Si vous avez vécu en dehors de l’Évangile, il n’est pas trop tard pour revenir

Par Marina Ostler

Le souvenir des alliances que j’ai faites avec notre Père céleste et Jésus-Christ m’a aidée à trouver le courage de revenir à l’église.

Image

chemin menant à un arbre

J’ai grandi à Krasnodar, en Russie. Quand j’étais petite, j’ai été baptisée dans une église chrétienne qui faisait partie de ma culture. Je savais que Jésus-Christ était réel, mais je n’étais pas très pratiquante.

Quelques années plus tard, j’ai rencontré des missionnaires de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. J’ai acquis un témoignage de la véracité de l’Évangile et j’ai contracté une alliance avec Dieu par le baptême : l’alliance de le servir, de respecter ses commandements, d’être disposée à prendre sur moi le nom de Jésus-Christ et de toujours me souvenir de lui.

Une famine spirituelle

Quand je me suis fait baptiser, ma vie se passait bien ! J’aimais Dieu, Jésus-Christ et l’Église. J’aimais tellement l’Évangile que je voulais faire part de mes sentiments à mes camarades de classe. Mais quand je l’ai fait, j’ai rencontré de l’opposition. J’ai dû changer d’école à cause de la façon dont mes camarades me traitaient en raison de ma foi. Et j’ai dû parcourir le chemin de disciple du Christ essentiellement seule.

J’ai réussi à gérer cela pendant un certain temps. Je passais du temps avec mes quelques amis et les missionnaires. Mon témoignage était fort, mais après avoir obtenu mon diplôme et déménagé dans une nouvelle ville, j’étais un peu plus prudente à l’idée de parler de ma foi en raison de mes expériences négatives passées.

J’ai commencé à me concentrer de moins en moins sur l’Évangile. Pendant cette période, même si je n’accordais pas beaucoup d’importance à l’Évangile, je m’attendais toujours à ce que Dieu m’aide dans mes difficultés. Mais, quand ces bénédictions auxquelles je m’attendais ne sont pas venues, j’ai décidé de ne plus attendre ses instructions.

J’ai manqué l’église une fois, puis trois, puis je n’y suis plus allée pendant des mois. Cela m’a conduit à prendre de petites décisions allant à l’encontre des principes de l’Évangile, puis finalement une série de décisions plus importantes. Avant que je ne m’en rende compte, cela faisait cinq ans que je vivais sans l’Église, et je ne m’étais jamais sentie aussi loin de Dieu.

Au fond de moi, je savais que j’avais contracté des alliances et j’avais encore un fragment de témoignage. Mais j’ai repoussé ces pensées parce que cela me mettait mal à l’aise de reconnaître que je ne vivais pas en accord avec l’Évangile.

Finalement, j’ai atteint un point de rupture, où j’ai connu une famine spirituelle. Je savais que je devais revenir à Dieu : rien ne m’apportait de vrai bonheur ni de contentement. Mais le voyage de retour à lui semblait trop difficile à entreprendre. Je voulais être la personne que j’étais cinq ans auparavant, celle qui avait une foi si forte, mais je me sentais perdue.

Je me demandais même s’il y avait un moyen de revenir.

Le chemin du retour

Finalement, j’ai trouvé le courage d’agir. Le chemin du retour me semblait très difficile à parcourir seule, mais je me suis souvenue que je n’étais pas seule. Comme le dit Deutéronome 31:6 : « Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés […] ; car l’Éternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point. »

Dès que j’ai décidé de me tourner à nouveau vers Jésus-Christ, des miracles ont permis de me ramener sur le chemin des alliances. En raison des alliances que nous contractons avec Dieu, si nous choisissons de revenir à lui et de nous repentir d’un cœur honnête, il honorera et renouvellera ces alliances avec nous.

Mes actes de repentir, petits mais sincères, m’ont aidée à me régénérer grâce à Jésus-Christ. En étudiant les paroles de ma bénédiction patriarcale, en priant notre Père céleste et en faisant ces choses simples qui nous rapprochent du Christ, j’ai acquis l’assurance que le Sauveur était en train de me rendre meilleure.

Comme Dale G. Renlund, du Collège des douze apôtres, l’a dit récemment : « Je vous promets qu’en avançant sur le chemin des alliances, du baptême au temple et tout au long de la vie, vous aurez le pouvoir de résister au courant du monde : le pouvoir d’apprendre, de vous repentir et d’être sanctifiés, et de trouver l’espoir, le réconfort et même la joie malgré vos épreuves. »

Ayant quitté le chemin des alliances et y étant revenue plus tard, je témoigne que c’est vrai.

Si vous avez l’impression d’être trop loin de l’Évangile pour y revenir, ce n’est pas le cas ! Moi aussi, je me sentais perdue, mais si vous restez concentré sur Jésus-Christ, il vous guidera.

Tout ce que vous avez à faire, c’est de lui faire confiance.