Placez votre confiance dans le Seigneur
Impliquez-vous en faisant de votre mieux pour faire connaître le grand message du rétablissement de l’Évangile de Jésus-Christ.
Sœur Ballard et moi sommes récemment revenus d’un déplacement dans cinq pays d’Europe. Là, nous avons eu l’occasion de rencontrer beaucoup de nos missionnaires, peut-être certains de vos fils et filles. Depuis l’annonce du président Monson au sujet de l’abaissement de l’âge de départ en mission pour nos jeunes gens et nos jeunes filles, j’ai eu la chance de rencontrer plus de trois mille d’entre eux. La lumière du Christ illumine leur visage et ils sont impatients de faire avancer l’œuvre : de trouver et instruire, de baptiser, de remotiver, de fortifier et d’édifier le royaume de Dieu. Toutefois, en les rencontrant, on s’aperçoit rapidement qu’ils ne peuvent pas accomplir cette œuvre seuls. Aujourd’hui, je veux m’adresser à tous les membres parce qu’il est urgent que chacun de nous soit engagé dans la diffusion de l’Évangile.
Comme cela a été cité de nombreuses fois, Joseph Smith, le prophète, a déclaré : « En fin de compte, notre devoir le plus grand et le plus important est de prêcher l’Évangile » (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007 p. 351).
En 1974, le président Kimball a dit : « La plus grande raison de l’œuvre missionnaire est peut-être de donner au monde l’occasion d’entendre et d’accepter l’Évangile. Les Écritures abondent en commandements, en promesses, en appels et en récompenses pour l’enseignement de l’Évangile. J’emploie délibérément le mot commandement car il semble que ce soit une instruction absolue à laquelle nous ne pouvons nous soustraire, ni individuellement, ni collectivement » (« Quand le monde sera converti », L’Étoile, septembre 1984, p. 1).
En juillet de cette année-là, sœur Ballard et moi sommes allés avec nos enfants présider la mission canadienne de Toronto. Les paroles du président Kimball résonnaient dans mes oreilles, particulièrement quand il a dit : « Je me demande, frères et sœurs, si nous faisons tout notre possible. Sommes-nous satisfaits de la façon dont nous abordons l’enseignement du monde ? Il y a maintenant cent quarante-quatre ans que nous faisons du prosélytisme. Sommes-nous prêts à allonger la foulée ? À élargir notre vision ? » (L’Étoile, septembre 1984, p. 3).
Il nous a aussi demandé d’allonger la foulée et de travailler ensemble pour édifier l’Église et le royaume de Dieu.
En juin dernier, le président Monson a répété exactement le même message aux membres de l’Église. Il a dit : « Le moment est venu pour les membres et les missionnaires… d’œuvrer ensemble dans la vigne du Seigneur pour lui amener des âmes. Il a préparé le moyen pour que nous fassions connaître l’Évangile d’une multitude de façons et il nous aidera aussi dans nos efforts si nous agissons avec foi pour accomplir son œuvre » [discours donné lors d’une diffusion spéciale, 23 juin 2013] ; lds.org/broadcasts).
Il est bon, frères et sœurs, de réfléchir aux enseignements des prophètes depuis Joseph Smith jusqu’à nos jours. Ils ont encouragé et appelé les dirigeants et les membres de l’Église à œuvrer avec zèle pour apporter le message du rétablissement de l’Évangile à tous les enfants de notre Père céleste dans le monde entier.
Mon message cet après-midi est que le Seigneur hâte vraiment son œuvre. De nos jours, cela ne peut s’accomplir que quand chaque membre de l’Église tend la main avec amour pour parler des vérités de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ. Nous avons besoin de travailler ensemble, en partenariat avec nos 80 000 missionnaires actuellement en service. Les informations relatives à cette grande œuvre, en particulier les tâches des dirigeants des conseils de pieu et de paroisse, sont clairement décrites sur le site Internet LDS.org sous l’intitulé : « Hâter l’œuvre du salut. »
D’après nos recherches, nous savons que la plupart des membres pratiquants de l’Église désirent que les bénédictions de l’Évangile fassent partie de la vie de leurs proches et même des gens qu’ils n’ont jamais rencontrés. Mais nous savons aussi que beaucoup de membres hésitent à participer à l’œuvre missionnaire et à parler de l’Évangile pour deux raisons essentielles.
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La première est la peur. Beaucoup de membres ne prient même pas pour avoir l’occasion de parler de l’Évangile, craignant de recevoir l’inspiration divine de faire quelque chose dont ils ne se croient pas capables.
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La seconde raison est la mauvaise compréhension de ce qu’est l’œuvre missionnaire.
Nous savons que quand quelqu’un se lève pour faire un discours en réunion de Sainte-Cène et dit : « Aujourd’hui, je vais parler de l’œuvre missionnaire » ou peut-être même quand frère Ballard se lève en conférence générale et dit la même chose, certains de vous peuvent penser : « Oh non. Encore ? Nous avons déjà entendu cela. »
Nous savons que personne n’aime se sentir coupable. Peut-être pensez-vous que ce que l’on vous demande de faire avec vos amis ou voisins est irréaliste. Avec l’aide du Seigneur, laissez-moi dissiper toute crainte que vous, ou l’un de nos missionnaires à plein temps, pouvez avoir à parler de l’Évangile.
Prenez la décision de faire ce que Jésus-Christ nous a demandé de faire. Le Sauveur a déclaré :
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.
« Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
« Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ?
« Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?
« Si… vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ? » (Matthieu 7:7–11).
Frères et sœurs, la peur sera remplacée par la foi et la confiance quand les membres et les missionnaires à plein temps s’agenouilleront en prière et demanderont au Seigneur de leur donner la bénédiction d’avoir des occasions missionnaires. Alors nous devons faire preuve de foi et être attentifs aux occasions de présenter l’Évangile de Jésus-Christ aux enfants de notre Père céleste, et ces occasions ne manqueront pas de venir. Elles ne nous demanderont jamais une action forcée ou peu naturelle. Elles seront le résultat naturel de notre amour pour nos frères et sœurs. Soyez simplement positifs, et les gens à qui vous parlerez ressentiront votre amour. Ils n’oublieront jamais ce sentiment, même si le moment n’est peut-être pas le bon pour qu’ils acceptent l’Évangile. Cela aussi pourra changer à l’avenir quand leur situation changera.
Il est impossible que nous échouions lorsque nous faisons de notre mieux au service du Seigneur. Bien que le résultat dépende du libre arbitre de chacun, faire connaître l’Évangile est notre responsabilité.
Faites confiance au Seigneur. Il est le bon Berger. Il connaît ses brebis, et ses brebis connaissent sa voix, et aujourd’hui, la voix du bon Berger est votre voix et la mienne. Et si nous ne nous impliquons pas, beaucoup de gens qui auraient pu entendre le message du Rétablissement passeront à côté. Dit simplement, c’est une question de foi et d’action de notre part. Les principes sont très simples : prier, individuellement et en famille, pour avoir des occasions missionnaires. Le Seigneur a dit dans les Doctrine et Alliances que beaucoup de gens « sont empêchés de recevoir la vérité parce qu’ils ne savent pas où la trouver » (D&A 123:12).
Vous n’avez pas besoin d’être extraverti ou d’être un instructeur éloquent et convaincant. Si vous avez en vous un amour et un espoir durables, le Seigneur a promis que, si vous « élevez la voix devant ce peuple [et] exprimez les pensées [qu’il mettra] dans votre cœur… vous ne serez pas confondus devant les hommes.
« [Et] ce que vous devrez dire vous sera donné… au moment même » (D&A 100:5–6).
Prêchez mon Évangile nous rappelle à tous que « rien ne se passe dans l’œuvre missionnaire tant que [nous n’avons] pas trouvé quelqu’un à instruire. Parlez chaque jour au plus grand nombre de personnes possible. Il est naturel d’éprouver une certaine appréhension à l’idée de parler aux gens, mais vous pouvez prier pour avoir la foi et la force d’ouvrir la bouche avec plus de hardiesse pour proclamer l’Évangile rétabli » (2004, p. 173). Vous, missionnaires à plein temps, si vous voulez enseigner davantage, vous devez parler à plus de gens chaque jour. Cela a toujours été ce que le Seigneur a envoyé les missionnaires faire.
Le Seigneur nous connaît. Il sait que nous avons des épreuves. Je sais que certains d’entre vous peuvent se sentir lourdement chargés, mais je prie pour qu’aucun de vous ne sente jamais que tendre la main de manière naturelle et aimable pour parler de l’Évangile est un fardeau. En fait, c’est un honneur ! Il n’y a pas de plus grande joie dans la vie que d’œuvrer avec zèle au service du Seigneur.
La clé est d’être inspiré de Dieu, de lui demander quoi faire puis d’agir selon l’inspiration de l’Esprit. Cela peut intimider les membres quand ils voient l’œuvre du salut comme étant leur responsabilité à eux seuls. Quand ils la voient comme une invitation à suivre le Seigneur en lui amenant des âmes pour qu’elles soient instruites par les frères et sœurs missionnaires à plein temps, c’est inspirant et édifiant.
Nous ne demandons pas à chacun de tout faire. Nous demandons simplement à tous les membres de prier, sachant que, si chaque membre, jeune et d’âge mûr, tend la main à seulement « une » personne d’ici Noël, des millions ressentiront l’amour du Seigneur Jésus-Christ. Et quel merveilleux cadeau pour le Sauveur !
Il y a six semaines, j’ai reçu une lettre d’une famille qui a beaucoup de réussite dans l’œuvre missionnaire, la famille Munn, de Floride. Elle disait :
« Cher frère Ballard, trente minutes après l’émission mondiale sur « hâter l’œuvre du salut », nous avons tenu notre conseil missionnaire familial. Nous étions enthousiastes de voir que nos petits-enfants adolescents voulaient participer. Nous sommes heureux de vous dire que depuis notre réunion de conseil, nous avons augmenté de deux cents pour cent le nombre de personnes que notre famille pourrait instruire.
Nos petits enfants ont amené des amis à l’église, nous avons eu des réunions de Sainte-Cène avec certains de nos amis non pratiquants et nous avons aidé certaines de nos nouvelles connaissances à accepter de recevoir les leçons missionnaires. L’une de nos sœurs non pratiquantes est non seulement revenue à l’église, mais elle a aussi amené de nouveaux amis.
Personne n’a refusé l’invitation de recevoir les leçons missionnaires. Quelle époque formidable pour être membre de cette Église ! » (Lettre personnelle, 15 août 2013).
Suivez les inspirations de l’Esprit. Suppliez le Seigneur avec ferveur. Impliquez-vous en faisant de votre mieux pour faire connaître le grand message du rétablissement de l’Évangile de Jésus-Christ.
Je cite un autre membre qui a eu du succès dans l’œuvre missionnaire, Clayton Christensen : « Si vous prenez, au sens figuré, une personne par la main et la présentez à Jésus-Christ, chaque fois vous ressentirez profondément l’amour qu’a le Sauveur pour vous et pour la personne dont la main est dans la vôtre » (The Power of Everyday Missionaries : The What and How of Sharing the Gospel, 2013, p. 1).
Que Dieu vous bénisse, mes frères et sœurs, pour que vous trouviez la grande joie que l’on a quand on fait des miracles grâce à sa foi. Comme on nous l’enseigne dans Moroni, chapitre 7 :
« Le Christ a dit : Si vous avez foi en moi, vous aurez le pouvoir de faire tout ce qui est utile en moi…
« Car c’est par la foi que les miracles s’accomplissent; et c’est par la foi que les anges apparaissent aux hommes et les servent ; c’est pourquoi, si ces choses ont cessé, malheur aux enfants des hommes, car c’est à cause de l’incrédulité, et tout est vain » (Moroni 7:33, 37).
Par expérience personnelle, je peux vous témoigner que le Seigneur entendra vos prières et que vous aurez de nombreuses occasions, à présent et dans les années à venir, de faire connaître l’Évangile de Jésus-Christ aux précieux enfants de notre Père céleste. Président Monson, nous avons écouté. Nous chercherons tous à trouver la personne qui est prête. Je prie pour que nous connaissions tous la grande joie qui découle de l’œuvre missionnaire, au nom sacré du Seigneur Jésus-Christ. Amen.