Les bénédictions de l’autonomie
Le meilleur investissement
Après son licenciement, Blanca Gregory panique à l’idée de devoir chercher un nouveau travail. Mais ensuite, elle se joint au groupe d’autonomie « Trouver un meilleur emploi ».
Collage papier de sœur Gregory, David Green
Blanca Gregory travaille dans le secteur bancaire depuis vingt-sept ans, dont douze en qualité de directrice adjointe, ce qui explique pourquoi son licenciement lui cause un tel choc. Sa surprise fait rapidement place à l’inquiétude et au stress.
Heureusement, Eric, son mari, a un emploi et la famille a des économies pour l’aider à passer le cap. Après s’être remise d’une maladie et avoir passé plus d’une année au chômage, sœur Gregory commence à chercher un nouveau travail.
Elle met son CV à jour, s’inscrit à un cours d’informatique, assiste à des salons de recrutement et commence à postuler ici et là. Ses démarches aboutissent à plusieurs entretiens d’embauche. Du fait de son expérience professionnelle, elle pense retrouver facilement du travail.
Elle raconte : « J’ai commencé à m’inquiéter de n’avoir de réponse de personne. Je me suis dit : ‘Que se passe-t-il ?’ »
Les mois passent sans la moindre offre d’emploi. Finalement, son mari, qui est alors évêque de leur paroisse à Newport Beach (Californie, États-Unis), lui propose de jeter un coup d’œil à l’initiative en matière d’autonomie puis de se joindre au groupe « Trouver un meilleur emploi ».
« On ressent l’Esprit »
Avec son groupe « Trouver un meilleur emploi », sœur Gregory commence un cours de douze semaines qui lui apprend à se créer un réseau, à repérer les possibilités, à mettre son CV à jour, à se présenter professionnellement et à se préparer aux entretiens d’embauche. Elle se fixe aussi des objectifs quotidiens pour trouver des ressources, établir des contacts et mener des réunions en tête-à-tête.
Elle explique : « Un cours d’autonomie ne ressemble à aucun autre cours. C’est une inspiration. On y ressent l’Esprit. On y apprend à exercer sa foi, à être diligent, à travailler dur et à implorer le Seigneur. On y apprend à ne pas compter uniquement sur ses compétences personnelles pour trouver du travail mais aussi sur l’aide de notre Père céleste. »
Grâce à son groupe, sœur Gregory s’entraîne longuement à parler de ses qualifications et à prendre contact avec les gens et des entreprises à l’aide d’un outil de constitution de réseau appelé : « Moi en trente secondes. » La présentation « Moi en trente secondes » informe les employeurs du genre de travail que l’employé potentiel recherche, de son expérience et de la façon dont il peut contribuer au succès de l’entreprise.
Au bout de huit semaines, sœur Gregory se sent poussée à s’agenouiller et à prier continuellement toute une journée.
Elle raconte : « Je me suis humiliée. J’avais vraiment besoin que notre Père céleste m’aide à trouver quelque chose. Je ne disais pas que je voulais être directrice ou que je voulais gagner tant. J’avais juste besoin d’un travail. J’ai ouvert mon cœur au Seigneur. »
Ce jour-là, pour faire ce que lui demande le cours, elle répond électroniquement à cinq offres d’emploi. Dès le lendemain, un employeur potentiel lui téléphone pour avoir un entretien pour un poste de directrice d’agence bancaire. Elle est heureuse que ses prières aient été exaucées si rapidement.
Elle dit : « L’entretien ne m’inquiétait pas parce que je m’y étais entraînée depuis si longtemps en cours. » Elle prie néanmoins avec ferveur juste avant. Elle supplie : « Père céleste, je te prie de mettre les mots dans ma bouche pour que je réponde correctement à mes interlocuteurs afin qu’ils puissent voir ce que j’ai à offrir. »
« Cela va vous changer la vie »
En mars 2018, quelques jours après l’entretien de sœur Gregory, Mickey et Margaret Foster se garent dans le parking du centre de pieu de Newport Beach pour rencontrer le groupe « Trouver un meilleur emploi ». Les Foster, couple d’âge mûr en mission pour les services de l’autonomie, arrivent tôt et sont surpris de voir Blanca déjà garée là.
Frère Foster raconte : « Elle était tellement contente qu’elle a sauté dans notre voiture pour nous dire qu’elle venait juste de décrocher un emploi. Elle nous a dit combien elle aimait notre Père céleste et nous a parlé du rôle que l’initiative en matière d’autonomie et son groupe d’autonomie ont joué dans sa recherche d’emploi. »
Sœur Gregory leur témoigne aussi qu’elle ne s’est jamais sentie aussi proche du Sauveur ni ne l’a jamais senti aussi personnellement impliqué dans sa vie. Submergés par la reconnaissance et l’émotion, tous les trois pleurent. Un an plus tard, elle est toujours reconnaissante de son groupe d’autonomie, de l’aide reçue du ciel et de son travail d’agent de banque.
Elle dit : « Je suis bien payée. Les horaires sont pratiques. Les avantages sociaux sont intéressants. » Elle utilise ses compétences, cultive de nouveaux talents et « évolue dans l’entreprise ».
À toutes les personnes qui cherchent du travail ou qui cherchent à en changer, elle dit : « Le meilleur investissement que vous puissiez faire est de vous joindre au groupe « Trouver un meilleur emploi ». Cela vous aidera non seulement à mettre votre CV à jour et à expliquer vos compétences, mais aussi à apprendre à exercer votre foi et à faire grandir votre témoignage. C’est ce qui fait toute la différence. Le cours ne dure que quelques heures par semaine, mais il est très utile. Il va changer votre vie. »