Puis-je me procurer un Livre de Mormon ?

Joni Hilton, Californie (États-Unis)

J’ai vidé mon sac et, au fond, avec ma carte d’embarquement, se trouvait un numéro de l’Ensign.

En entrant dans l’aéroport, en rentrant chez moi après avoir rendu visite à des amis de longue date, j’étais découragée de n’avoir parlé de l’Évangile à personne lors de ce voyage. J’ai toujours un Livre de Mormon dans mon sac pour me rappeler de prier pour pouvoir le donner à quelqu’un, mais trop souvent il y reste. Ce voyage allait encore être une occasion manquée.

J’ai pris une grande inspiration et j’ai fait une prière silencieuse pour demander pardon. Je sentais que j’étais un piètre membre-missionnaire.

En avançant dans la file de sécurité, j’ai ressenti que je devais parler à la femme qui était devant moi. Nous avons parlé de nos destinations, puis nous avons pris des files différentes. Cependant, en me dirigeant vers ma porte, je l’ai revue. Elle a dit : « Oh, bonjour à nouveau. Heureuse de vous voir ! »

Je lui ai demandé quand son vol partait. « Oh, pas avant des heures, je suis en avance. »

« Et bien, venez vous asseoir avec moi ! », lui ai-je dit.

Il me restait quarante-cinq minutes avant d’embarquer, aussi nous sommes-nous assises près de ma porte et avons-nous parlé de notre travail. J’ai mentionné certains de mes écrits pour les saints des derniers jours et elle s’est soudain animée.

Elle m’a demandé : « Êtes-vous mormone ? Je veux en savoir davantage à leur sujet. Comment puis-je me procurer un exemplaire du Livre de Mormon ? »

Ouvrant mon sac, j’ai répondu : « J’en ai un ici. »

Elle a dit : « Incroyable ! Je pense qu’il était prévu que nous nous rencontrions aujourd’hui. »

Un sentiment de reconnaissance m’a envahie. Quand elle a demandé ce qui rend les saints des derniers jours différents des autres religions, je me suis sentie guidée pour répondre.

Je lui ai dit que je demanderais aux missionnaires de prendre contact avec elle et ensuite on a annoncé l’embarquement. J’ai ouvert mon sac pour prendre ma carte d’embarquement mais je ne l’ai pas trouvée. J’ai vidé mon sac. Au fond, avec la carte, se trouvait un numéro de l’Ensign de la conférence générale ! Je le lui ai donné et j’ai remercié le Seigneur d’avoir dû chercher ma carte d’embarquement. La femme m’a dit qu’elle emportait habituellement de quoi lire mais avait ressenti qu’elle ne le devait pas cette fois-ci.

Elle m’a dit : « Peut-être est-ce pour que je puisse lire ceci. » Ma carte d’embarquement à la main, je l’ai serrée dans mes bras et lui ai dit au revoir.

Maintenant, nous nous téléphonons chaque semaine et elle me parle de ses rencontres avec les sœurs missionnaires. Cela fait un an et j’espère un jour assister à son baptême. Je ne sais pas si cela arrivera, mais je m’émerveille encore de la façon dont mon Père céleste à fait en sorte que nos chemins se croisent. Je le remercie d’avoir entendu ma prière et de m’avoir donné l’occasion toute simple de donner un Livre de Mormon.