Message des Dirigeants Locaux de la Prêtrise
Servez : Soyez la réponse à la prière de quelqu’un
Chaque matin, nous pourrions nous réveiller et nous demander : « Comment puis-je être une réponse à la prière de quelqu’un par le service que je vais rendre ? »
L’un des buts du plan de l’interrégion d’Afrique du Sud-Est est de « S’aimer, se servir et faire du service pastoral les uns auprès des autres ». L’amour et le service sont intimement liés car le service est l’une des expressions extérieures de l’amour, qui lui, est un sentiment intérieur. Lorsque nous aimons, nous rendons service ; et lorsque nous rendons service, notre amour pour autrui naît et grandit. La Bible enseigne que le premier de tous les commandements est d’aimer Dieu, et le second est d’aimer son prochain.1
Le président Nelson a dit a dit : « Le respect du second commandement est la clé pour devenir un véritable disciple de Jésus-Christ. »2 Et il ajoute que « Les saints des derniers jours, comme d’autres disciples de Jésus-Christ, cherchent constamment comment aider, édifier et aimer autrui ».3
Nous, membres de l’Église, recevons des occasions de servir autrui, soit par un appel à servir dans l’Église ou autrement. Cela nous donne l’opportunité de servir autrui, parfois des personnes inconnues et pour lesquelles nous n’avons pas au départ des sentiments d’amour. J’ai été béni par des occasions simples de servir que j’ai trouvées autour de moi. Elles m’ont donné la possibilité d’exprimer mon amour envers autrui.
L’exemple du service désintéressé m’a souvent été donné par ma femme, Mamie. Elle est une femme ordinaire mais ses capacités d’aimer et de servir sont extraordinaires. J’apprécie sa réaction rapide face au besoin de service. Elle m’impressionne par la vigueur et l’altruisme qui la caractérisent lorsqu’il s’agit de rendre service. Récemment elle a fait ressentir le bonheur à une femme, non membre de l’Église, terrassée par un cancer en phase terminale. La visite surprise auprès de cette femme à qui elle a apporté de la nourriture et un peu d’argent pour les médicaments a transformé sa souffrance en une joie. Ma femme sait que cette femme malade ne guérira probablement pas mais son acte de service envers elle lui a permis de savoir qu’elle compte encore pour quelqu’un.
Il y a quelques années, elle et d’autres sœurs de notre paroisse avaient pris l’initiative d’apporter de l’aide et du soulagement à quelques familles de notre paroisse et en dehors de notre paroisse. Cet acte d’amour exprimé par un service désintéressé avait non seulement fait du bien aux bénéficiaires mais a aussi été un motif de satisfaction pour elles. Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.
Je me souviens aussi d’un effort conjoint de notre famille avec une autre famille amie. Nous avions apporté les soins, le réconfort et la nourriture pendant une période relativement longue à un frère seul et sans famille, dont on disait qu’il était atteint d’une maladie contagieuse. Au lieu de chercher des excuses pour ne pas l’approcher, nous avions trouvé des raisons pour lui rendre service. Cet acte d’amour et de service a changé sa vie, lui un membre fidèle de l’Église et qui aujourd’hui a fondé une famille.
Le Christ, notre exemple parfait d’amour et de service, a redonné l’espoir aux uns et la raison de vivre aux autres. Le Sauveur était attentif aux besoins des autres et trouvait à chaque instant l’occasion de rendre service. Aujourd’hui, le monde a de plus en plus besoins de mains serviables. Au-delà des occasions que nous fournit l’Église, nous pouvons aussi individuellement et entant que familles chercher, à l’aide de la prière, et trouver des occasions de servir. Dans certains endroits et circonstances, les occasions de servir comportent des risques et nous pouvons nous réserver, mais nous ne devrions pas généraliser les choses et laisser passer à côté les occasions précieuses de rendre service et ainsi de soulager ceux qui ont faim, ceux qui sont malades ou ont des besoins particuliers. Quand nous sommes disposés et exprimons notre désir de rendre service, le Seigneur par son Esprit nous guidera vers les personnes et les occasions propices. Chaque matin, nous pourrions nous réveiller et nous demander : comment puis-je être une réponse à la prière de quelqu’un par le service que je vais rendre ? Nous rendons service en donnant de notre énergie, nos biens mais aussi notre temps et notre attention.
Le président Nelson a dit : « Les gens qui sont désireux d’être appelés le peuple du Seigneur sont « disposés à porter les fardeaux les uns des autres, … à pleurer avec ceux qui pleurent, … et à consoler ceux qui ont besoin de consolation ».4
Récemment lors d’un voyage, j’ai accompli un petit acte de gentillesse et quelle n’a pas été ma joie d’entendre cette dame que je ne connaissais pas et à qui j’ai tout simplement aidé à porter sa valise pour monter à bord de l’avion dire : « Merci monsieur. Cela fait du bien de savoir qu’il existe encore des gens qui sont attentionnés et disposés à aider et à rendre service. » J’apprécie le fait de rendre service aux personnes inconnues. Cette dame qui peut-être s’en souviendra toujours et même pourra raconter aux autres qui ne me connaissent pas et qui probablement ne me verront jamais, elle continuera à ressentir le bonheur d’avoir bénéficié d’un service désintéressé. Souvent la plus grande différence est faite lorsque nous rendons des services simples, qui peuvent parfois paraitre insignifiants aux yeux du monde, des services simples et discrets venant du cœur et qui se font loin du regard du public et des réseaux sociaux.
Le président Nelson a dit : « Offrir notre aide, faire l’effort conscient de nous soucier d’autrui autant ou plus que de nous-même, telle est notre joie. Surtout, j’ajouterai, lorsque cela n’est pas pratique ou nous amène à sortir de notre zone de confort ».5
Je témoigne que le service est l’élément essentiel du second commandement. Il y a de la joie à servir, il y a du bonheur à aimer. Puissions-nous sortir de notre zone de confort et exprimer notre amour en rendant services aux autres.
Frère Eustache Ilunga a été appelé comme soixante-dix d’interrégion lors de la conférence générale d’avril 2018. Il est marié à Mamie Thérèse Muela Mutatayi ; ils ont 4 enfants. Frère et Sœur Ilunga résident à Kinshasa, en République démocratique du Congo.