« 3. Acquérir de la résilience émotionnelle », S’adapter à la vie de missionnaire des services de l’Église : Livret de référence, 2020
« 3. Acquérir de la résilience émotionnelle », S’adapter à la vie de missionnaire des services de l’Église
3. Acquérir de la résilience émotionnelle
Les émotions fortes comme la peur ou l’anxiété sont des signaux de stress important. Lisez « 1. Acquérir de la résilience en situation de stress » pour savoir comment gérer les exigences émotionnelles. De plus, les suggestions ci-dessous peuvent vous aider à gérer des émotions précises. Si vous vous sentez submergé par vos émotions ou si elles se manifestent sur une longue période, parlez avec vos parents ou vos dirigeants de mission pour bénéficier d’un soutien professionnel.
A. Vous adapter à votre nouvelle tâche
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Réfléchissez aux raisons pour lesquelles vous êtes en mission. Voyez votre mission comme un cadeau de remerciement que vous pouvez offrir au Sauveur. Faites la liste de vos bénédictions. Souvenez-vous de ce que vos dirigeants ou vos êtres chers vous disaient à propos de votre mission.
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Soyez patient. Il faut en moyenne six semaines pour commencer à s’adapter à une nouvelle situation. Accordez-vous le temps de vous adapter à votre mission avant de prendre une quelconque décision. Vivez un jour à la fois.
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Affichez des images motivantes. Affichez des Écritures, des citations ou des images qui vous rappellent vos valeurs. Elles vous aideront à vous concentrer sur votre service et vos désirs justes.
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Relisez des Écritures et des histoires édifiantes. Rassemblez les Écritures, les expériences personnelles, les citations et les histoires familiales qui vous motivent. Quand vous lisez des Écritures édifiantes, insérez-y votre nom. Essayez de le faire pour les Écritures suivantes : Proverbes 3:5-6 ; 2 Néphi 4:28-35 ; Mosiah 24:13-14 ; Alma 36:3 ; Hélaman 5:12 ; et les sections 4, 6 et 31 des Doctrine et Alliances. (Voir aussi « Adversité », Ancrés dans la foi, 2004, p. 8-11).
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Relisez souvent votre bénédiction patriarcale pour y trouver des conseils. Trouvez des façons d’utiliser vos dons et vos points forts dans votre travail.
B. Surmonter les sentiments de tristesse ou de découragement
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Ne temporisez pas. La temporisation peut provoquer du stress. Scindez les tâches lourdes en tâches plus petites. Mettez-vous ensuite au travail et accomplissez l’une de ces petites tâches. Répétez-vous : « Tout ce que je dois faire maintenant, c’est » ou « Je ne le ferai que pendant quelques minutes, puis je ferai une pause si j’en ai envie ».
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Écoutez de la musique ou chantez. Si vous êtes anxieux, écoutez de la musique calme et apaisante. Si vous vous sentez déprimé, de la musique joyeuse et entraînante peut vous aider. (Ne portez pas d’écouteurs pendant votre tâche sauf si vous en avez l’autorisation.)
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Lâchez prise sur ce que vous ne contrôlez pas. Vous ne pouvez pas contrôler le passé ni les choix et la personnalité des autres. Vous ne pouvez pas contrôler certaines de vos propres limitations. Concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez maîtriser. Le Seigneur s’occupera du reste.
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Acceptez le fait que certaines routines sont ennuyeuses. Dans la vie, tout n’est pas profondément intéressant ou passionnant. Évitez de créer des histoires, de la tension ou des conflits pour dissiper l’ennui. Au contraire, appréciez le bien qui vous entoure. Cherchez des moyens de vous améliorer et de servir.
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Entraînez votre cerveau à chercher ce qui est positif. Concentrez-vous sur ce qui est positif autour de vous. Prenez quelques minutes tous les soirs pour noter vos réponses aux questions suivantes ou en parler à quelqu’un :
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Quelle bonne surprise ai-je eue aujourd’hui ? Qui a contribué à créer cette surprise et comment s’y est-il pris ?
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Comment Dieu m’a-t-il aidé aujourd’hui ?
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Quelles sont trois nouvelles choses dont je suis reconnaissant aujourd’hui ?
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Comment puis-je me souvenir de ces choses et en être reconnaissant ?
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Qui m’a aidé ou à qui suis-je venu en aide ?
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À quel moment de la journée ai-je pris un risque qui m’a fait progresser ? Qu’en ai-je retiré ? Comment cela peut-il m’aider à être encore meilleur à l’avenir ?
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Qu’ai-je accompli de difficile ? Comment ai-je fait ? Comment puis-je célébrer cet accomplissement ?
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Remettez en question votre façon de penser. Les inquiétudes et la tristesse nuisent à votre manière de penser. Si vous ressentez des émotions négatives, posez-vous ces questions :
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Est-ce que quelque chose confirme que ce que je pense est vrai ?
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Le Sauveur voudrait-il que je pense ou ressente cela ?
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Cette pensée est-elle du tout ou rien, toute noire ou toute blanche, victoire ou défaite, vraie ou fausse ?
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Est-ce que penser de cette façon me fait du bien ?
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Quels sentiments cette pensée m’inspire-t-elle ?
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Qu’est-ce que je sais à propos de moi et des autres qui m’indique que ce n’est pas vrai ?
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Que dirais-je à mes meilleurs amis s’ils avaient ce genre de pensées ?
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Trouvez des choses à apprécier. Redécouvrez l’humour tout en respectant la dignité de votre appel. Appréciez la beauté du monde et remarquez la gentillesse des autres. Prenez plaisir à ressentir l’Esprit.
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Faites les choses essentielles : priez, étudiez les Écritures et servez. Lorsque vous lisez les Écritures, ne vous jugez pas trop sévèrement. Concentrez-vous sur les parties qui s’appliquent le mieux à vous, en tant que serviteur fidèle de Dieu.
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Lisez Alma 26 pour découvrir ce qu’Ammon a fait quand il était découragé. Lisez aussi Doctrine et Alliances 127:2 et relevez la façon dont Joseph Smith a échappé au découragement. Ne soyez pas inquiet à l’idée d’être inquiet, c’est un cercle vicieux. Il est normal de se sentir parfois découragé, stressé ou seul. En général, ce sentiment finit par passer.
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Faites de l’exercice et dormez suffisamment. Faire de l’exercice est particulièrement important pour vous aider à gérer vos craintes et vos inquiétudes. Même si vous n’aimez pas faire de l’exercice, cela peut vous aider à vous sentir mieux et à être plus créatif. Commencez doucement et augmentez progressivement vos efforts. De même, il est important de se coucher à la même heure et de dormir suffisamment.
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Parlez à un membre de votre famille, un ami ou un dirigeant de mission. Exprimez vos sentiments à quelqu’un qui s’intéresse à vous. Vous vous sentirez mieux quand vous saurez que quelqu’un est au courant de vos difficultés et s’intéresse à vous. Une nouvelle perspective s’offrira à vous. Cette personne peut se contenter de vous écouter ou bien vous proposer d’essayer quelque chose.
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Consultez un professionnel. Ressentez-vous de la tristesse depuis plus de deux semaines ? Cette tristesse perturbe-t-elle votre quotidien ? Un psychologue agréé peut vous aider. Parfois, un sentiment de tristesse permanente est causé par un problème médical comme une maladie de la thyroïde ou le diabète. Ces problèmes doivent être traités par un médecin. Il est possible que des antidépresseurs vous aident à vous sentir mieux.
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Si vous avez des pensées suicidaires, faites-vous aider. Vous demandez-vous parfois si la vie vaut la peine d’être vécue ? Avez-vous déjà envisagé de vous faire du mal de quelque façon que ce soit ? Pensez-vous parfois que tout serait mieux si vous étiez mort ? Ces pensées ne sont pas inhabituelles. Si vous êtes bouleversé par ces pensées ou si elles persistent pendant plusieurs jours, n’attendez pas. Parlez-en à quelqu’un et demandez de l’aide. Faites-le, surtout si vous commencez à réfléchir à un plan pour mettre fin à vos jours.
C. Vaincre l’autocritique
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Concentrez-vous sur ce que vous faites bien et évitez de vous comparer aux autres. Les personnes qui ont des attentes extrêmement élevées ont tendance à se concentrer sur leurs faiblesses et leurs échecs. Au lieu de s’améliorer, elles désespèrent. Quand vous lisez les Écritures, concentrez-vous sur celles qui s’appliquent le mieux à vous. Vous êtes un serviteur bien-aimé de Dieu. Cherchez des preuves de la patience, de la grâce, de l’espérance et de la miséricorde de Dieu. Il accorde ces bénédictions aux personnes qui l’aiment et qui désirent le servir.
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Parlez-vous positivement. Voir « Répondre aux pensées négatives ».
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Prenez conscience que tout ce que vous faites ne peut pas toujours être au-dessus de la moyenne. Travaillez dur pour vous améliorer. Vous êtes sûrement très doué dans certains domaines Cependant, vous ne pouvez pas être au-dessus de la moyenne dans tout ce que vous faites. C’est tout à fait normal et ce n’est pas une raison de vous inquiéter.
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Accordez-vous un peu plus de mérite. Accordez-vous un peu plus de mérite quand vous faites une chose pour laquelle vous n’êtes pas très doué ou que vous n’aimez pas vraiment faire. Souvenez-vous que même si vous n’avez pas accompli ces tâches à la perfection, vous les avez quand même faites. Au fur et à mesure, vous progresserez et vous vous rendrez peut-être compte que vous aimez les faire. Cela demande du temps, de l’entraînement, du soutien et de la pratique.
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Entraînez-vous à être calme. Détournez votre attention des pensées qui encombrent votre esprit et entraînez-vous à être calme. Admettez que vous avez des pensées autocritiques. Sachez qu’elles ne représentent pas la personne que vous êtes réellement. (Voir aussi « Réagir positivement au stress »).
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Travaillez sur un ou deux objectifs importants à la fois. N’essayez pas de changer trop de choses en même temps. Cela peut s’avérer être accablant et mener à un sentiment d’échec.
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Ayez confiance en Jésus-Christ et en son expiation. Nos limites et nos insuffisances ne sont pas des péchés. Elles ne nous empêchent généralement pas d’être purs et dignes de la compagnie de l’Esprit. Jésus-Christ a souffert afin que nous soyons fortifiés, édifiés et pardonnés. Le pouvoir du Sauveur nous aide à surmonter nos faiblesses et nos péchés.
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Notez les choses inspirantes dans un carnet ou un agenda. Inscrivez par exemple :
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vos Écritures préférées ;
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les objectifs que vous souhaitez atteindre ;
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des histoires personnelles ou familiales sur la capacité à s’adapter après des revers ou des épreuves difficiles.
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Écoutez le Saint-Esprit, pas les voix négatives. Si vous avez des pensées dévalorisantes, elles ne viennent pas du Seigneur. Les pensées moqueuses, colériques, sarcastiques ou critiques non plus. Les marmonnements et les insultes ne viennent pas non plus du Seigneur. Si vous avez de telles pensées, notez-les sur une feuille. Puis déchirez-la. Ou bien, réécrivez-les l’une après l’autre pour qu’elles expriment quelque chose de vrai et de positif. Ajoutez une affirmation sincère et aimante sur les sentiments du Seigneur à votre égard. Dites à voix haute : « Le Christ est mon avocat. Il m’aime et croit toujours en moi. »
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Demandez des conseils. Demandez à vos dirigeants de mission et à d’autres personnes de vous dire si vos efforts sont suffisants. Demandez-leur si vous n’en faites pas trop. Acceptez leurs conseils. Beaucoup de personnes autocritiques ne savent pas faire la différence entre faire suffisamment d’efforts et en faire de trop.
D. Surmonter le sentiment d’anxiété ou d’insuffisance
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Profitez du fait d’être débutant quand vous commencez quelque chose de nouveau. Il n’est pas attendu de vous que vous soyez un expert lorsque vous apprenez quelque chose. Il suffit que vous soyez curieux, intéressé, humble et disposé à essayer. Prenez du plaisir à apprendre quelque chose de nouveau !
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Faites ce que vous pouvez avec joie et laissez Dieu faire le reste. Parfois, les missionnaires se sentent inutiles ou honteux quand d’autres personnes semblent réussir mieux qu’eux. Satan nous incite à douter de nous-mêmes ou à nous comparer aux autres. N’oubliez pas que c’est l’œuvre de Dieu et qu’il choisit les faibles et les simples pour l’accomplir. Il vous a choisi ! Faites-lui confiance car il a confiance en vous.
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Visualisez votre réussite. S’inquiéter de ce qui pourrait mal se passer est une façon de se prédisposer mentalement à échouer. Au lieu de vous inquiéter, pensez aux résultats positifs. Ne vous souciez pas de ce qui pourrait arriver. Faites plutôt des plans pour réussir. Puis, si les choses ne se passent pas comme vous l’espérez, imaginez-vous en tirer des leçons. Imaginez-vous aller de l’avant.
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Quoiqu’il arrive, vivez selon vos valeurs. Vous n’avez pas à vous débarrasser de vos inquiétudes ni de vos craintes. Vous pouvez quand-même être heureux. Choisissez de vivre selon vos valeurs, même si vous traversez une période de craintes et d’inquiétudes. Vous ne pouvez pas tout contrôler. Pensez plutôt à une ou deux choses que vous pouvez faire pour vivre selon vos valeurs. Réfléchissez à l’avance comment servir les autres ou faire preuve de courage dans une situation qui vous inquiète.
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N’essayez pas de contrôler ce qui ne peut pas l’être. Si le faites, vous aurez encore plus l’impression d’être impuissant et cela augmentera votre anxiété. Concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez contrôler.
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Demandez-vous : « Qu’est-ce qui peut m’arriver de pire ? » Les gens découvrent souvent que le pire scénario ne les empêche pas de vivre. Ils peuvent ensuite passer à autre chose. Quoi qu’il arrive, le Sauveur peut vous aider afin d’apaiser vos craintes.
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Si vous avez tendance à vous précipiter, essayez de ralentir le rythme. En étant plus calme, vous serez plus efficace et plus heureux. Ralentir nécessite de l’entraînement. Vous aurez besoin d’une manière de vous rappeler de le faire. Affichez une note sur votre miroir ou votre mur. Programmez une alarme sur votre téléphone. Ou priez tous les matins pour vous aider à vous souvenir de ralentir. Au bout de quelques semaines, évaluez vos progrès.
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Ne vous inquiétez pas à l’idée d’être inquiet. Les inquiétudes font partie de la vie. Vous inquiéter de vos craintes ne vous aidera pas. L’inquiétude est un sentiment désagréable mais qui finit par passer. Lorsque vous êtes inquiet, asseyez-vous tranquillement et laissez ces sentiments vous envahir. Ils finissent souvent par s’atténuer d’eux-mêmes après quelques instants.
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N’ayez pas peur des contretemps lorsque vous faites quelque chose de difficile. Pour vivre une vie enrichissante, vous devez prendre des risques. Vous devez parfois vous lancer vers l’inconnu. Les choses les plus importantes peuvent être difficiles à faire, mais elles s’apprennent avec de la pratique. Ne laissez pas la peur vous empêcher de faire des choses difficiles. Essayez de ne pas prendre vos contretemps comme des échecs. La peur et les revers peuvent signifier que vous vous attaquez à des choses difficiles et que vous êtes courageux.
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Faites une liste d’histoires. Rappelez-vous d’histoires, notez-les et racontez-les. Elles peuvent être tirées de votre vie ou de la vie de personnes que vous admirez. Elles doivent expliquer comment vous (ou ces personnes) avez persévéré quand les choses devenaient difficiles ou effrayantes. Elles doivent dire comment vous avez réagi aux revers ou aux craintes, de manière inspirante. Les gens font souvent des petites choses simples pour persévérer ou faire preuve de courage.
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Acceptez l’incertitude. Parfois, les gens ne veulent pas vivre dans l’incertitude ou l’inquiétude. Ils préfèrent échouer au lieu de prendre des risques sans savoir s’ils réussiront. Vous ne pouvez pas savoir dès aujourd’hui si vous arriverez à atteindre vos objectifs et à vivre en accord parfait avec vos valeurs. Vous ne pouvez pas connaître les problèmes auxquels vous pourriez être confronté à l’avenir. En revanche, vous pouvez décider dès maintenant de vivre avec courage, reconnaissance, compassion et humilité. Vous pouvez dès maintenant vivre en accord avec vos objectifs et vos rêves. C’est tout ce que chacun d’entre nous peut faire, et c’est suffisant. Écartez-vous de la tentation du désespoir et de l’inquiétude. Concentrez-vous sur l’instant présent.
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Servez. En servant les autres, vous penserez moins à vous-même et serez plus heureux.
E. Ne pas s’irriter ou se mettre en colère facilement.
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Donnez à votre cerveau le temps de gérer vos émotions. Il peut raisonner et prendre de bonnes décisions. Si vous êtes en colère ou irrité, prenez du recul pendant quelques minutes. Inspirez profondément et donnez à votre cerveau le temps de réfléchir et de raisonner. Par exemple, comptez jusqu’à dix, faites de l’exercice, prenez l’air ou choisissez des pensées utiles. Vous pouvez également écouter de la musique apaisante, méditer ou prier.
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Ne nourrissez pas votre colère. Vous pouvez choisir de voir les autres comme étant menaçants, injustes ou irrespectueux. Ce faisant, vous êtes plus susceptible de ressentir de la colère. Au contraire, voyez si vous pouvez trouver une explication plus charitable à leur comportement. Ils sont peut-être fatigués, mal informés, peu sûr d’eux ou ils essayent peut-être de vous aider. Choisissez de ne pas nourrir votre colère.
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Essayez de comprendre les autres. Cherchez à savoir ce qu’ils pensent et ressentent. Posez-leur des questions et écoutez leurs réponses avec calme et attention. Dites à l’autre personne ce que vous avez compris. Demandez-lui si cela est correct. Si ça ne l’est pas, reformulez.
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Résistez à la tentation d’accuser les autres ou de vous accuser vous-même. Si quelque chose ne se passe pas comme prévu, cherchez à comprendre le problème. Demandez de l’aide à d’autres personnes pour le régler, peu importe qui en est responsable. N’accusez personne d’avoir causé le problème.
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Soyez disposé à vous excuser et à demander ce que vous pouvez faire pour arranger la situation. S’excuser est un signe de force spirituelle, non de faiblesse. Si vous commettez une erreur, assumez-en la responsabilité. Demandez comment vous pouvez corriger le problème ou comment l’éviter à l’avenir. Faites preuve d’empathie pour l’autre personne.
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Soyez prêt à rire de vous-mêmes. L’auto-dérision vous aidera à mieux gérer les frustrations de la vie. Un humour édifiant peut vous aider à améliorer vos attitudes, vos relations et votre santé. Bien qu’il ne soit pas approprié de rire tout le temps, le rire peut faire du bien à tout le monde. Quand vous sentez la colère monter, essayer de rire de vous-même et de votre colère. L’auto-dérision peut constituer un bon remède à la colère !
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Rendez service aux personnes contre lesquelles vous êtes en colère. Mettez en pratique le conseil du Sauveur d’aimer vos ennemis. Il a dit : « Bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (3 Néphi 12:44). Comment pouvez-vous servir ou prier pour ceux contre qui vous êtes en colère ?
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Prenez bien soin de vous. Mangez sainement, dormez suffisamment, faites de l’exercice et priez. En faisant cela, vous disposerez de ressources émotionnelles pour gérer votre frustration.
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Inventez une nouvelle histoire. Pensez à l’explication la plus bienveillante que vous pouvez trouver pour comprendre les actions des autres. Notez-la quelque part.
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Pardonnez. Étudiez Matthieu 18:23-35. Si elle est disponible, regardez la vidéo « Forgive Every One Their Trespasses: The Parable of the Unmerciful Servant » (ChurchofJesusChrist.org). Réfléchissez à la manière dont le message de cette parabole peut s’appliquer à vous.
F. Surmonter votre manque de motivation
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Concentrez-vous sur vos points forts. Quels valeurs, talents, expériences et dons apportez-vous à votre service ? Faites la liste des manières dont vous pourriez utiliser l’un de vos points forts de façon créative cette semaine. Si vous avez du mal à voir vos points forts, demandez à d’autres de vous aider.
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Procédez une étape à la fois. Faites la liste de choses que vous devez faire. Inscrivez-les ensuite dans votre agenda. Gardez à l’esprit : « Tout ce que je dois faire maintenant, c’est . »
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Amusez-vous ! Fixez-vous des objectifs intéressants pour vous aider dans votre service missionnaire. Transformez l’accomplissement de vos objectifs en un jeu. Soyez créatif et félicitez-vous quand vous réussissez.
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Ne vous surchargez pas avec trop d’objectifs personnels à la fois. Fixez-en un ou deux (comme être plus chaleureux ou moins désordonné). Ne vous attendez pas à la perfection. Prévoyez la façon de vous remettre sur la bonne voie pendant une mauvaise journée. Rappelez-vous régulièrement la raison pour laquelle vous voulez changer.
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Parlez de vos objectifs à vos parents ou vos dirigeants. Ils peuvent vous soutenir et vous donner de bonnes idées.
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Comprenez que la motivation suit l’action. Le plus difficile est souvent de commencer. Dites-vous : « Fais-le pendant juste dix minutes ». Puis, commencez. Vous aurez souvent plus de motivation.
G. Gérer les émotions sexuelles ou romantiques
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Développez votre maîtrise de soi. Les pensées et les émotions sexuelles et amoureuses sont normales et viennent de Dieu. Mais nous devons garder nos pensées, nos relations et nos comportements sous contrôle. Si vous le faites en tant que missionnaire, vous deviendrez plus fort et recevrez de grandes bénédictions. À l’aide de la prière, étudiez 1 Corinthiens 9:24-27 ; Mosiah 3:19 ; Alma 38:12 ; et Doctrine et Alliances 121:45. Dans le Guide des Écritures, cherchez « Vertu » et « Chasteté » (scriptures.ChurchofJesusChrist.org). Énumérez les bénédictions et les avantages qui vous seront accordés si vous cultivez ces traits de caractère.
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Pensez à autre chose. Ne vous concentrez pas sur des pensées et des sentiments sexuels ou romantiques. Distrayez-vous et faites autre chose. Essayez de vous détendre. Chantez des cantiques. Apprenez des Écritures par cœur et récitez-les. Concentrez-vous sur ce dont vous êtes reconnaissant. Planifiez votre journée. Faites de l’exercice. Engagez-vous à nouveau dans votre travail. Amusez-vous et soyez créatif.
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Évitez la tentation. Évitez les endroits, les situations, les conversations ou les personnes qui suscitent la tentation. Si vous êtes exposé à une image ou une idée provocante, ne vous y attardez pas. Changez la chaîne mentale de votre cerveau. Sortez-vous de cette situation dès que possible.
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Continuez avec espoir et foi. Même si vous avez des difficultés à gérer vos émotions sexuelles de façon appropriée, Dieu vous aime toujours. N’abandonnez jamais votre relation avec lui parce que vous vous sentez indigne. Même si vous avez des difficultés à gérer ces émotions, il ne vous rejettera pas. Il comprend ce que vous traversez. Il apprécie vos efforts pour résister à la tentation, apprendre de vos erreurs et vous repentir. Demandez conseil à votre dirigeant de mission et continuez de vous efforcer de surmonter ces difficultés.
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Ne vous laissez pas avoir trop faim, vous sentir trop seul, fatigué, ennuyé ou stressé. Toutes ces choses peuvent rendre la tentation plus difficile à surmonter. Prenez un en-cas. Faites une petite pause ou changez d’activité pendant un moment. Ayez une conversation enrichissante ou faites des exercices de relaxation progressive (voir Exercice de relaxation progressive).
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Protégez-vous. Comprenez les règles et les lignes directrices qui s’appliquent à vous sur les fréquentations. Si vous ressentez une attirance sexuelle pour quelqu’un, prenez contact avec votre évêque ou votre président de pieu et demandez-lui conseil.
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Jeûnez et priez pour comprendre et pour avoir de la force. Lorsque vous jeûnez, vous ignorez votre faim qui est saine et normale. Vous le faites pendant un certain temps pour trouver de la force spirituelle. Le jeûne peut développer des compétences comme la maîtrise de soi et la sensibilité à l’Esprit (voir Ésaïe 58:6). Il peut vous donner de l’empathie pour ceux qui ont faim. Ces mêmes compétences peuvent vous aider à contrôler vos émotions sexuelles ou amoureuses normales et saines de façon appropriée, en tant que missionnaire. Le jeûne n’éliminera pas les émotions sexuelles. Cependant, un jeûne mensuel peut vous aider à gagner de la force et de la maîtrise de soi. Il peut vous motiver à gérer ces émotions de façon appropriée.
H. Gérer les changements et les transitions
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Connaissez-vous vous-même. Pour certaines personnes, les changements et les transitions sont plus difficiles à vivre. Si un changement est particulièrement difficile à vivre, demandez de l’aide à d’autres personnes.
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Pensez aux changements que vous avez déjà vécus. Qu’en avez-vous appris ? Qu’est-ce qui vous a aidé à gérer la situation ? Identifiez vos réussites et vos aptitudes. Lesquelles pourraient vous aider aujourd’hui ? Que pourriez-vous essayer d’autre ?
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Notez les raisons du changement. Notez ce que vous savez concernant la nécessité de ce changement. Relisez régulièrement ces notes. Comprendre les raisons du changement peut vous aider à être moins frustré.
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Souvenez-vous de ce qui n’a pas changé. Faites la liste de ce qui a changé et de ce qui n’a pas changé. Faites en sorte que la deuxième liste soit aussi longue que possible.
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Élaborez un plan. Faites un plan afin de bien gérer le changement. Notez les différentes étapes de votre plan. Parlez également avec les personnes qui vous connaissent bien. Elles peuvent vous soutenir pendant que vous mettez votre plan à exécution.
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Pensez à des façons de vous apaiser. Faites la liste des choses que vous pouvez faire pour être plus calme. Lisez-la avant, pendant et après le changement.
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Procédez une étape à la fois. Lorsque vous êtes confronté à une transition importante, souvenez-vous de ceci : vous n’avez pas à tout maîtriser du premier coup. Quelle est la première décision à prendre ? Quelle pourrait être la première étape ? Quelle pourrait être l’étape suivante ?