D’ami à ami
La lumière divine
« Vous vivrez ensemble dans l’amour » (D&A 42:45).
J’aime les chants et les cantiques de la Primaire. Quand j’étais petite, l’un de mes préférés était « La clarté de Dieu » (Cantiques, n° 197) parce qu’il me rappelait que Dieu nous a donné ce beau monde. J’aimais aussi beaucoup « Je pense en lisant le récit d’autrefois » (Chants pour les enfants, p. 35) parce qu’il me faisait penser combien ce serait merveilleux d’être dans les bras de Jésus.
Je ne me souviens pas de ne pas avoir eu de témoignage. J’ai toujours su que je suis une enfant de Dieu. La connaissance de cette vérité change vos sentiments à propos de vous-mêmes et aussi votre comportement.
Je suis sûre que l’une des raisons pour lesquelles je pouvais ressentir l’amour de notre Père céleste était qu’il y avait énormément d’amour chez nous. J’ai grandi dans une ferme laitière et j’ai passé mon enfance à construire des maisons dans les arbres et à jouer au base-ball avec mes cousins et cousines dans les champs. Ils étaient comme mes frères et sœurs parce que nous habitions sur le même chemin. Nous vivions, travaillions et jouions ensemble.
Mon père était un pacificateur. Il savait ce qui était important et n’accordait pas beaucoup de valeur aux choses qui ne le méritaient pas. Il conseillait, avec sagesse, à mes frères et à moi de réfléchir à nos décisions. Il disait toujours : « Je t’aime, tu es une bonne personne et je sais que tu feras ce qui est juste. »
Mes premiers souvenirs de mon père sont lorsque je le regardais étudier. Il se levait tous les jours avant l’aube, pour mettre en route l’arrosage dans les champs, et ensuite rentrait pour lire les Écritures. J’aimais m’asseoir dans son bureau et regarder des livres d’images ou dessiner. Aujourd’hui encore, j’aime me lever très tôt pour étudier mes Écritures, comme il le faisait.
Ma mère était toujours avec moi. J’ai appris à faire la cuisine à l’âge de huit ans et à coudre à neuf ans. Cela me plaisait parce que cela lui plaisait. En travaillant ensemble, nous chantions des chants de la Primaire, et elle m’a toujours appris que prendre soin de son foyer apporte du bonheur.
Maman m’a aussi appris à être attentive aux autres. Le premier jour d’école maternelle, elle m’a amenée dans ma classe, m’a montré la maîtresse et m’a dit : « Regarde ! Tu seras dans la classe de Madame Merrill. Ton frère Rick était dans sa classe l’année dernière. Elle est très gentille. » Cela a un peu atténué ma crainte. Puis maman a vu une autre petite fille qui sanglotait, le visage caché dans les bras. Maman m’a chuchoté : « Va et sois son amie. » Je l’ai fait. Quand la petite fille s’est arrêtée de pleurer, j’ai remarqué que maman était partie. Mais je n’avais plus peur.
Maman m’a appris à avoir la foi. Elle disait toujours : « Fais attention à ce que tu demandes dans tes prières, parce que notre Père céleste les exaucera. »
J’avais un collier avec un grain de sénevé dans le pendentif qui me rappelait d’avoir la foi. Lorsque je suis partie à l’université, je l’ai donné à maman et je lui ai dit qu’elle était mon plus grand exemple de foi.
Vous pouvez avoir une grande foi, vous aussi. Vous êtes nés avec la Lumière du Christ et vous pouvez être une lumière pour votre famille, même si elle n’a pas la même religion que vous. Je le sais parce que ma mère a été élevée par des parents qui allaient rarement à l’église lorsqu’elle était petite. C’était elle qui voulait aller à la Primaire. C’est elle qui a voulu se faire baptiser. Elle était l’aînée, et elle amenait son petit frère et sa petite sœur à l’église. Plus tard, ses parents ont suivi son exemple. Quelle que soit votre famille, vous pouvez être une lumière pour elle et lui apporter du bonheur.
Si vous vous efforcez de suivre notre Père céleste, il ne vous abandonnera pas. Il vous aidera. Trouvez des moments où adorer notre Père céleste tout seuls, même dans votre chambre. Priez-le. Apprenez les paroles des beaux chants de la Primaire, et gardez-les à l’esprit. Ces paroles vous donneront de l’espérance, elles vous consoleront et vous guideront.