Béni par la prêtrise
Virginia Gillis, Massachusetts (États-Unis)
J’étais mère célibataire quand je suis devenue membre de l’Église en 1996, plusieurs années après Theresa, ma sœur jumelle. Lors du baptême de Theresa, une amie commune m’a dit : « Pourquoi est-elle entrée dans cette Église ? Ils font de leurs femmes des citoyens de second rang. »
Ayant fréquenté des membres de l’Église, je savais que mon amie se méprenait : les mariages que je voyais parmi les membres de l’Église étaient parmi les plus forts et les plus égalitaires que j’aie jamais vus. Je savais que, dans l’Église, seuls les hommes détenaient la prêtrise, mais je trouvais qu’ils l’utilisaient au profit de tous.
Cette vérité m’a été confirmée quand on m’a diagnostiqué un cancer du sein onze ans après mon baptême. En apprenant la nouvelle, j’ai reçu l’inspiration que je devais demander une bénédiction de la prêtrise, et c’est ce que j’ai fait ce soir-là. Dans la bénédiction, on m’a promis que le cancer quitterait mon corps, que je recouvrerais la santé et que l’Esprit guiderait mes médecins.
Cette bénédiction fut la première de nombreuses autres que j’allais recevoir au cours des trois années de traitement et d’opérations qui ont suivi. Elle m’a donné la foi que je guérirais physiquement si c’était la volonté du Seigneur ou que je guérirais spirituellement – et recevrais la force d’affronter mon épreuve.
J’ai connu la deuxième sorte de guérison une nuit après une opération. Je me rappelle m’être réveillée avec une douleur extrême. Au même moment, cette pensée m’est venue à l’esprit : « Tu sais que tu iras mieux. On t’a promis que ton corps recouvrerait la santé. Tu sais que tu vas t’en sortir. »
Une autre fois, je me suis réveillée au milieu de la nuit inquiète pour l’avenir. « Que va-t-il m’arriver ? » me suis-je demandé. Cette panique a duré deux heures, mais c’est la seule fois durant ces trois années de combat où j’ai ressenti une telle anxiété. La paix procurée que m’ont procuré les bénédictions de la prêtrise m’a soutenue et m’a permis d’endurer des choses que je pensais ne pas pouvoir supporter.
La prêtrise a continué de me fortifier au cours d’une infection postopératoire et d’une forte fièvre. Un soir, pendant cette période, mon beau-frère est venu à l’hôpital et m’a donné une bénédiction. Ma température avait augmenté toute la journée, mais après la bénédiction, elle a régulièrement baissé. J’étais étonnée mais pas surprise.
J’ai vu se réaliser la promesse que mes médecins seraient guidés. Quand je me suis réveillée après une de mes opérations, le chirurgien est venu me voir.
Elle m’a expliqué : « J’avais terminé, mais quelque chose m’a dit d’aller plus profondément, et j’ai trouvé d’autres endroits à problèmes, que j’ai pu enlever. Heureusement que nous les avons trouvés. »
Elle n’est pas membre de l’Église, mais la promesse de la bénédiction que j’avais reçue auparavant s’était réalisée. L’Esprit l’avait guidée.
Je suis reconnaissante envers les détenteurs dignes de la prêtrise de ma paroisse et de ma famille qui sont venus vers moi et ont exercé la prêtrise pour mon bien. Je suis reconnaissante envers leurs femmes qui les soutiennent tandis qu’ils honorent leur prêtrise et l’utilisent pour le bien des autres. Par-dessus tout, je suis reconnaissante que mon Père céleste nous ait accordé son pouvoir sur terre, un pouvoir qui est bénéfique pour tous ses enfants.