Viens écouter la voix d’un prophète
Vivez avec le soutien de la foi
Dans la confusion de notre époque, une foi ferme devient pour nous une ancre. En priant notre Père céleste personnellement et en famille, nous acquerrons ce que le grand homme d’État anglais, William E. Gladstone, a appelé la chose dont le monde a le plus besoin : « Une foi vivante en un Dieu personnel. »
Où que nous soyons, notre Père céleste peut entendre la prière que nous faisons avec foi, et y répondre.
Il y a de nombreuses années, lors de ma première visite au village de Sauniatu, aux Samoa, ma femme et moi avons rencontré un grand groupe de jeunes enfants : ils étaient près de deux cents. Après nous être adressés à ces jeunes enfants timides mais beaux, j’ai suggéré à l’instructeur samoien que nous passions aux activités de clôture.
Lorsqu’il a annoncé le cantique de clôture, je me suis soudain senti poussé à saluer personnellement chacun de ces enfants. En consultant ma montre, j’ai vu qu’il était trop tard pour que je le fasse, car notre place était réservée dans l’avion qui quittait les Samoa et j’ai écarté cette pensée. Avant la prière de clôture, j’ai de nouveau ressenti que je devais serrer la main de chaque enfant. J’ai exprimé ce désir à l’instructeur, qui a fait l’un de ces larges et beaux sourires samoiens. Il l’a annoncé aux enfants en samoien. Ils ont manifesté leur approbation d’un sourire radieux.
L’instructeur m’a alors révélé la raison de sa joie et de la leur. Il a dit : « Quand nous avons appris qu’un membre du Collège des Douze devait venir nous voir aux Samoa, si loin du siège de l’Église, j’ai dit aux enfants que, s’ils le demandaient avec ferveur et sincérité, et s’ils exerçaient leur foi comme on peut le lire dans les récits de la Bible, cet apôtre visiterait notre petit village de Sauniatu et que, grâce à leur foi, il recevrait l’inspiration de saluer chaque enfant en lui serrant personnellement la main. »
Je n’ai pu retenir mes larmes lorsque ces garçons et ces fillettes de grande valeur sont passés timidement près de nous et nous ont murmuré doucement le doux bonjour samoien : « talofa lava. » Ils avaient fait preuve d’une profonde démonstration de foi.
Mes chers jeunes amis, quand vous vivrez avec le soutien de la foi, vous mériterez la compagnie du Saint-Esprit. Vous aurez « une espérance d’une pureté parfaite » (2 Néphi 31:20).
Tiré de « Le phare du Seigneur : Message adressé aux jeunes de l’Église », Le Liahona, mai 2001, p. 3-7.