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Ouvrir les écluses des cieux
La dîme est un principe de sacrifice et une clé pour ouvrir les écluses des cieux.
Lorsque j’étais jeune, j’ai reçu une grande leçon de foi et de sacrifice quand j’ai travaillé dans la ferme de mon grand-père durant la terrible dépression économique des années 30. Les impôts pour la ferme n’avaient pas été payés et mon grand-père, comme tant d’autres, n’avait pas d’argent. C’était la sécheresse dans la région, et des vaches et des chevaux mouraient par manque d’herbe et de foin.
Un jour que nous rentrions le peu de foin qu’il y avait dans le champ, grand-père nous a demandé d’avancer la charrette à l’endroit du champ où le foin était le plus beau, de le remplir le plus possible et de le conduire à la cour des dîmes comme paiement de sa dîme en nature.
Je me demandais comment grand-père pouvait donner le foin pour payer la dîme alors que des vaches dont nous avions besoin pour vivre risquaient de mourir de faim. Je me suis même demandé si le Seigneur attendait de lui un tel sacrifice. En fin de compte, j’étais émerveillé par sa grande foi que le Seigneur pourvoirait à ses besoins d’une manière ou d’une autre. Le patrimoine de foi qu’il a légué à sa postérité était beaucoup plus important que l’argent, parce qu’il a gravé dans l’esprit de ses enfants et de ses petits-enfants le fait qu’avant tout il aimait le Seigneur et son œuvre sainte plus que les choses terrestres. Mon grand-père n’est jamais devenu riche, mais il est mort en paix avec le Seigneur et avec lui-même.
La loi de la dîme est simple : nous payons un dixième de nos revenus personnels. Nos revenus, c’est tout ce que nous recevons ou gagnons. Ce principe est essentiel au bonheur personnel des membres de l’Église dans le monde entier, riches et pauvres. La dîme est un principe de sacrifice et une clé pour ouvrir les écluses des cieux.
Le don suprême a été celui de notre Sauveur lui-même qui a donné sa vie. Cela pousse chacun de nous à se demander : « Combien de gouttes de sang ont été versées pour moi ? » Je témoigne que Jésus est le Christ, qui guérit notre âme, notre Sauveur, le Rédempteur de l’humanité.
Tiré d’un discours donné à la conférence générale d’octobre 1998.