Le bon choix
Ma mère m’a dit: «Rappelle-toi que ta décision peut te rendre heureuse ou t’apporter beaucoup de malheur.»
C’est un grand honneur que de vous adresser la parole ce soir. Quand on m’a demandé de le faire, je me suis dit: «Pourquoi moi?» J’avais un peu peur. Et puis une fille de ma classe de séminaire a donné une pensée pendant les activités préliminaires. Elle a posé la question: «Voyez-vous les difficultés comme des occasions d’avancer ou les occasions d’avancer comme des difficultés?» J’y ai réfléchi et me voici ici!
J’ai quitté Samoa pour m’installer aux Etats-Unis l’été dernier. Je ne voulais pas quitter mon île et mes amis. J’étais inquiète à l’idée de changer de lycée. Bien que je sois nouvelle, je me suis présentée aux sélections de l’équipe féminine de basketball. J’ai été acceptée! J’adore le basketball! Quand on court sur le terrain, tout le monde compte sur nous pour marquer le panier. Quand on réussit, on se sent heureuse. Quand on rate, c’est tout à fait différent!
En tous cas, je faisais partie de l’équipe et je ne pouvais pas aller au séminaire parce que l’entraînement avait lieu tous les jours après l’école, en même temps que le séminaire. Je ne suis pas allée au séminaire pendant tout le deuxième trimestre et je n’y ai plus du tout pensé.
Un jour ma mère m’a demandé comment marchait le séminaire. Je lui ai dit que tout allait bien. Mais elle savait ce qui se passait. Mon instructeur lui avait écrit. Elle m’a dit: «Fono, tu sais que ce n’est pas bien. Je ne fais que te donner un conseil, mais c’est à toi de décider. Rappelle-toi que ta décision peut te rendre heureuse ou t’apporter beaucoup de malheur.»
J’ai réfléchi pendant plusieurs semaines et j’ai fini par prendre ma décision: arrêter le basketball et aller au séminaire. Je savais que si je choisissais le basketball au lieu du séminaire, ce serait bien triste et embarrassant à la remise des diplômes du séminaire. Je n’avais pas envie de voir les autres recevoir leur diplôme alors que moi je n’en aurais pas. C’était peut-être le malheur dont ma mère parlait. J’ai décidé qu’il fallait que je revoie mes priorités. Malgré mon amour du basketball, j’ai accordé la première place au plus important. J’espère être sélectionnée dans l’équipe de basketball l’année prochaine. En prévoyant mon emploi du temps, je fais attention à ne pas devoir laisser encore tomber le séminaire pour aller à l’entraînement.
Pour l’instant, je suis de nouveau le séminaire. J’ai un instructeur formidable, une classe super et je suis très fière d’avoir pris la bonne décision. Cette expérience me rappelle une Ecriture qui se trouve dans Matthieu 6:33: «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.»
Je vais rendre témoignage dans ma langue maternelle: [Sœur Lavatai exprime alors ce qui suit en samoan.] Je sais que l’Eglise est vraie. Sa doctrine est vraie. Je suis reconnaissante du programme des Jeunes Filles, car il nous a appris à changer beaucoup de choses pour améliorer notre vie.
Je sais que l’Evangile est vrai. Il m’a beaucoup aidée pendant toute ma vie. Je sais que nos dirigeantes sont là pour nous aider. Je vous aime toutes. Au nom de Jésus-Christ, amen. 9