Le dernier mot
Saints des derniers jours, continuez d’essayer
Extrait d’un discours de la conférence générale d’avril 2015.
Dans sa miséricorde, Dieu a promis le pardon si nous nous repentons et nous détournons de l’iniquité, au point que nos péchés ne nous seront même pas rappelés. Pour nous, grâce à l’expiation du Christ et à notre repentir, nous pouvons regarder notre passé et dire : « C’était moi ; mais je ne suis plus cette personne méchante. »
Thomas S. Monson (1927-2018) a enseigné : ‘L’un des plus grands dons que Dieu nous fait est la joie d’essayer encore, car aucun échec ne doit jamais être définitif1. » Même si nous avons péché consciemment ou délibérément ou avons connu des échecs et des déceptions répétés, dès que nous décidons d’essayer encore, l’expiation du Christ peut nous aider. Et nous devons nous souvenir que ce n’est pas le Saint-Esprit qui nous dit que nous sommes tombés si bas qu’il vaut mieux abandonner.
Le désir de Dieu que les saints des derniers jours continuent d’essayer va au-delà de la victoire sur le péché. Que nos souffrances soient causées par des relations compliquées, des difficultés financières, la maladie ou par les péchés d’autres personnes, l’expiation infinie du Sauveur peut même, et peut-être surtout, guérir les personnes innocentes qui ont souffert. Il comprend parfaitement ce que c’est que de souffrir innocemment des conséquences de la transgression d’autrui. Comme cela a été prophétisé, le Sauveur viendra « guérir ceux qui ont le cœur brisé, […] donner […] un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, [et] un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu » (Ésaïe 61:1–3 ; voir aussi Luc 4:16–21). Quelle que soit la situation, Dieu attend des saints des derniers jours qu’avec son aide ils continuent d’essayer. […]
L’invitation que je lance à chacun de nous est que nous fassions notre examen de conscience, nous repentions et continuions d’essayer. Si nous n’essayons pas, nous ne sommes que des pécheurs des derniers jours ; si nous ne persévérons pas, nous sommes des lâcheurs des derniers jours ; et si nous ne permettons pas aux autres d’essayer, nous ne sommes que des hypocrites des derniers jours. Si nous essayons, persévérons et aidons les autres à faire de même, nous sommes de véritables saints des derniers jours. En changeant, nous découvrirons qu’en effet Dieu se soucie bien plus de la personne que nous sommes et de la personne que nous allons devenir, que de la personne que nous avons été.