que cela a été pour eux. Et donc j’ai pensé à cette citation du dernier discours de conférence du président Nelson : « Mes chers frères et sœurs, voici ma promesse. Rien ne vous aidera davantage à vous tenir fermement à la barre de fer que d’adorer dans le temple aussi régulièrement que votre situation le permet. Rien ne vous protégera davantage lorsque vous ferez face au brouillard de ténèbres du monde. Rien ne renforcera davantage votre témoignage du Seigneur Jésus-Christ et de son expiation ni ne vous aidera à mieux comprendre le magnifique plan de Dieu. Rien n’apaisera plus votre esprit dans les moments de douleur. Rien n’ouvrira davantage les cieux. Rien ! »
C’est ce que je veux pour mes apprenants. C’est ce que je veux pour les membres de mon corps professoral. Et c’est ce que je veux pour ma famille. Je veux ces bénédictions. Et je suis reconnaissant d’avoir de bons collègues et une bonne épouse qui m’aide à aller au temple plus fréquemment que je ne le faisais par le passé. Parce qu’elle veut aussi ces bénédictions pour notre famille. Je suis reconnaissant d’être avec vous. Merci. Alors que nous nous apprêtons à amplifier les messages des prophètes, je témoigne de ces prophètes, voyants et révélateurs, et des personnes qu’ils représentent, notre Père céleste et son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. Je suis reconnaissant envers eux et pour la chance de servir en tant qu’instructeur de religion dans le royaume de Dieu sur terre. Au nom de Jésus-Christ. Amen.