Le foot et le dimanche

Jörg Klebingat

des soixante-dix

En Allemagne, le foot est le sport le plus populaire. Mon père m’a inscrit à un club de foot quand j’avais cinq ans. Nous nous entraînions trois ou quatre fois par semaine. La plupart des matchs avaient lieu le samedi et le dimanche. Quand je ne jouais pas au foot avec l’équipe du club, j’y jouais avec mes amis. Nous jouions au foot presque tous les jours jusqu’au coucher du soleil.

Quand j’avais quinze ans, j’ai commencé à jouer dans l’équipe d’une plus grande ville. Le foot a pris plus d’importance. Nous nous entraînions plus souvent. Nous faisions plus de déplacements. Nous jouions contre plus d’équipes. Le foot était ma vie.

Puis, peu avant mes dix-huit ans, j’ai assisté à un concert. J’y ai vu un garçon d’à peu près mon âge. Il était différent des autres. Il ne buvait pas d’alcool, il ne fumait pas et il ne jurait pas. Je voulais savoir pourquoi. J’ai découvert qu’il était membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Son exemple m’a donné envie d’en savoir plus. Plus tard, je suis devenu membre de l’Église.

Après mon baptême, j’ai appris deux choses. Premièrement, je n’étais pas censé jouer au foot le jour du sabbat. Je devais aller à l’église. Deuxièmement, notre Père céleste voulait que je fasse une mission. Mais j’étais plutôt bon au foot. J’avais un ami avec qui je jouais au foot depuis mon enfance. Nous avons tous les deux reçu une offre pour jouer dans une équipe professionnelle. Mon ami a accepté l’offre. J’ai décidé de renoncer au foot et de faire une mission à la place. Ce n’était pas un choix difficile parce que je savais que l’Église était vraie.

Mais ma famille et mes amis avaient du mal à accepter mon choix. Ils ne comprenaient pas ce que je faisais. Mes parents m’envoyaient des articles de journaux sur mon ami qui jouait au foot. Ce n’était pas facile pour moi. Mais je n’ai jamais regretté d’avoir fait une mission.

Mon Père céleste m’a béni chaque jour parce que j’ai fait le choix de faire une mission. Il m’a accordé la paix. J’ai éprouvé le sentiment agréable que l’on a quand on fait le bon choix.