D’ami à ami
Béni par la prêtrise
« Il prit leurs petits enfants, un par un, et les bénit » (3 Néphi 17:21).
Quand ma femme et moi étions en service en Europe de l’Est, nous vivions en Russie. Un jour, j’ai passé environ une heure à l’Hermitage, musée réputé de Saint-Pétersbourg. Notre guide nous a dit : « Prenez soin de ne toucher à aucun de ces trésors importants, parce que la grande richesse de la Russie se trouve à l’Hermitage. »
Le lendemain était un dimanche et pendant la réunion de Sainte-Cène une jeune fille a été confirmée membre de l’Église. Pendant que j’étais debout à côté d’elle en compagnie d’autres détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek, une idée m’est venue à l’esprit : « La richesse de la Russie ne se trouve pas à l’Hermitage. Sa richesse, ce sont ses enfants. En tant que détenteurs de la prêtrise, il nous est permis de nous tenir à côté d’eux, de mettre les mains sur leur tête et de bénir les enfants. »
Il y a bien des années, notre plus jeune enfant a eu une grave tumeur des os au bas du dos. Quand on l’a amené à l’hôpital pour être opéré, j’ai surpris ce que les docteurs disaient de son état, dans le couloir. Ils ont dit qu’il était peu probable qu’ils puissent faire quoi que ce soit pour le sauver.
Quand je suis revenu dans la chambre de mon fils, j’ai essayé de l’encourager. Je lui ai assuré qu’il recevait les meilleurs soins médicaux. Il a dit : « Papa, je ne compte pas sur les docteurs. Je compte sur ma bénédiction. Tu as posé les mains sur ma tête et tu m’as béni. Et j’ai foi que la bénédiction va s’accomplir. »
Mon fils a guéri. Sa vie est un exemple du pouvoir d’une bénédiction de la prêtrise. L’une des leçons que j’ai apprises grâce à mon service dans l’Église, est que notre Père céleste aime les petits enfants. Il aime les bénir et il les bénit souvent par l’intermédiaire de ses serviteurs qui détiennent la prêtrise.