Comment puis-je servir chaque membre LGBTQ individuellement ?

Édifier et fortifier

« Lorsque l’on se concentre sur la personne, on peut vraiment édifier et fortifier. J’ai eu l’occasion de visiter différentes régions du monde et d’aller à l’église dans de nombreuses paroisses et branches. Tant qu’on n’a pas vu de personnes différentes de soi, de bien des façons, je crois qu’il est facile de se concentrer sur un petit échantillon de population et d’avoir le sentiment que c’est la seule façon de vivre. Je pense que lorsque l’on regarde autour de soi, lorsque l’on prête attention aux autres, on prend conscience que l’on appartient tous à la même famille, la famille de notre Père céleste. […]

« Quelqu’un dira peut-être : ‘Oh, je n’ai besoin de personne.’ Mais peut-être a-t-il besoin de vous. Si vous décidez de vous faire connaître, vous allez faire du bien à quelqu’un.

« Ce que vous pouvez faire, à mon avis, c’est vous concentrer sur la personne. Connaissez-vous quelqu’un qui a l’air d’avoir très envie de bavarder ou qui a besoin que quelqu’un l’écoute ? Pouvez-vous aller vers la personne qui est assise toute seule dans son coin ? Cela me donne un but. Cela nous donne un but lorsque nous ne sommes pas très à l’aise dans un grand groupe. Concentrons-nous juste sur une personne.

« L’une des meilleures façons d’établir une bonne relation est de se libérer des suppositions ou des idées préconçues, de garder l’esprit et le cœur ouverts. Parfois, on a tendance à cataloguer les gens ou à supposer qu’ils sont comme ils sont à cause d’une certaine situation dans leur vie ou leur famille. En gardant le cœur et l’esprit ouvert, on est toujours surpris de découvrir de nombreuses qualités formidables chez les gens, des qualités que l’on n’aurait jamais soupçonnées. Quand on a vécu cela, quand on a vu, quand on a ouvert son cœur à autrui, on se rend compte qu’on fait tous partie de la même famille » (Jean B. Bingham, « Focus on the One », ChurchofJesusChrist.org).

Créer une relation personnelle avec le Christ

« Il est important que chacun ait une relation personnelle avec le Christ, car le salut est une expérience individuelle.

« Nous ne sauvons pas des assemblées de personnes. Nous sommes nous-mêmes sauvés un par un. C’est une relation très personnelle avec le Christ. Le Sauveur nous comprend parce qu’il n’est pas un personnage abstrait. Il est un véritable Fils de Dieu. Il vit et respire, il est le Fils vivant du Dieu vivant. Aux gens qui pensent qu’ils ont trop péché ou qu’ils sont allés trop loin ou qu’ils ont été absents trop longtemps et ne peuvent pas revenir dans le cercle, j’affirme que personne ne peut tomber plus bas que là où brille la lumière du Christ. Ce n’est pas possible.

« Je pense […] qu’aller prendre la Sainte-Cène, la Cène du Seigneur, est la manière la plus spectaculaire, chaque semaine, de montrer que nous voulons nous associer à lui. En fait, en contrepartie il en résulte un don et du pouvoir. Lorsque nous venons prendre part à cette ordonnance et nous associer fermement au Sauveur, cette solidité et cet engagement nous revient. Lorsque nous quittons cette assemblée, lorsque nous quittons cette réunion, le Sauveur nous dote d’une force, d’un pouvoir et d’une compréhension que nous n’avions pas en entrant. Ce se produit en partie parce que nous comprenons mieux le Christ. Mais en réalité, cela reflète le fait qu’il nous comprend. Mon expérience, ainsi que mon appel d’apôtre, m’incitent à déclarer que le Christ nous connaît vraiment. Il a parcouru le chemin difficile, pierreux et épineux de notre vie. Comment il l’a fait, je ne sais pas. Je ne sais pas. Il n’a pas connu le divorce. Donc vous pourriez dire : ‘Alors comment sait-il ce que je ressens, moi qui ai divorcé ?’ Je ne sais pas comment il y parvient. Mais si quelqu’un a divorcé, il comprend.

« Cela semble bizarre à dire, mais Dieu m’a aimé, en un sens, presque autant qu’il a aimé son Fils unique. Tout au moins, je peux dire ceci : il a donné son Fils unique pour moi. Cela en dit long sur ma valeur à ses yeux et sur ma valeur aux yeux du Sauveur, ainsi que sur sa volonté d’aller à Gethsémané et au Calvaire pour moi. Je n’aurai jamais à le faire. Je n’ai pas besoin de saigner. Et je n’ai pas à mourir pour le péché de quelqu’un d’autre. Je n’ai pas à être aussi seul mais je le comprends. Et c’est ce que j’aime et ce dont je suis reconnaissant. Ce que cela veut dire pour moi c’est qu’il me comprend, qu’il m’aime et qu’il vient jusqu’à moi. Bien que je ne puisse pas expliquer comment c’est possible, je sais simplement que c’est ainsi » (Jeffrey R. Holland, « The Savior Understands Me, » ChurchofJesusChrist.org).