Larry Y. Wilson
Des soixante-dix
Concilier les exigences du travail, de l’Église et des responsabilités familiales a été un défi pour Larry Young Wilson mais il a fait en sorte que les membres de sa famille sachent à quel point ils comptaient pour lui.
Il raconte : « L’expérience la plus formatrice que j’ai est celle de mari et de père. Je manque rarement d’assister à une manifestation sportive, musicale ou autre d’un de mes enfants. Je leur lis des histoires et je fais la prière avec eux avant qu’ils aillent au lit. C’est très important d’être présent ! »
Frère Wilson sait bien ce qui est exigé de quelqu’un qui a un rôle de dirigeant dans tous les aspects de la vie. Né en décembre 1949 à Salt Lake City (Utah), il est le fils de George et Ida Wilson et a grandi à Pocatello (Idaho, États-Unis). Il a obtenu un diplôme universitaire en anglais et littérature américaine de l’université Harvard puis une maîtrise en gestion des affaires de l’école supérieure des affaires de Stanford.
Il a travaillé comme consultant et cadre supérieur dans le secteur de l’assurance maladie. Malgré une vie professionnelle exigeante, il a veillé à ce que son travail ne prenne pas le contrôle de sa vie.
Il dit : « Il faut mettre des barrières autour de sa vie professionnelle. Sinon, le travail avale tout le reste. Dans la pratique, on doit mettre tour à tour de côté le travail, l’Église et le temps consacré à la famille. Priez pour être guidé et vous saurez où donner la priorité tel ou tel jour. »
Frère Wilson a servi diligemment comme missionnaire dans le centre du Brésil et comme évêque, président de pieu et soixante-dix d’interrégion avant d’être appelé au deuxième collège des soixante-dix.
Lynda Mackey Wilson, qu’il a épousée le 10 juillet 1974 dans le temple de Logan (Utah) l’a aidé à trouver cet équilibre important à tous les postes qu’il a occupés. Ils ont eu quatre enfants.
Frère Wilson raconte : « Quand je partais pour des réunions à l’église, elle disait ‘Au-revoir chéri. Va servir le Seigneur’. Elle enseignait à nos enfants le sens plus profond de mon service. Ils n’ont pas tardé à dire ‘Au-revoir, papa. Va servir le Seigneur !’ »