2020
J’aime cette Église et la connaissance que nous avons de ce qui nous attend après cette vie Rencontre avec Michel Mercier, un pionnier de la paroisse de Nogent-sur-Marne
Août 2020


À la rencontre de nos pionniers

J’aime cette Église et la connaissance que nous avons de ce qui nous attend après cette vie Rencontre avec Michel Mercier, un pionnier de la paroisse de Nogent-sur-Marne

À quatre-vingt-treize ans, Michel Mercier nous reçoit avec un grand sourire.

Michel fait partie des pionniers de l’Église en France. Son épouse, Colette, et lui ont rencontré les missionnaires en 1965 à Bry-sur-Marne où ils habitaient et travaillaient. Il avait repris l’entreprise familiale de confection de tricots qui employait une trentaine de personnes. Ils étaient mariés depuis plusieurs années et avaient trois enfants. Ils se sont fait baptiser et sont devenus membres de la branche de Nogent-sur-Marne après quelques mois d’enseignements dispensés par deux missionnaires américains et un jeune membre français, Pierre Euvrard.

Michel se souvient de la branche d’alors qui ne comptait que vingt-cinq membres et était dirigée par les frères missionnaires. Peu après, un premier président de branche fut appelé et très rapidement Michel devint greffier, et plus tard évêque de Nogent.

Comme il le dit : « Ce n’était pas simple à l’époque, car il y avait de nombreux papiers à remplir, il n’y avait pas d’ordinateur, nous faisions tous les rapports à la main. »

Les réunions se déroulaient dans une maison bourgeoise achetée par l’Église. Cette maison fut ensuite détruite pour construire la première partie de l’église actuelle, qui connut plus tard des travaux d’agrandissement.

Mais lorsque l’on parle avec Michel, ses souvenirs se tournent rapidement vers sa chère Colette, de neuf ans sa cadette, emportée par un cancer il y a de cela sept ans. Son amour pour elle est intact et son hommage tellement vibrant !

« Je cherche tous les jours un défaut qu’elle aurait pu avoir, mais je n’en trouve aucun. Elle devait en avoir, comme tout le monde, mais je ne trouve pas. C’était une femme merveilleuse, toujours positive, ne critiquant jamais personne. Elle me manque terriblement. »

Ensemble, ils ont fait plusieurs missions de service pour les centres de généalogie, les centres d’instituts ou au temple de Friedrichsdorf.

La maison est remplie des souvenirs partagés avec Colette avec laquelle il a vécu pendant plus de soixante ans.

Lorsqu’ils prirent leur retraite, et bien qu’ils aient vécu et travaillé quasiment toute leur vie près de Nogent-sur-Marne, en banlieue parisienne, Michel et Colette se sont installés en Normandie, dans la maison qu’ils avaient achetée pour leurs vacances en famille au bord de la mer.

Michel y vit seul désormais, mais sa chère épouse veille sur lui et Michel sait qu’ils ne sont séparés que pour un temps. Le mariage éternel et la certitude qu’ils se retrouveront pour l’éternité aident Michel à surmonter ces moments de solitude.

« Le mariage éternel, c’est merveilleux, nous dit Michel. J’aime cette Église et la connaissance que nous avons de ce qui nous attend après cette vie. »

En attendant, Michel fait quotidiennement sa promenade en bord de la mer, admirant les superbes paysages des plages du Cotentin, et il est heureux en sachant que Colette n’est sûrement pas bien loin de lui.

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