Mon expérience à cœur ouvert

Par Carter Thomas

Illustrations Adam Nickle

J’adore le sport, en particulier le basket-ball. C’est simple, j’aime la compétition. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai subi une opération de huit heures à cœur ouvert à quatorze ans.

Je suis né avec une malformation d’une valve cardiaque. Au début, les médecins ont dit que j’aurais probablement besoin d’une opération quand je serai vieux, peut-être après l’âge de la retraite. Avec le temps, le problème s’est aggravé, notamment parce que je fais du sport de manière intensive.

Pendant une consultation à l’automne, le médecin a dit que j’aurais sûrement besoin d’être opéré d’ici un an ou deux. En attendant, j’ai commencé le cross-country à l’école. Au lieu de s’améliorer, mon temps de course régressait. Je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas.

Nous sommes retournés voir le médecin en mars. Pendant la visite, j’ai eu l’impression que je devais être opéré plus tôt que prévu. J’ai ressenti une chaleur spirituelle. Cette révélation personnelle m’a réconforté. Je me suis alors entendu dire que je voulais être opéré le plus tôt possible. Mes parents étaient un peu inquiets, mais je leur ai dit : « Je me sens en paix. Quand pouvons-nous faire l’opération ? » Nous l’avons planifiée au mois d’avril.

Dans les moments difficiles, je sais que Jésus-Christ est toujours là pour moi. Je peux toujours prier mon Père céleste. Cela m’aide.

J’avais la foi que tout irait bien, mais le jour de l’opération était quand même effrayant. J’en ai soudainement pris conscience en rentrant dans la salle. Je me souviens que je tremblais. L’anesthésiste m’a vraiment bien accompagné. Je suis reconnaissant pour les personnes qui m’ont aidé pendant toute cette expérience. J’ai aussi reçu l’aide divine. Toute ma paroisse a jeûné pour moi. J’ai ressenti la puissance du jeûne et de la prière.

Photo publiée avec la permission de la famille Thomas

En ce moment, mon cœur va très bien. Si je n’avais pas été opéré, j’aurais pu mourir au cours des deux années suivantes. Maintenant, mon espérance de vie est normale.

Cette expérience a changé ma vision des choses. Je vois les gens sous un autre jour lorsqu’ils traversent des épreuves. J’ai plus d’empathie. Parfois, je ressens que quelqu’un traverse une difficulté, je vais vers cette personne et je l’aide.

Pour moi, être disciple de Jésus-Christ signifie être un exemple et traiter les gens comme il le ferait. Nous sommes tous dans le même bateau. Dieu est notre Père, nous sommes ses fils et ses filles. Chaque personne a un but et de la valeur. Il y a du négatif partout alors je m’efforce de donner le sourire aux gens et d’être optimiste.

Je témoigne que je peux être guidé par le Seigneur chaque jour. Il peut me rendre résilient et plus fort. Je peux tout par le Christ (voir Philippiens 4:13).