Notre corps sacré

Par Marissa Widdison

Magazines de l’Église

Si nous n’enseignons pas à nos enfants l’importance éternelle du corps, le monde s’empressera d’intervenir et de les abreuver de mensonges.

Dans 1 Corinthiens 6:19, l’apôtre Paul enseigne que notre corps est sacré : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous ? » Ce n’est pas ce que le monde enseigne. Au contraire, des messages perturbants fusent autour de nos enfants, suscitant des questions et des doutes.

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Voici quelques idées pour aider les jeunes à mesurer à quel point leur corps est un instrument extraordinaire qui concourt au bien.

Le corps est un don

Les corps sont de différentes formes, couleurs et tailles et ont des capacités différentes. Le message le plus précieux que nous puissions transmettre à nos enfants est que chaque corps est une bénédiction merveilleuse. L’obtention d’un corps physique est un élément important du plan du bonheur. En effet, notre âme est constituée de notre esprit et de notre corps ! (voir Doctrine et Alliances 88:15). Comme Paul l’a enseigné, notre corps est le temple du Saint-Esprit.

Les enfants, comme les adultes, peuvent être mécontents de leur aspect et de leurs capacités physiques. C’est normal. Faites-leur comprendre que, même imparfait, le corps nous permet d’apprendre et de progresser. Nous montrerons l’exemple en nous concentrant sur les bonnes choses que notre corps peut faire au lieu de nous inquiéter trop de notre aspect physique ou de comparer notre corps à celui des autres. Un jour, chacun de nous ressuscitera et notre corps sera « restitué à sa forme propre et parfaite » (Alma 40:23).

Prendre soin de notre corps

Les habitudes saines que prennent les enfants leur seront profitables le reste de leur vie. En tant que parents, nous avons une grande influence sur la nourriture qu’ils consomment, leurs activités physiques, leur hygiène et les autres manières dont ils prennent soin de leur corps. En plus de les encourager dans ce sens, nous adopterons ces bonnes pratiques dans notre cadre familial. Cela veut dire aussi parler librement et sans honte des relations sexuelles et des changements physiologiques qu’ils encourront plus tard. (Pour vous aider à avoir des conversations tenant compte du groupe d’âge, voyez A Parent’s Guide sur ChurchofJesusChrist.org.)

Prévenir les sévices

Malheureusement, à l’échelle mondiale, une personne sur quatre est victime de sévices dans son enfance¹. Nous devons nous efforcer de protéger nos enfants et de leur donner les moyens de se défendre. Apprenons-leur à dire « non » à ce qui les met mal à l’aise et à demander de l’aide si quelqu’un leur fait du mal (et à continuer d’en demander tant qu’ils ne sont pas en sécurité). Nous leur enseignerons le nom correct des parties du corps tout en répondant de manière qui tienne compte de leur fragilité émotionnelle aux questions qu’ils se posent et en les encourageant à prêter attention à l’Esprit. (Voir « Protéger les enfants » dans Le Liahona à venir d’octobre 2019.)

Les médias véhiculent de nombreux messages nocifs sur le corps. Qu’est-ce que nos enfants lisent, regardent et écoutent ? Si nous leur apprenons à reconnaître et éviter les médias dangereux, ils seront plus aptes à discerner les vérités des mensonges. (Voir «Growing a Healthy Technology Garden», Ensign, avril 2017.)

Être gentils

Faisons-nous des remarques désagréables au sujet du corps d’une personne, y compris du nôtre ? Si c’est le cas, nous montrons à nos jeunes enfants un exemple dangereux. Au lieu de cela, prenons l’habitude d’exprimer de la reconnaissance pour ce que notre corps peut faire. Faisons des commentaires positifs, par exemple complimentons les gens pour leur comportement et leurs qualités, pas uniquement pour leur apparence.

Enfin, d’autres personnes font subir à leur corps des choses que l’on nous enseigne d’éviter. Quand nous disons à nos enfants de ne pas se faire faire de tatouage ou de piercing et de ne pas porter de vêtements impudiques, assurons-nous que nous leur apprenons aussi à être gentils. Même si nous ne sommes pas d’accord avec les choix des gens, nous devons toujours les traiter avec amour et respect.