Les paroles qui doivent guider notre vie
En menant bien notre vie tout en gardant l’œil fixé sur les véritables objectifs de la vie, nous serons bénis à la fois dans cette vie et dans l’au-delà.
Le monde est rempli de mots. Beaucoup sont strident, accusateurs, sarcastiques. Mais ils ne forment qu’un bruit, une image confuse, que nous n’écoutons pas ou dont nous ne tenons pas vraiment compte. Puis, de temps en temps, nous entendons, dans le vacarme, des paroles qui ont de la valeur, comme pendant cette conférence, des paroles qui doivent guider notre vie.
Lors de la conférence générale d’avril 1988, Thomas S. Monson a dit :
« Nous apprécions cette pensée inspirée :
Dieu est un père.
L’homme est un frère.
La vie est une mission
Non une carrière »
(Citation de Stephen L. Richards dans « Invitation à l’exaltation », L’Étoile, juillet 1988, p. 50).
Ce sont là des paroles qui doivent guider notre vie.
Dieu est notre Père céleste. Nous sommes les enfants qu’il a engendrés spirituellement. Connaissant notre lien de parenté avec Dieu, nous pouvons mieux comprendre d’où nous venons et quelles sont nos possibilités éternelles. Le connaissant, nous apprenons à mieux nous approcher de lui et comment mener notre vie pour lui plaire. Notre séjour terrestre fait partie d’un plan divin de bonheur qu’il a conçu et qui nous demande de vivre par la foi, de faire l’expérience de la condition mortelle et de nous qualifier par l’obéissance et par le pouvoir de l’Expiation pour retourner vivre éternellement en sa présence.
Nous vivons dans un monde de grande diversité : différents pays, différentes cultures, races et langues. Jusqu’à un certain degré au moins, il faut croire que c’est ce que Dieu avait prévu. L’Évangile nous enseigne que, malgré ces différences, nous sommes tous enfants du même Père céleste. Le genre humain forme une famille, et nous sommes tous, par conséquent, frères et sœurs.
En tant que frères et sœurs, nous devons voir que notre Père céleste aime tous ses enfants de la même manière, comme le ferait tout bon père terrestre. La courtoisie, la gentillesse, la générosité et le pardon sont tous des éléments de bonne conduite entre les membres d’une famille. Imaginez la déception d’un Père parfait et aimant qui voit ses enfants se maltraiter.
La vie est courte. C’est « une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît » (Jacques 4:14). Durant le moment précieux que nous passons dans la condition mortelle, il y a beaucoup de choses à faire. Certaines sont plus importantes que d’autres, et nous devons prendre des décisions sages. Certaines choses sont visiblement mauvaises. D’autres sont bonnes. Mais certaines nous sont indispensables pour répondre aux attentes de notre Père et réussir notre épreuve dans la condition mortelle.
Notre Père n’attend pas seulement de nous que nous trouvions le moyen de gagner notre vie ou que nous nous abandonnions aux beautés et aux plaisirs de cette terre, bien que le Seigneur nous ait assuré : « Il a plu à Dieu de donner toutes ces choses à l’homme, car elles sont faites pour être utilisées dans ce but avec jugement, et pas à l’excès » (D&A 59:20).
En menant bien notre vie tout en gardant l’œil fixé sur les véritables objectifs de la vie, nous serons bénis à la fois dans cette vie et dans l’au-delà. L’obéissance aux commandements, le respect des alliances sacrées et le fait d’œuvrer avec zèle à une bonne cause (voir D&A 58:27) nous permettent de trouver la joie qui est le but de notre existence terrestre (voir 2 Néphi 2:25).
Le Seigneur nous a donné l’assurance supplémentaire suivante : « Mais apprenez que celui qui accomplit les œuvres de la justice recevra sa récompense, c’est-à-dire la paix dans ce monde et la vie éternelle dans le monde à venir » (D&A 59:23).
Notre mission terrestre n’a donc rien à voir avec notre carrière dans la condition mortelle. Elle concerne par contre tout à fait notre préparation pour notre destinée immortelle.
Je témoigne qu’une vie pieuse nous ramènera auprès de notre Père, qui nous a donné la vie ici et qui nous recevra à notre retour dans la vie éternelle.
De nombreux enfants de Dieu mènent leur vie comme s’il n’y avait pas de lendemain, pas de jugement. Ils consacrent leur vie à rechercher le confort, le gain et le plaisir. Néphi a dit d’eux : « Oui, et il y en aura beaucoup qui diront : Buvez, mangez, et réjouissez-vous, car demain nous mourrons ; et tout ira bien pour nous » (2 Néphi 28:7). « Néanmoins, craignez Dieu : il justifiera si on commet un petit péché ; oui, mentez un peu, prenez l’avantage sur quelqu’un à cause de ses paroles, creusez une fosse pour votre prochain, il n’y a pas de mal à cela ; et faites tout cela, car demain nous mourrons ; et si nous sommes coupables, Dieu nous battra de quelques coups, et à la fin nous serons sauvés dans le royaume de Dieu » (2 Néphi 28:8).
Suite à ces idées fausses, le monde est rempli de séductions horribles et lascives. Nous voyons des jeunes gens qui refusent de se marier, des jeunes filles faisant la folie d’abandonner leur vertu pour des relations sensuelles, des couples qui refusent à dessein d’avoir des enfants ou qui optent pour un seul enfant qui leur servira de signe de réussite sociale, parce qu’une famille les empêcherait de mener une vie d’aventures, de loisirs avec un maximum d’argent.
Il y a néanmoins des millions de frères et sœurs fidèles de par le monde qui s’efforcent quotidiennement de vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (D&A 84:44). Ils planifient et mènent leur vie en accord avec la parole révélée de notre Père céleste. Ils travaillent dur, étudient avec sérieux, et prient avec ferveur. Ils savent comment être sérieux et comment s’amuser. Ils écoutent la Parole et ils y obéissent. Ils connaissent la signification de la loi de sacrifice et les bénédictions qui en découlent. Ces fidèles aident les gens et ont du respect pour autrui. Ils aiment les petits enfants et les personnes âgées et prennent soin d’eux. Ils ont de bonnes manières et des principes de moralité élevés, et ils dirigent par l’exemple dans leur foyer, leur quartier et leur ville. Dieu les aime et les bénit. Ils vivent par les paroles de Dieu, paroles qui sont « certaines » et qui « ne périront pas » (D&A 64:31).
Les paroles qui doivent guider notre vie sont généralement simples et pertinentes. Elles nous aident à nous souvenir des choses importantes. Elles nous maintiennent sur la bonne voie. Elles nous ramèneront à notre Père céleste et à son repos.
Rappelons-nous :
Dieu est un père.
L’homme est un frère.
La vie est une mission
Non une carrière.
Au nom de Jésus-Christ. Amen.