Inspiration du Dirigeant
Sommes-nous trop occupés ?
Le président Nelson nous a récemment présenté une approche nouvelle et plus sainte de l’entraide et de la solidarité (du service pastoral) les uns envers les autres. Il nous a invités à être de vrais disciples du Sauveur en paroles et en actes. Le service pastoral est un signe de notre statut de disciple en tant que vrais disciples du Sauveur Jésus-Christ. Nous avons aussi été initiés à « un nouvel équilibre entre l’enseignement de l’Évangile à la maison et dans l’Église » pour aider les membres à apprendre l’Évangile et la doctrine, fortifier la foi et favoriser un culte sincère. C’est un grand privilège que d’apprendre l’Évangile à la maison où nous le vivons réellement le plus et avec ceux qui nous montrons souvent notre vrai moi. Quel changement cela peut apporter à nos vies et à nos relations lorsque nous étudions et apprenons ensemble.
Il y a plusieurs choses que nous devons faire pour rester sur le chemin droit et étroit qui mène à la vie éternelle. Cela inclut, aimer vraiment Dieu et aimer son prochain comme soi-même (voir Matthieu 22:37-39) ; contracter et garder les alliances, être honnête dans nos actes, sanctifier le sabbat, être chaste, vivre la loi de la dîme, ne faire aucune autre forme d’adoration en dehors de notre Dieu (ne laisser ni mettre des biens matériels, ni personnes, ou aucun intérêt devant Dieu ; voir Actes 15:20).
Devenir et rester des disciples fidèles de Jésus-Christ exige un travail constant, pas une approche désinvolte, pas une compréhension faible, mais une connaissance parfaite de qui nous sommes, du Plan de salut et de notre rôle dans celui-ci. Nous vivrons une vie plus réaliste si nous comprenons le but réel de la vie (Alma 34:32), notre origine divine, que nous sommes vraiment tous fils et filles du Père céleste, indépendamment de notre langue, tribu et couleur.
L’adversaire ne nous dira pas que ces choses ne sont pas vraies, mais qu’il nous sera difficile de les apprendre et de les vivre, de changer nos priorités et nous amènera à nous préoccuper d’autres choses, d’oublier des choses de grande valeur qui nous guideront sur le chemin droit et étroit. Nous pourrions facilement être occupés jour après jour avec des choses qui n’ont aucune incidence positive sur le résultat de notre bonheur éternel. Nos vies pourraient être très occupées, et nous serons submergés par la quête de travail, d’éducation, de gloire ou d’intérêt, que nous n’aurons pas le temps pour des choses qui ont une portée éternelle. Notre vie devient un cycle des mêmes choses insignifiantes quoique peut-être importantes, mais qui ont été trop privilégiées et non essentielles à la paix éternelle. À la fin, nous nous privons de la possibilité d’apprendre et de nous améliorer.
Il est dit que Satan dit ceci à ses disciples :
« Nous ne pouvons pas empêcher les chrétiens d’aller à l’église. Nous ne pouvons pas les empêcher de lire leur Bible et de découvrir la vérité. Nous ne pouvons même pas les empêcher de vivre une expérience de communion intime et durable en Christ. S’ils obtiennent cette connexion avec Jésus, notre pouvoir sur eux est affaibli. Alors… qu’ils aillent dans leurs églises, qu’ils aient leur style de vie conservateur, mais volez leur temps. Ainsi, les empêcher de gagner cette relation intime avec Jésus-Christ… Occupez-les à s’occuper des choses non essentielles de la vie et inventez d’innombrables plans pour occuper leur esprit… Chaque minute de chaque heure, tout au long de la journée. Tentez-les de naviguer et de faire du shopping sur Internet, sur les forums de discussion, sur des sites de jeux, sur iPod, sur les MP3, sur les téléchargements, sur PlayStation, sur Xbox, etc. Comme leur famille se fragmente, bientôt, leur maison n’offrira pas d’échappatoire aux pressions du travail ! »1
Quand cette situation se présentera, il n’y aura plus de temps pour le culte du Temple, l’œuvre d’histoire familiale, le service pastoral et les simples actes de disciple de s’aimer les uns les autres comme soi-même. La prière personnelle et familiale n’aura pas lieu ou quand elle aura lieu, ce sera une pratique occasionnelle. Dans Exode 20:3 nous lisons : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi ». L’idolâtrie était un péché prédominant de l’Ancien Testament. Elle implique le culte d’images et d’idoles. Mais c’est aussi un péché contemporain de ces derniers jours, contrairement à ce que nous pensons. C’est l’attachement excessif ou la dévotion à autre chose que le Père céleste. Ce pourrait être notre travail, l’internet, les médias sociaux, les sports, l’intérêt, les personnes, l’éducation et d’autre aspiration de la vie qui est placée avant Dieu et qui prend la priorité sur notre dévotion, l’apprentissage de l’évangile, la façon de vivre l’évangile, le paiement la dîme, et être un bon saint des derniers jours.
Nous pouvons surmonter ces tendances en suivant le chemin du disciple, en devenant concitoyens de la maison de Dieu (Éphésiens 2:19-20). Nous appartenons à l’équipe du sauveur et apprenons et suivons ses instructions. Comme dans de nombreuses disciplines sportives et dans le football, lorsque nous respectons les règles, nous observons le fair-play, nous nous entraînons régulièrement, nous nous entraînons à la perfection et, avec le guide d’un entraîneur compétent, l’équipe réussit.
Le Sauveur Jésus-Christ est l’entraîneur de nos vies. Le Prophète est notre capitaine. Nous sommes tous des joueurs dans le monde aujourd’hui contre l’équipe de l’adversaire. Dans la vie pré-mortelle, Satan ou Lucifer est entré dans ce défi pour induire l’homme en erreur et lui faire perdre le combat (match de football).
En visitant le temple, en participant au programme Viens et suis-moi, le but du plan de salut deviendra plus clair pour nous. Nous nous engagerions davantage à « travailler pour le Seigneur et à aller de l’avant ».2 Nous serions prêts à faire nos devoirs de service pastoral et à suivre l’exemple et l’enseignement de notre entraîneur et Maître, sachant qu’il se soucie de nous et qu’il nous aime.
J’ai récemment entendu des personnes préoccupées se demander dans quel monde terrible nous vivons et les nombreux maux qui existent, où beaucoup vont au lit sans nourriture. Une vie pleine de guerre, de haine, de violence, de comportements extrémistes et de toutes sortes de méchancetés. Avec la peste, les catastrophes naturelles et beaucoup meurent et souffrent de maladies étranges qui ne sont, parfois, pas de leur faute. Et ils se demandent s’il y a Dieu, s’il y a vraiment un Dieu d’amour ? L’ironie, c’est que le monde a défini ce qu’est la vie et ce qu’est le succès. Certains ont dit que vous devez atteindre un certain niveau d’accomplissement pour réussir, que si vous n’avez pas d’enfant, de famille, de richesse, de longévité, si vous ne possédez pas les bonnes choses du monde ou si vous n’avez pas atteint un certain niveau d’éducation ou d’accomplissement vous n’avez pas réussi. Que si vous souffrez de la douleur et des difficultés que le monde vous apporte, vous n’avez pas de succès et vous récoltez la loi de la répercussion. Cela a poussé beaucoup de bonnes personnes qui s’efforcent d’être fidèles, mais qui sont confrontées à des défis dans la vie à s’interroger et à remettre en cause leur héritage divin d’un Père céleste plein d’amour. Je témoigne que Dieu est vivant, que son fils est vivant et que le Saint-Esprit est le troisième membre de la divinité. Qu’ils nous aiment et prennent soin de nous. Que, comme le but de la vie est de se préparer à rencontrer Dieu, le succès est notre capacité d’être préparé et d’être digne de se tenir en sa présence lorsque nous nous reverrons. Que les épreuves de la vie sont les chemins que nous devons parcourir sur le chemin de la mortalité. Et que la raison d’être de la vie est de raffiner les fidèles et qu’elle nous rendra meilleurs et expérimentés pour la joie de l’éternité.
Notre Sauveur, l’entraîneur nous a montré par l’exemple comment remporter ce trophée. Il nous a donné des lignes directrices à travers les Écritures. Nous avons un Prophète vivant, nous avons nos dirigeants (présidents de pieu et de branche, évêques, dirigeants d’auxiliaires, frères et sœurs de service pastoral) pour travailler avec nous tout comme les auxiliaires médicaux sur le terrain pendant un match de foot. Prenez le temps d’apprendre, d’enseigner, de servir, de participer aux ordonnances de l’évangile, d’aimer et de prendre soin des autres. Organisez-vous et préparez tout ce qui est nécessaire sur le chemin de l’éternité (D&A 88:119) et cela est une tâche quotidienne.
Pendant l’ascension du Sauveur au Ciel, il a promis à ses disciples qu’il leur enverrait le Consolateur qui est le Saint-Esprit. Puissions-nous compter sur l’inspiration et la motivation du Saint-Esprit alors que nous démontrons nos talents de footballeur sur le terrain de la vie au nom de Jésus Christ, amen.