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Trouver la paix dans des temps effrayants
Au mois d’avril 2021, la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus s’est répandu sur les îles Fidji. Ma famille, comme beaucoup d’autres, a dû s’adapter rapidement aux divers plans d’urgence mis en œuvre pour empêcher la propagation du virus. L’épidémie ayant démarré à quatre heures de route de l’endroit où nous vivions, je n’ai pas pensé qu’elle puisse avoir un véritable impact sur ma famille proche, espérant que la propagation du virus serait rapidement contenue.
Juste avant que la seconde vague de COVID ne frappe Fidji, j’ai reçu la nouvelle de la mort de mon grand-père paternel. Mon père, qui vit à l’ouest de Viti Levu, n’a pu assister aux funérailles de son père à Suva en raison des déplacements limités sur les îles Fidji, les responsables sanitaires s’efforçant de contenir la propagation du virus. Cela m’a fait prendre conscience que le virus était beaucoup plus proche de chez moi, ma propre famille étant dans l’impossibilité de se réunir pour trouver du réconfort à l’occasion de l’enterrement de mon grand-père.
Le virus a continué à se propager à travers les îles Fidji. À l’époque, je dirigeais une entreprise et devais faire des courses et des livraisons pour pouvoir contribuer aux revenus de ma famille. Nous avons continué à travailler et pris des mesures pour garder autant que possible notre famille en sécurité. Cette période d’adaptation aux changements fut difficile parce que nous ne pouvions pas nous réunir avec notre famille élargie, ce que nous faisions habituellement tous les week-ends. Le fait de ne pas pouvoir nous réunir physiquement avec nos familles a été un vrai défi sur le plan mental et émotionnel.
La réalité du virus m’a touché encore davantage lorsque ma petite famille a présenté des symptômes ressemblant à la grippe. J’ai alors pensé, « Ce n’est peut-être que la grippe saisonnière qui court comme à l’ordinaire, » mais par mesure de précaution nous nous sommes finalement fait tester. Nos résultats se sont avérés positifs : mon mari, ma fille de 18 mois et moi-même avions tous attrapé le COVID-19.
Cette nouvelle nous a affecté sur le plan mental, en particulier en ce qui concerne mon mari et moi. On avait l’impression que nos symptômes empiraient et que notre rétablissement prenait plus de temps lorsque nous restions focalisés sur notre infection au Coronavirus. Cette focalisation a suscité encore plus de peur, nous handicapant sur le plan mental, émotionnel et spirituel : nous n’avions pas de place pour la foi. Après deux semaines de maladie, nous avons pris conscience qu’en restant concentré sur notre état, nous laissions la peur s’installer et ne faisions pas preuve de foi en Jésus-Christ. Pour contrer cela, nous avons commencé à nous concentrer davantage sur le Sauveur et sur le pouvoir associé à notre foi agissante en Lui.
Dès que nous avons fait le choix d’avoir foi en Jésus-Christ et de faire agir cette foi, notre mentalité et notre attitude ont commencé à changer, et nos actions se sont alignées avec notre foi. Nous avons prié avec une intention réelle, exprimant continuellement notre foi en Jésus-Christ et Sa capacité à nous guérir physiquement. Nous nous sommes mis à lire davantage les écritures et à les citer dans la maison et entre nous.
Nous avons commencé à être beaucoup plus optimistes et avons continué à nourrir notre espérance. Nous ne ressentions plus de peur ou d’inquiétude. Nous étions plus heureux dans la maison et apprécions la compagnie l’un de l’autre. Quand nous nous sommes véritablement mis à exercer notre foi en Jésus-Christ en faisant ces choses, nous avons remarqué que notre rétablissement progressait, et nous nous sommes complètement rétablis peu après.
Je crois fermement que la foi en Jésus-Christ peut apporter un pouvoir de guérison si nous exerçons notre foi en Lui. Nous pouvons surmonter nos peurs et nos inquiétudes quand nous plaçons notre confiance en notre Sauveur Jésus-Christ et que nous nous focalisons sur Lui. Je suis tellement reconnaissante que ma famille ait pu traverser ensemble l’épreuve du COVID avec l’aide du pouvoir guérisseur du Sauveur.