Voulez-vous être heureux ?
Restez sur le chemin des alliances. Votre vie sera plus facile, plus heureuse et remplie de joie.
Voulez-vous être heureux ? Qu’est-ce qui vous rend malheureux ? Le président Nelson a dit : « Si vous voulez être malheureux, enfreignez les commandements et ne vous repentez jamais. Si vous voulez trouver la joie, restez sur le chemin des alliances1. » Le bonheur c’est tout simple, n’est-ce pas ? Il suffit de contracter des alliances et de les respecter toute notre vie. Examinons quelques éléments qui peuvent nous aider à rester sur le chemin des alliances et nous rendre heureux.
1. Qu’est-ce que le chemin des alliances ?
D’après Dale G. Renlund, « l’expression chemin des alliances désigne une série d’alliances grâce auxquelles nous venons au Christ et nous lions à lui. Ce lien nous donne accès à son pouvoir éternel. Le chemin commence par la foi en Jésus-Christ et le repentir, suivi du baptême et du don du Saint-Esprit2. » Nous renouvelons ces alliances chaque fois que nous prenons la Sainte-Cène.
Après le baptême, nous continuons de contracter d’autres alliances au cours de notre vie. Frère Renlund a également dit : « Le chemin des alliances conduit aux ordonnances du temple, telles que la dotation. Par la dotation, Dieu nous fait don d’alliances sacrées qui nous lient plus complètement à lui3. »
2. Êtes-vous sur le chemin des alliances ?
Parfois nous ne respectons pas les alliances que nous avons contractées. Lorsque cela se produit, comment pouvons-nous revenir sur le chemin des alliances ? Je vais vous donner quelques exemples de retour sur le chemin des alliances.
Il y a un peu plus d’un mois, j’ai reçu un message d’un ancien missionnaire qui a servi avec nous. Il y disait : « Je passe par une période éprouvante. Combattre l’anxiété et la dépression jour après jour me pèse, c’est très difficile. Je me sens seul et vraiment malheureux. J’ai prié pour que notre Père céleste me guide et m’apporte la paix et le réconfort dans ce que je peux faire pour combattre cette épreuve. […] Pendant que je priais, j’ai senti l’Esprit m’inciter à payer une dîme complète. […] L’esprit était si fort que j’ai eu envie de le faire immédiatement. Armé de ce désir, j’ai reçu cette impression : ‘Si tu payes ta dîme, tout ira bien.’ J’ai encore du mal à trouver la paix, mais j’ai un témoignage de notre Sauveur et du fait que, grâce à mon obéissance, je peux ressentir et trouver la paix que je recherche dans mon cœur et mon esprit. J’ai décidé il y a peu de revenir à l’Église et de rechercher l’Esprit dans tout ce que je fais. »
Il va très bien aujourd’hui. Vous aussi, vous pouvez demander la paix à notre Père céleste, mais recevoir une réponse différente de celle à laquelle vous vous attendiez. Tant que vous cherchez à connaître le Sauveur et que vous priez notre Père céleste, il vous donnera une réponse adaptée à votre situation.
Thomas S. Monson a enseigné :
« La plus grande leçon que nous puissions apprendre dans la condition mortelle est que, lorsque Dieu parle et que nous obéissons, nous avons toujours raison4. »
« Lorsque nous respectons les commandements, notre vie est plus heureuse, plus enrichissante et moins compliquée. Nos difficultés et nos problèmes sont plus faciles à supporter et nous recevons les bénédictions [que Dieu] a promises5. »
Je traversais la période la plus difficile de ma vie lorsque j’ai été appelé évêque. J’étais un jeune père au début de la trentaine, mais ma situation financière était précaire en raison de difficultés familiales. Je ne trouvais pas de solution et je pensais que ces difficultés ne finiraient jamais. J’étais épuisé, financièrement et émotionnellement. J’ai également commencé à douter de ma force spirituelle. C’est à ce moment difficile que mon président de pieu m’a proposé l’appel. Je l’ai accepté malgré tout, même si c’était difficile.
Ma femme a également eu un entretien avec le président de pieu, mais elle n’a pas pu dire oui. Elle n’a pas dit non pour autant, mais elle n’arrêtait pas de verser des larmes. Elle a pleuré toute la semaine, demandant à notre Père céleste : « Pourquoi maintenant ? » et « Connais-tu vraiment chaque personne individuellement ? » Elle n’a pas reçu de réponse, mais j’ai été soutenu comme évêque le dimanche suivant. Elle n’a plus posé ces questions à notre Père céleste, mais m’a soutenu dans mon appel pendant six ans.
Le dimanche où j’ai été relevé, ma femme a entendu une voix alors qu’elle recevait la Sainte-Cène. La voix lui a murmuré : « Parce que tu avais tant de mal à marcher, je l’ai appelé comme évêque pour te porter et marcher pour toi. » En repensant aux six années écoulées, elle a pris conscience que chacune des nombreuses difficultés qui semblaient interminables avait finalement été résolue en chemin.
Nous avons appris que lorsque nous pensons que ce n’est pas le bon moment de recevoir un appel, c’est peut-être le moment où nous en avons le plus besoin. Chaque fois que le Seigneur nous demande de servir dans un appel, que la charge qui l’accompagne soit légère ou lourde, il voit nos besoins. Il nous donne la force dont nous avons besoin et se tient prêt à déverser des bénédictions sur nous si nous servons fidèlement.
Bien d’autres choses peuvent nous détourner du chemin des alliances. Quoi qu’il en soit, il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide à notre Père céleste. Paul V. Johnson a enseigné : « Lorsque nous suivons Satan, nous lui donnons du pouvoir. Lorsque nous suivons Dieu, il nous donne du pouvoir6. »
Dans le Livre de Mormon, le roi Benjamin rend ce témoignage : « Je désirerais que vous méditiez sur l’état béni et bienheureux de ceux qui gardent les commandements de Dieu. Car voici, ils sont bénis en tout, tant dans le temporel que dans le spirituel ; et s’ils tiennent bon avec fidélité jusqu’à la fin, ils sont reçus dans le ciel, afin de pouvoir ainsi demeurer avec Dieu dans un état de bonheur sans fin7. »
3. Comment le respect des alliances avec Dieu peut-il vous rendre heureux ?
Ma femme dit que notre mariage nous lie l’un à l’autre et que, grâce à cela, elle peut faire des choses qu’elle ne pouvait pas faire auparavant. Par exemple, depuis sa jeunesse, elle a du mal à sortir dans le noir, mais ce n’est plus difficile parce que je l’accompagne. Elle est petite et ne peut pas atteindre les étagères du haut à moins d’utiliser une chaise ou un escabeau, mais je peux atteindre pour elle les objets qui sont sur ces étagères parce que je suis plus grand. C’est ce qui se passe lorsque nous prenons sur nous le joug de notre Sauveur. En nous liant à lui, nous pouvons faire des choses que nous ne pourrions pas faire nous-mêmes, car il peut faire les choses que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes.
David A. Bednar a dit : « Quand nous contractons et respectons des alliances sacrées, cela nous place sous le joug du Seigneur Jésus-Christ et nous lie à lui. En substance, le Sauveur nous appelle à nous appuyer sur lui et à tirer avec lui, même si nos efforts les plus grands n’égalent pas les siens et ne peuvent pas leur être comparés. Quand nous plaçons notre confiance en lui et tirons notre charge avec lui pendant le voyage de la condition mortelle, son joug est réellement doux et son fardeau léger8. »
Le président Nelson a aussi enseigné :
« Vous placer sous le joug du Sauveur signifie que vous avez accès à sa force et à son pouvoir rédempteur9. »
« Le respect des alliances avec Dieu apporte en récompense le pouvoir céleste, pouvoir qui nous fortifie pour résister à nos épreuves, nos tentations et nos chagrins. Ce pouvoir nous facilite le chemin. Les personnes qui vivent les lois supérieures de Jésus-Christ ont accès à son pouvoir supérieur10. »
« Respecter des alliances rend la vie plus facile ! Chaque personne qui contracte des alliances dans les fonts baptismaux et les temples, et qui les respecte, bénéficie d’un accès plus grand au pouvoir de Jésus-Christ11. »
Mes chers frères et sœurs, voulez-vous être heureux ? Restez sur le chemin des alliances. Votre vie sera plus facile, plus heureuse et remplie de joie. Notre Sauveur nous lance cette invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos12. » Il est le Christ vivant. Il porte nos fardeaux et rend notre vie plus facile. Au nom de Jésus-Christ. Amen.