D’ami à ami
La grande question du bowling
Tiré d’un entretien avec Sydney Squires.
L’année de mes douze ans, ma famille a déménagé. L’un de mes nouveaux copains n’était pas membre de l’Église.
Un dimanche, il m’a téléphoné. Il voulait que j’aille jouer au bowling avec lui et ses parents l’après-midi. Je n’avais joué au bowling qu’une fois et ça m’avait beaucoup plu. Ce serait amusant de rejouer au bowling, surtout avec mon nouveau copain. Je suis aussitôt allé demander à ma mère.
« Eh bien, c’est dimanche. Je ne pense pas que tu devrais y aller, mais c’est à toi de décider. »
J’étais abasourdi ! Je croyais qu’elle allait dire non. Et le choix m’appartenait. Alors j’ai décidé d’aller jouer au bowling avec mon copain.
Bientôt mon copain, ses parents et moi nous sommes retrouvés à la piste de bowling. J’ai très bien joué ! On s’est bien amusés, mon copain et moi. Mais tout ce temps, je me sentais mal. Je savais au fond de moi que ma mère avait raison. J’avais appris à l’église et à la maison qu’il était important de sanctifier le jour du sabbat. Jouer au bowling avec mon copain n’était pas la meilleure activité pour un dimanche.
Ce jour-là, j’ai appris une importante leçon. C’est bien de s’amuser et d’être avec des amis. Mais il est plus important de faire du dimanche un jour spécial.
Illustration Jim Madsen