La vie des saints
Miraculeusement protégée !
Le premier septembre 2017, lorsque je me lève à 7 H 30, il bruine. Je converse avec mon Père céleste, lui demandant de faire que ma journée soit belle malgré le ciel gris. Lorsque vient l’heure du départ, quelque chose me dit qu’il faut que je parte plus tard, mais c’est très furtif et je n’y prête pas attention.
Je traverse Fontenay-le-Comte en direction de Mervent. Arrivée à la Balengue, j’aborde le premier virage mais ma voiture chasse et traverse la route ! Personne en face, tant mieux.
Alors que je dérape, je reste sereine et dis à mon Père céleste :
-
« J’aurais préféré mourir autrement, mais si c’est le moment, alors à tout à l’heure ! »
Je lâche le volant, la voiture tourne sur elle-même et descend côté gauche dans le fossé. Je ferme les yeux : mon corps suit les mouvements de la voiture, ballotté dans tous les sens. Ma tête heurte le plafond, puis la vitre de la porte. Le temps me paraît interminable, mais tout s’arrête enfin.
J’ouvre les yeux et constate que je suis sur la banquette arrière de la voiture ! Je bouge chaque partie de mon corps : tout fonctionne bien, ma tête seule me fait souffrir.
Le moteur de la voiture tourne toujours et il y a de la fumée. Bizarrement, je me trouve sur la banquette arrière ! Comme la portière est coincée, je passe par devant, éteignant le moteur au passage. La distance qui me sépare du haut de la route est couverte de ronces et d’orties. Je saisis mon sac à main que je trouve à la place du conducteur et commence mon ascension pieds nus et sans lunettes. Curieusement, je ne sens cependant ni les piqûres d’orties ni les épines des ronces.
J’arrive en haut, un automobiliste me voit et s’arrête. Il me fait asseoir sur le bas-côté, me couvre les épaules. Je sens quelque chose de chaud qui coule sur ma tempe gauche : c’est du sang. J’ai mal à la tête.
Pendant que la personne appelle les pompiers, je prends mon portable et tape à l’aveuglette un message pour mon amie Christelle qui arrive en même temps que les pompiers et la gendarmerie.
Les gendarmes me demandent si je conduisais avec la ceinture de sécurité attachée et comment j’avais fait pour atterrir sur la banquette arrière … alors que la ceinture de sécurité à l’avant était toujours attachée. Christelle leur explique que si je dis que j’étais attachée, c’est la vérité, que je suis honnête et déteste les mensonges.
Je pris alors conscience que j’avais été miraculeusement protégée !
Comme je suis petite, lorsque je suis assise sur le siège, je dois l’avancer à fond pour toucher les pédales, et mon ventre touche presque le volant. Lors de l’accident, les airbags ont explosé et la ceinture de sécurité s’est bloquée. Le siège ne s’est pas descellé et n’a pas bougé, et je me suis tout de même retrouvée sur la banquette arrière !
Après plusieurs examens à l’hôpital, malgré de grosses bosses, des contusions, une grande frayeur, une voiture abîmée, je suis en vie !
Je sais que c’est mon Père céleste qui a tout mis en œuvre pour que je sorte indemne de cet accident. Des anges m’ont aidée à glisser sur la banquette arrière. Mon Père céleste m’a portée lorsque j’ai gravi la pente. Il a fait en sorte que Christelle comprenne mon message. Il m’a protégée. Le port des vêtements sacrés a fait que je n’ai rien.
Cet accident est un miracle par lui-même. Il m’a montré combien mon Père céleste m’aime. Mon heure n’était pas encore arrivée.
Cela fait deux ans maintenant, et je revois souvent l’accident. Je suis pleine de reconnaissance envers mon Père céleste de m’avoir bénie ce jour-là.
Et oui, les miracles, il y en a, mais le monde ne les voit pas !