Une image heureuse
Rose Chan et son mari, Paul Wong (les noms ont été changés), avaient été scellés au temple. Leur fille était le premier petit-enfant de leurs parents qui vivaient à Hong Kong. Rose savait que ses beaux-parents aimaient leur petite-fille, mais aussi que « l’ancienne génération aimait davantage les garçons que les filles ». Elle ressentit une pression immense pour avoir un fils. Elle pria avec ferveur afin que son prochain enfant soit un garçon.
Alors même que le travail de l’accouchement avait commencé à l’hôpital, Rose s’agenouilla devant la fenêtre et implora Dieu en disant : « S’il te plaît, promets-moi que tu me donneras un garçon. »
Puis une image lui vint à l’esprit. C’était « une image vraiment très heureuse ». Deux petites filles et leur père marchaient main dans la main dans la rue. « Ils étaient très heureux, et les fillettes disaient au revoir à leur papa en l’embrassant dans la rue. » Dans son esprit, Rose vit deux filles jouant ensemble et s’aidant l’une l’autre.
Elle comprit que Dieu lui disait que son enfant serait une fille. Plusieurs années plus tard, tandis que Rose et son mari se rendaient à l’école avec leurs deux filles, Rose se rendit compte, alors que ses filles embrassaient leur père pour lui dire au revoir, qu’elle avait déjà vu cette scène auparavant. Elle fit la réflexion suivante : « Je sais que notre Père céleste nous aime. Il m’a donné un sentiment qui m’a permis de comprendre ce que nos filles signifient pour nous. »
Ce sentiment que Dieu se souciait de leur famille fut un soutien pour Rose, en 1992, quand elle émigra avec ses trois fillettes en Ontario, tandis que Paul restait à Hong Kong pendant environ six ans.