La Voix des Membres
La grandeur de Dieu
« Dans le pire des cas, la mort pourrait survenir et emporter la vie de la mère et celle du bébé. Même si cela me terrifiait, je savais que Dieu interviendrait dans les moindres détails. Je savais que la volonté du Seigneur se ferait sur ma femme et mon bébé. »
Le 29 novembre 2018, ma chère épouse, Ruth, a accouché de notre quatrième enfant. Bien que ce fût un moment de bonheur et de joie pour nous en tant que famille, il y avait de grandes inquiétudes. La grossesse était de 32 semaines et l’accouchement devait avoir lieu à la fin de janvier 2019, mais cela est arrivé environ huit semaines plus tôt. L’idée que le bébé à naitre est prématuré, devenue vite réalité, était inquiétante.
Avant de nous précipiter à l’hôpital Aga Khan de Nairobi cette nuit-là, j’ai fait une prière silencieuse et j’ai imploré le Seigneur pour qu’il protège la mère et le bébé. Lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, les médecins m’ont prévenu des conséquences dangereuses possibles d’un accouchement prématuré. Ils ont mentionné que le développement du bébé pourrait être entravé du fait que le bébé n’a pas passé le temps nécessaire dans l’utérus. Dans le pire des cas, la mort pourrait survenir et emporter la vie de la mère et celle du bébé. Même si cela me terrifiait, je savais que Dieu interviendrait dans les moindres détails. Je savais que le Seigneur ferait sa volonté sur ma femme et mon bébé. Cette assurance m’a apporté beaucoup de paix. J’avais prié à de nombreuses reprises pour d’autres problèmes cruciaux que nous avions dans le passé, et j’avais vu la main du Seigneur. Il répond à toutes mes prières depuis ma jeunesse. Je savais qu’il ne nous abandonnerait pas, même dans ce cas, aussi difficile que cela puisse paraître.
Pendant cette période d’épreuve, ma paroisse, Zimmerman, a été scindée et j’ai été appelé comme évêque de l’une des deux paroisses nouvellement créées. Ce fut un moment très difficile pour moi, mais je savais que Dieu préparerait la voie pour que j’accomplisse cette tâche qui n’est pas la moindre. J’ai pu équilibrer mon temps entre mon nouvel appel, m’occuper des trois enfants à la maison (tous encore jeunes), faire des visites régulières à l’hôpital et travailler honnêtement pour mon employeur.
Dans mes échanges passés avec d’autres évêques, il ressortait clairement que l’appel d’évêque était considéré comme l’un des appels les plus difficiles de l’Église – à la fois redouté et aimé. Cependant, je savais avec conviction que le Seigneur qualifie celui qu’il appelle et qu’il préparerait la voie pour que je devienne un bon évêque et remplisse toutes les autres responsabilités qui me sont confiées. Comme le dit Néphi : « Et il arriva que moi, Néphi, je dis à mon père : J’irai et je ferai les choses que le Seigneur a commandées, car je sais que le Seigneur ne donne pas de commandements aux enfants des hommes sans leur préparer la voie pour qu’ils puissent accomplir ce qu’il leur commande » (1 Néphi 3:7).
Les choses se sont bien passées et notre bébé David est né pesant 1,5 kg (environ 3,3 livres). Les médecins ont dit qu’il avait l’air mieux pour son âge et qu’il ne se trouvait pas dans une situation de grave danger. On l’avait placé dans l’unité de soins intensifs néonatals et il répondait très bien aux soins administrés par les médecins et les infirmières. Comme bien d’autres fois dans le passé, j’ai vu la main du Seigneur et sa précieuse grâce dans la vie de ma femme et de mon fils. Cette expérience m’a permis d’apprécier la technologie médicale de pointe à notre disposition et les actes désintéressés du personnel soignant. David est en bonne santé et s’épanouit maintenant et a été un excellent complément à notre famille Il est une source de joie pour nous tous. Ses frère et sœurs Payson, Precious et Natasha l’aiment beaucoup. Il nous rappelle constamment la grandeur de Dieu.
Joshua M. Njoroge est actuellement 2e conseiller dans le pieu de Nairobi (Kenya Est).