D’ami à ami
Défendre la justice
« Tu subsistes par la foi » (Romains 11:20).
Quand j’étais enfant, en Allemagne, ma famille et moi étions les seuls membres de l’Église de notre ville qui comptait environ 60 000 habitants. Nous ne pouvions pas aller à la réunion de Sainte-Cène, à l’École du Dimanche ni à la Primaire parce que c’était à plusieurs heures de chez nous. Nous avions une permission spéciale pour avoir l’église à la maison. Mon père dirigeait les réunions, bénissait la Sainte-Cène et faisait souvent les leçons.
J’étais toujours le seul membre de l’Église de mon école. Parfois des camarades de classe se moquaient de moi à cause de mes croyances, et au début cela me mettait un peu mal à l’aise. Mais je savais qu’ils n’avaient pas la connaissance de l’Évangile que j’avais la bénédiction d’avoir, et, en me souvenant de cela, au lieu d’être mal à l’aise, j’étais reconnaissant d’être membre de l’Église.
Un jour un de mes professeurs m’a taquiné à propos de l’Église, et je lui ai dit : « Ce n’est pas amusant. C’est quelque chose en quoi je crois vraiment. » Après cela il ne m’a plus taquiné. Quand mes camarades de classe ont vu que je défendais mes principes, ils m’ont respecté et ils m’ont même élu représentant de la classe. J’ai appris que je n’aurais jamais à regretter de défendre mes croyances.
Je m’en suis souvenu quand je suis entré dans l’armée allemande. À nouveau, les autres soldats ont commencé par se moquer de moi. Mais quand ils ont vu que je vivais mes croyances, ils m’ont protégé. Ils essayaient de s’assurer que personne ne me propose d’alcool. Si je n’avais pas respecté mes croyances, je les aurais beaucoup déçus.
Mes enfants, il peut arriver qu’on se moque de vous ou que vous soyez mal compris en raison de vos croyances. Vous aussi, vous pouvez défendre ce qui est juste. Ceux qui se moquent de vous maintenant vous prendront peut être un jour comme exemple et vous respecteront. Quoi que pensent les gens, notre Père céleste est content quand vous êtes fidèles à vos principes. Il vous aidera.
Une partie de mon témoignage vient des nombreuses réponses que j’ai reçues à mes prières. Quand j’avais cinq ou six ans, j’ai eu une très grande douleur dans l’oreille. J’ai reçu une bénédiction de la prêtrise, et j’ai été stupéfait que la douleur disparaisse. Pour autant que je m’en souvienne, c’est la première fois que j’ai ressenti le pouvoir de la prière et de la prêtrise dans ma vie.
J’ai continué d’avoir des réponses à mes prières pour m’aider quand j’étais adulte. Un jour je devais faire un exposé et j’avais besoin d’un dossier très important. J’ai cherché dans tous mes documents sans réussir à le trouver. Le temps passait. J’étais anxieux. J’ai fermé ma porte à clé, je me suis agenouillé et j’ai prié. En ouvrant une armoire dans laquelle j’avais regardé plusieurs fois, j’ai vu que deux dossiers étaient collés l’un à l’autre dans une pile. C’est pour cela que je n’avais pas réussi à trouver celui dont j’avais besoin.
Je compte beaucoup sur l’aide de notre Père céleste. Mes chers jeunes amis, vous aussi, vous pouvez faire confiance au Seigneur et compter sur son aide. Souvenez-vous toujours des réponses que vous avez déjà reçues. Si vous avez une foi simplement en notre Père céleste et en Jésus-Christ, des miracles personnels vous aideront à résoudre vos problèmes et à défendre ce qui est juste.