Champs de foin et bénédictions de la prêtrise
Par Jack N. Gerard
des soixante-dix
Tiré d’une interview avec Eliza Broadbent
« Le Consolateur [est] l’Esprit-Saint » (Jean 14:26).
Quand j’étais enfant, ma famille avait une petite ferme avec des vaches et des champs. Grandir dans une ferme, c’est du travail.
Par une chaude journée d’été, mon frère et moi travaillions dans les champs. Le vent soufflait fort et l’air était chargé de poussière. J’avais beaucoup d’allergies et la poussière du foin me rendait malade parfois. J’avais les yeux qui pleuraient. J’avais du mal à respirer. J’ai même commencé à saigner du nez à force de le frotter.
Quand ma mère est sortie dans le champ et m’a vu, elle m’a demandé de rentrer dans la maison. Elle m’a fait m’allonger sur le canapé avec un linge humide sur le visage. Quelques minutes plus tard, elle est revenue avec deux paysans. Ils portaient des salopettes couvertes de poussière de foin.
C’étaient des membres de notre paroisse. Ils m’ont posé les mains sur la tête et m’ont donné une bénédiction. Mon père n’était pas membre de l’Église à cette époque et, donc, ne détenait pas la prêtrise. Mais je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti quand ces hommes bons m’ont béni. C’était chaleureux, paisible et calme. Et je ne me sentais plus malade.
Plus tard, au cours de ma vie, je me suis rendu compte que ce sentiment venait du Saint-Esprit. Parfois, le Saint-Esprit est appelé le Consolateur. J’aime ce nom parce que c’est le Saint-Esprit qui m’a apporté du réconfort. Je me sentais mieux extérieurement et intérieurement.
Le Saint-Esprit est une grande bénédiction. Cherchez le réconfort du Saint-Esprit et essayez d’avoir sa compagnie tous les jours. ●
Réconforté par le Saint-Esprit
Il existe plusieurs manières de se sentir consolé par le Saint-Esprit. Ce labyrinthe en montre quelques-unes. Trouveras-tu le chemin pour sortir du labyrinthe ?
DÉPART
ARRIVÉE
Illustrations Greg Newbold