Pourvoir aux besoins à la façon du Seigneur
C’était une époque où le marché boursier connaissait de grandes pertes. Les banques et d’autres organismes financiers faisaient faillite. Le taux de chômage grimpait en flèche. Les gens perdaient leur maison. Les gouvernements sont alors intervenus avec des programmes coûteux pour tenter d’inverser la tendance à la baisse. De plus en plus de gens étaient forcés de recourir aux institutions publiques pour obtenir de la nourriture et d’autres produits de base.
Cette description des années 1930 pourrait également décrire une époque plus récente. Alors comme aujourd’hui, le plan d’entraide de l’Église est là pour « aider les gens à se prendre en charge »1, en temps de catastrophe, de dépression et de récession économique de grande ampleur, mais aussi de difficultés plus petites et plus personnelles que les familles et les personnes peuvent rencontrer à tout moment.
Bien que le plan d’entraide que nous connaissons aujourd’hui n’ait été présenté qu’en 1936, les saints de chaque dispensation ont appliqué des principes de prévoyance, parce que le Sauveur Jésus-Christ est l’architecte du plan d’entraide. Le président Monson a déclaré : « Le Seigneur a préparé la voie quand il a dit : ‘Et le magasin sera entretenu par les consécrations de l’Église, et il sera pourvu aux besoins des veuves et des orphelins, aussi bien que des pauvres.’ (D&A 83:6.) Suit ce rappel : ‘Mais cela doit être fait à ma façon.’ (D&A 104:162). »
Pour pourvoir aux besoins à la façon du Seigneur, nous devons devenir autonomes, puis chercher à aider les autres à le devenir. Le président Monson a dit aussi : « Des hommes et des femmes dévoués contribuent à faire fonctionner ce vaste plan d’entraide inspiré. En réalité, ce programme ne pourrait jamais marcher uniquement avec des efforts : il fonctionne grâce à la foi, à la manière du Seigneur3. »
Le soixante-quinzième anniversaire du plan d’entraide que nous commémorons cette année donne aux saints des derniers jours l’occasion de réfléchir à des principes de base, par exemple devenir autonome, prendre soin des pauvres et des nécessiteux et servir autrui. Lorsque nous mettons en pratique ces principes, nous sommes mieux à même de soulager la souffrance, d’édifier la personnalité et de promouvoir l’unité.